L'oeuvre Sertorius de Pierre CORNEILLE

Ecrit par Pierre CORNEILLE

Date : 1662

Citations de "Sertorius"

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Utilisé pour le motCitation
METTREDe Pompée en ces lieux savez-vous ce qu'on dit ? L'avez-vous mis fort loin au delà de la porte ? - Comme assez près des murs il avait son escorte, Je me suis dispensé de le mettre plus loin
MILITAIRENos Espagnols formés à votre art militaire
MODÉRERLa générosité n'a pu la modérer [la haine]
MODESTIEIl faut en sa présence un peu de modestie
MOINDRELes éloges brillants que vous daigniez y joindre Ne me permettaient pas d'espérer rien de moindre
MOINDREIls étaient plus que rois, ils sont moindres qu'esclaves
MOINSMais, sitôt qu'il parut, je vis en moins de rien Tout mon camp déserté pour repeupler le sien
MONTEncore une campagne, et nos seuls escadrons Aux aigles de Sylla font repasser les monts
MONTERNe vous offensez pas d'ouïr parler en maître, Grande reine ; ce n'est que pour punir un traître, Criminel envers vous d'avoir trop écouté L'insolence où montait sa noire lâcheté
MONTRERTout son visage montre une fierté si haute....
MONTRERJe vous ai montré l'art d'affaiblir son empire
MORCEAUAntoine et Manlius déchirés par morceaux
MOURIRVoulez-vous me servir ? - Si je le veux, j'y cours, Madame, et meurs déjà d'y consacrer mes jours
MUET, ETTEIl me rend tout à vous par ce muet refus
MULTITUDEOn ne s'explique pas avec la multitude
MURIl est doux de revoir les murs de la patrie
NEJe le trouvais en vous, n'eût été la bassesse Qui pour ce cher rival contre moi s'intéresse
NET, ETTE,Parlons net sur le choix d'un époux
NEUTRESans vouloir de lieu neutre à cette conférence
NOBLEDes plus nobles d'entre eux et des plus grands courages N'avez-vous pas les fils dans Osca pour otages ?
NOBLESSERome n'attache pas le grade à la noblesse
NOIR, OIREEn vain l'ambition.... D'un faux brillant d'honneur pare son noir ouvrage
NOIR, OIREL'insolence où montait sa noire lâcheté
NOMCe nom qu'il s'est acquis chez les peuples d'Espagne
NOMPompée : Elle paraît ma femme et n'en a que le nom. - Aristie : Et ce nom seul est tout pour celles de ma sorte
NOMIls combattent sous lui, sous son ordre ils s'unissent, Et tous ces rois de nom en effet obéissent
NONEt que m'importe à moi si Rome souffre ou non ?
NOUVEAU ou, devant une voyelle ou une h muette, NOUVEL, NOUVELLEIl est assez nouveau qu'un homme de son âge Ait des charmes si forts pour un jeune courage
OBÉISSANCEPour votre Perpenna, que sa haute naissance N'affranchit point encor de votre obéissance
OBLIGEREt si je vous oblige à quelque repartie
OEILPour voir ce qui s'y passe [dans mon coeur] il ne faut que des yeux
OFFREJ'ose, après cet aveu, vous faire offre d'un homme Digne d'être avoué de l'ancienne Rome
OFFRIRMoi j'accepte la paix que vous m'avez offerte
OFFRIR....Parlons net sur ce choix d'un époux ; êtes-vous trop pour moi ? suis-je trop peu pour vous ? C'est m'offrir, et ce mot peut blesser les oreilles ; Mais un pareil amour sied bien à mes pareilles
OMBREMais, puisque, pour remplir la dignité royale, Votre haute naissance en demande une égale, Perpenna parmi vous est le seul dont le sang Ne mêlerait point d'ombre à la splendeur du rang
OMBREDepuis que son courage [de Sertorius] à nos destins préside, Un bonheur si constant de nos armes décide, Que deux lustres de guerre assurent nos climats Contre ces souverains [les Romains] de tant de potentats, Et leur laissent à peine, au bout de dix années, Pour se couvrir de nous l'ombre des Pyrénées
OMBREDans l'ombre de la paix
OMBREAprès t'être immolé chez toi ton général, Toi, que faisait trembler l'ombre d'un tel rival
OMBRE....Jouissons, en dépit de l'envie, Des restes glorieux de son illustre vie ; Sa mort me laissera pour ma protection La splendeur de son ombre et l'éclat de son nom
ORDONNERSi je commande ici, le sénat me l'ordonne
ORDREMoi, je vais donner ordre à le bien recevoir
OTAGED'un homme tel que vous la foi vaut sans otages
L'hymen où je m'apprête est pour vous une gêne
Par où prétendez-vous mériter une reine ?
