Définition de EMBTANT, ANTE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : a-ko-té

DÉFINITIONS

1
Soutenir à l'aide d'une cale, appuyer par côté. Accoter sa tête. Accoter un pot, de peur qu'il ne se renverse.
2
S'accoter, Nature : v. réfl. S'accoter contre une muraille.
Heurtant contre une porte, en pensant m'accoter
de Abbé Mathurin RÉGNIER dans Sat. X
3
Nature : V. n. Être couché sur le côté par la force du vent, en parlant d'un navire.
4
En horlogerie, frotter l'une contre l'autre, en parlant des pièces.

HISTORIQUE

1
XIIIe s.
Dedenz le cortil au vilein, S'entrerent andui tout à plein ; Le vilein ont moult redoté ; Lez la paroi sont acoté
dans Ren. 12250
2
XVe s.
Et je me sarray cy à terre, Et m'acoteray sur le coute, Afin que j'entende et escoute
dans Myst. Resurr. de N. S

ÉTYMOLOGIE

1
Norm. acout, appui, acouter, appuyer ; wallon, ascot, appui, ascoter, accoter. Dans le génevois, il y a cotte, étai, cale, cotter, serrer, assujettir ; dans le franc-comtois, coute, appui. Notre verbe vient donc de à et d'un radical cote ou cotte, radical qui est sans doute celui du verbe cotir (voy. COTIR). Dans l'ancien français il est souvent difficile de distinguer accoter et accouder, qui se disait acouter.

Synonymes de ACCOTER

Termes proches de ACCOTER