Définition de CLYST?RISER

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DÉFINITIONS - SYNONYME - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : kli-stê-r'

DÉFINITIONS

1
Injection d'eau chargée ou non d'un médicament, qui se fait par le fondement.
On lui donne maints clystères
de Jean de LA FONTAINE dans Glout.
De quoi vous mêlez-vous de vous opposer aux ordonnances de la médecine et d'empêcher monsieur de prendre mon clystère ?
Un clystère que j'avais pris plaisir à composer moi-même, inventé et formé dans toutes les règles de l'art

SYNONYME

1
CLYSTÈRE, LAVEMENT, REMÈDE. Ces mots sont placés ici selon l'ordre chronologique de leur succession dans la langue. Clystère ne se dit plus guère ; lavement lui a succédé ; et, sous le règne de Louis XIV, l'abbé de Saint-Cyran le mettait déjà au rang des mots déshonnêtes qu'il reprochait au P. Garasse. On a substitué de nos jours le terme de remède à celui de lavement. Remède est équivoque, mais c'est par cette raison même qu'il est honnête. Clystère n'est plus employé que dans le burlesque ; lavement, dans les auteurs de médecine ; remède, dans le langage ordinaire, Encyclop. t. III, p. 553.

HISTORIQUE

1
XIIIe s.
Si convient faire une clistere d'ewe
de ALEBRANT dans f° 19
2
XVe s.
La cause de sa maladie fut pource que son medecin lui bailla un clystere trop fort
de Enguerrand de MONSTRELET dans I, ch. 145
3
XVIe s.
On lui donnera clysteres, suppositoires, ou nouets acres et cuisans
de Ambroise PARÉ dans VI, 8
Clystere, c'est à dire ablution ou lavement, est une injection appropriée au siege et aux intestins
de Ambroise PARÉ dans XXV, 22
Les cigoignes, se donner elles-mesmes des clysteres à tout de l'eau marine
de Michel de MONTAIGNE dans II, 171

ÉTYMOLOGIE

1
Le terme grec vient du verbe laver.

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