Mais que sert la colère où manque le pouvoir ?
PARLERQue parlez-vous, seigneur, de tête et de tyran ?
PARTUn Romain qui commande et sort du sang des rois, Je laisse l'âge à part, peut espérer son choix
PARTAGEJ'aime en Sertorius ce grand art de la guerre.... Ce bras qui semble avoir la victoire en partage
PARTAGÉ, ÉERome, en deux factions trop longtemps partagée
PARTAGERIl faut, pour la braver [Rome], qu'elle nous prête un homme ; Et que son propre sang en faveur de ces lieux Balance les destins et partage les dieux
PARTIQu'aucun versât le sang de son propre parti
PARTIEEt que de ses sujets la meilleure partie.... Ne tourne obstinément ses armes contre nous
PASSIONNÉ, ÉESa femme, dont je le fais encore si passionné
PEINEC'est mettre un jaloux hors de peine
PEINEOn a peine à haïr ce qu'on a bien aimé
PÉNÉTRERJe juge comme vous sur la foi de mes yeux, Et laisse le dedans à pénétrer aux dieux
PENSÉESans y perdre de temps, ouvrez votre pensée
PERCÉ, ÉEEt peut-être tous deux, l'un par l'autre percés
PERDREVous, s'il y faut périr, périssez avec moi ; C'est gloire de se perdre en servant ce qu'on aime
PERMETTREPermettez qu'à mon tour je parle avec franchise
PERSÉCUTÉ, ÉENos rois lassés du joug et vos persécutés Avec tant de chaleur l'ont joint de tous côtés....
PERTEC'est tout ce que je puis, seigneur, après ma perte, Elle est irréparable
PETIT, ITELaissons, seigneur, laissons pour les petites âmes Ce commerce rampant de soupirs et de flammes
PEUEt malgré tout le peu que le ciel m'a fait naître....
PIEDSans chercher d'autre gloire au pied de l'Aventin
PLAINTEC'est l'unique sujet qu'il m'a donné de plainte
PLAIREQui peut ce qu'il lui plaît commande alors qu'il prie
PLONGEREt ce qu'ils ont osé contre leur servitude N'en a rendu le joug que plus fort et plus rude ; Qu'a fait Mardonius, qu'a fait Indibilis, Qu'y plonger plus avant leurs trônes avilis ?
PLUSJe suis tout ce qu'elle et, est reine encor de plus
PLUSCe n'est pas, en effet, ce qui plus m'embarrasse
POIDSSylla, dont le nom odieux, mais illustre, donne un grand poids aux raisonnements de la politique, qui fait l'âme de toute cette tragédie
POINTTout cela montre une âme au dernier point charmée
POISONEt si l'erreur s'épand jusqu'en nos garnisons, Elle y pourra semer de dangereux poisons
POLITIQUEQue c'est un sort cruel d'aimer par politique
PORTÉEJ'accepte votre haine, et l'ai bien méritée, J'en ai prévu la suite, et j'en sais la portée
PORTERD'autres soins éteindront cette ardeur de vengeance ; Ceux de vous agrandir vous porteront ailleurs
POSSESSIONNe cherchez point dans cette tragédie les agréments qui sont en possession de faire réussir au théâtre les poëmes de cette nature
POSTEJe défendais mon poste, il l'a soudain forcé
POURPREMais il peut faire aussi des consuls à son choix De qui la pourpre esclave agira sous ses lois
POUSSEREnfin il a poussé nos armes fortunées Jusques à vous réduire au pied des Pyrénées
POUVOIRPuis-je me plaindre a vous d'un retour inégal....
