L'oeuvre Le roi Lear de Jean-François DUCIS

Ecrit par Jean-François DUCIS

Date : 1783

Citations de "Le roi Lear"

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Utilisé pour le motCitation
ABDIQUERUn inconstant vieillard, lassé du diadème, Abdique imprudemment et s'en repent de même
ABÎMEJe n'ai jamais d'Helmonde approfondi le crime ; Mes yeux ont toujours craint de percer cet abîme
ABSTENIR (S')Voilà par quel motif, injurieux peut-être, Je me suis devant elle abstenu de paraître
ACCUSÉ, ÉEDieu, jugez entre nous ; Les accusés tremblants sont ici devant vous
ACCUSERCaché sous des lambeaux, un reste de richesse Semble encor de son rang accuser la noblesse
ACTIF, IVEQuelques sucs bienfaisants dont la puissance active Rappelle en notre esprit sa vertu fugitive
CREUSÉ, ÉEDe ses yeux affaiblis et creusés par les pleurs
DÉNATURERSon âme a dû s'aigrir au sein de la misère ; J'aurai dénaturé cet heureux caractère
DUR, DUREVous n'en faites que trop la dure expérience
ÉCLAIRERSi j'allais, éclairant cet abîme odieux, Dans toute son horreur le montrer à tes yeux !
ÉGAREROn dit que sa raison commence à s'égarer
ÉGARERQuelquefois, au travers de sa douleur touchante, Un souris s'égarait sur sa bouche innocente
ÉLARGIRJe sens leur dent cruelle élargir ma blessure
ÉMU, UESais-tu pourquoi les airs Sont émus par les vents, rougis par les éclairs ?
ENCHAÎNERQuel indigne lien vous enchaîne en ces lieux ?
ENTASSERLes ans se sont en foule entassés sur ma tête
ENTR'OUVRIRLa terre .... nous paîra sa culture ; Ce bras, nerveux encore, est propre à l'entr'ouvrir
ÉPAIS, AISSEJ'ai craint que de ces bois l'épaisse solitude Ne cachât un ramas de brigands révoltés
ÉTEINDRELe malheur tôt ou tard éteindra ma raison
ÉTOURDIRElle accusa sa soeur du plus énorme crime, Sut à force d'audace étourdir sa victime
EXPRIMERIl est des végétaux d'où l'art sait exprimer Quelques sucs bienfaisants....
FROID, OIDEDe quel front oses-tu commander en ces lieux, Ou ton froid parricide a fait pâlir les dieux ?
GOUTTEDe mépris, de dégoûts, d'outrages ténébreux Abreuve goutte à goutte un vieillard malheureux
HARDIESSELe sort va de mes coups servir la hardiesse
HEUREUX, EUSEJ'aurai dénaturé cet heureux naturel
INCLINÉ, ÉEMe voici sous vos coups humblement inclinée
INCLINERMon frère, étais-tu fait pour incliner la tête Sous le poids des torrents vomis par la tempête ?
INDIGENT, ENTEC'est là, cachant son sort, que sa vertu tranquille D'un vieillard indigent a partagé l'asile
INSIDIEUX, EUSEZèle insidieux
NERVEUX, EUSECe bras nerveux encore est propre à l'entr'ouvrir
PUISSANCEQuelques sucs bienfaisants dont la puissance active Rappelle en notre esprit sa clarté fugitive [de la raison]
SCÉLÉRAT, ATEDes enfants scélérats qui trompent notre amour

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