PRÉCAUTIONTant de précaution commence à me lasser
PRÉCISÉMENTPourvu que ceux que nous faisons parler se soient connus.... nous ne sommes pas obligés à nous attacher si précisément à la durée de leur vie
PRÉDOMINANT, ANTEEt du consul Brutus l'astre prédominant Dissipa tout d'un coup ce bonheur étonnant
PRENDREElle vous a banni, j'ai pris votre querelle
PRÉROGATIVEComme le vrai mérite a ses prérogatives
PRESSERJe sais bien que Sylla, dont je parle tant dans ce poëme, était mort six ans avant Sertorius ; mais, à le prendre à la rigueur, il est permis de presser les temps pour faire l'unité de jour
PRESSERL'ambition, qui presse mon courage
PRÊTERS'il les pousse trop loin [ses projets], moi-même je l'en blâme ; Je lui prête mon bras sans engager mon âme
PRÊTERRome seule aujourd'hui peut résister à Rome, Il faut pour la braver qu'elle nous prête un homme
PRIEREt je prierai les dieux que dans cet entretien Vous ayez assez d'heur pour n'en obtenir rien
PRINCIPAL, ALEVous aurez du tyran la principale force
PROCLAMÉ, ÉEEt Perpenna par eux proclamé général
PROFITERProfitez des avis qu'on vous donne
PROJETLorsqu'on fait des projets d'une telle importance
PROMPTITUDEComme en un grand dessein et qui veut promptitude, On ne s'explique pas avec la multitude
PROSCRIREJe n'ai pour ennemis que ceux du bien commun, Je leur fais bonne guerre, et n'en proscris pas un
PROTECTIONSa mort me laissera, pour ma protection, La splendeur de son ombre et l'éclat de son nom
PROTÉGERProtéger hautement les vertus malheureuses, C'est le moindre devoir des âmes généreuses
QUANDMais, quand Sertorius ne l'épousera pas, Un autre hymen vous met dans le même embarras
QUANTDonnons ordre au présent ; et, quant à l'avenir, Suivant l'occasion nous saurons y fournir
QUEQue c'est un sort cruel d'aimer par politique ?
QUEFaites, faites entrer ce héros d'importance, Que je fasse un essai de mon obéissance
QUELe sujet est simple et du nombre de ces événements connus, où il ne nous est pas permis de rien changer qu'autant que....
QUERELLEElle [Rome] vous a banni, j'ai pris votre querelle
RAISONPrêt à rendre raison de tout ce qu'il a fait
RAISONEt, sur les bords du Tibre, une pique à la main, Lui demander raison [à Sylla] pour le peuple romain
RAISONNERJe suis reine ; et qui sait porter une couronne, Quand il a prononcé, n'aime point qu'on raisonne
RAMPANT, ANTELaissons, seigneur, laissons pour les petites âmes Ce commerce rampant de soupirs et de flammes
RANGERSouvenez-vous Que ma gloire en ces lieux me demande un époux, Qu'elle ne peut souffrir que ma fuite m'y range En captive de guerre....
RAPPORTERMais si je m'en rapporte aux esprits soupçonneux....
REBATTU, UECe discours rebattu Lasserait une austère et farouche vertu
RÉCOMPENSETu le verras, méchant, plus tôt que tu ne penses, Attends, attends de lui tes dignes récompenses
RÉDUIRESi je réduis Pompée à chasser Émilie....
RÉDUIREC'est à quoi se réduit tout ce raisonnement
REFUSERJ'aurais peine, seigneur, à lui refuser grâce
REGARDEt le front désarmé de ce regard terrible Qui dans nos escadrons guide un bras invincible
RÉGNERSi je réduis Pompée à chasser Émilie, Peut-il, Sylla régnant, regarder l'Italie ?
RÉGNERL'inimitié qui règne entre nos deux partis
REHAUSSERDe votre illustre hymen je sais les avantages, J'adore les grands noms que j'en ai pour otages, Et vois que leur secours, nous rehaussant le bras, Aurait bientôt jeté la tyrannie à bas
REMETTRERome, en deux factions trop longtemps partagée, N'y sera point pour moi de nouveau replongée ; Et, quand Sylla lui rend sa gloire et son bonheur, Je n'y remettrai point le carnage et l'horreur
REMETTREQuant au grand Perpenna, s'il est si redoutable, Remettez-moi le soin de le rendre traitable
REMETTREJe veux bien m'en remettre à votre sentiment
REMISED'obéir sans remise au pouvoir absolu
REMPLIRQue se tiendrait heureux un amour moins sincère, Qui n'aurait d'autre but que de se satisfaire, Et qui se remplirait de sa félicité, Sans prendre aucun souci de votre dignité !
RENDREJ'adore ce grand coeur qui rend ce qu'il doit rendre Aux illustres aïeux dont on vous voit descendre
RENDREDans deux heures Pompée en ce lieu doit se rendre
RENDREJ'entre un moment pour calmer son chagrin, Et me rendrai chez vous à l'heure du festin
RENOUVELÉ, ÉEEt pour mieux recevoir ce don renouvelé....
REPASSEREncore une campagne, et nos seuls escadrons Aux aigles de Sylla font repasser les monts
REPLIIl est assez nouveau qu'un homme de son âge Ait des charmes si forts pour un jeune courage, Et que d'un front ridé les replis jaunissants Trouvent l'heureux secret de captiver les sens
REPOSVous, madame, agréez pour notre grand héros, Que ses mânes vengés goûtent un plein repos
REPRENDRE[Toi Sylla] Tu l'as fait un parjure, un méchant, un infâme ; Mais, s'il me laisse encor quelques droits sur son coeur, Il reprendra sa foi, sa vertu, son honneur
RÉPUDIÉ, ÉEUne répudiée a mérité le choix !
RÉPUGNANCEJe n'ai pour Aristie aucune répugnance
RÉPUGNERIl n'y a donc rien qui répugne à leur donner une reine
RÉSISTERRome seule aujourd'hui peut résister à Rome
RÉSOUDREApprenez-moi de grâce Comment vous résolvez que le festin se passe
RÉSOUDREAllons en résoudre chez moi
RESPECTPar de profonds respects, par d'humbles sacrifices
RESSAISIRJe vous demande donc sûreté tout entière Contre la violence et contre la prière, Si par l'une ou par l'autre il veut se ressaisir De ce qu'il ne peut voir ailleurs sans déplaisir
RESSENTIMENTNoirs enfants du dépit, ennemis de ma gloire, Tristes ressentiments, je ne veux plus vous croire
RESSERRERCes événements connus où il ne nous est pas permis de rien changer, qu'autant que la nécessité indispensable de les réduire dans la règle, nous force d'en resserrer les temps et les lieux
RETRAITELes siéges, les assauts, les savantes retraites
REVENIREt tant que je serai maîtresse de ma foi, Je me dois toute à lui, s'il revient tout à moi
RIENSon nom fait tout pour lui sans qu'il en sache rien
RIGUEURÀ le prendre à la rigueur, il est permis de presser les temps pour faire l'unité de jour
ROMAIN, AINE....Au seul aspect de la grandeur romaine
SAISI, IEAufide, Des portes du palais saisi pour ce perfide, En fait votre prison, et lui répond de vous
SAISIRL'impérieuse aigreur de l'âpre jalousie, Dont en secret dès lors mon âme fut saisie
SAISIREt ceux qu'aura ma mort saisis de mon emploi, S'instruiront contre vous, comme vous contre moi
SANGEt depuis quand, seigneur, la soif du premier rang Craint-elle de répandre un peu de mauvais sang ?
SAVANT, ANTELes siéges, les assauts, les savantes retraites
SAVOIRÀ deux milles d'ici j'ai su le rencontrer
SAVOIRFais-lui, fais-lui savoir le glorieux dessein....
SCÉLÉRAT, ATECrains les dieux, scélérat, crains les dieux ou Pompée
SECOND, ONDENotre gloire, il est vrai, deviendra sans seconde, Si nous faisons, sans eux, la liberté du monde
SEMERNous craignons votre exemple, et doutons si dans Rome Il n'instruit pas le peuple à prendre loi d'un homme, Et si votre valeur, sous le pouvoir d'autrui, Ne sème point pour vous, lorsqu'elle agit pour lui
SERVIRMais que sert la colère où manque le pouvoir ?
SOIRC'est dans votre festin Que ce soir par votre ordre on tranche son destin
SOUCISans prendre aucun souci de votre dignité
SOUMIS, ISEEt ma douleur soumise aux soins de le venger....
SOUPÇONNEUX, EUSEMais si je m'en rapporte aux esprits soupçonneux, Vous [Pompée] aidez aux Romains à faire essai d'un maître, Sous ce flatteur espoir qu'un jour vous pourrez l'être
SOUVENIRQuoi qu'on m'ait fait d'outrage, il ne m'en souvient plus
SUBLIMESi votre hymen m'élève à la grandeur sublime
SUBSISTERUn trône imaginaire Qui ne peut subsister que par l'heur de vous plaire
SUCCOMBERIl succombait sans moi sous sa propre faiblesse
SUIVANTJ'ai le coeur sensible ; Suivant qu'on m'aime ou hait, j'aime ou hais à mon tour
SÛR, ÛRESylla par politique a pris cette mesure, De montrer aux soldats l'impunité fort sûre
SURPRISEMais, seigneur, d'où vient cette surprise ?
TABLEChez lui-même, à sa table, au milieu d'un festin, D'un si parfait ami devenir l'assassin
TANTMais, tant qu'il pourra tout, que pourrai-je, madame ?
TEINTUREL'auditeur, qui communément n'a qu'une teinture superficielle de l'histoire
TEL, ELLEL'occasion nous rit dans un si grand dessein, Mais tel bras n'est à nous que jusques à demain
TEMPSLe temps est un grand maître, il règle bien des choses
TENDRESi nous voulons servir, Sylla nous tend les bras
TENIRAristie.... à qui.... Je rapporte avec joie et ma main et ma foi ; Je ne dis rien du coeur, il tint toujours pour elle
TENTERIl est beau de tenter des choses inouïes, Dût-on voir par l'effet ses volontés trahies
TÊTEViriatus.... le plus grand homme que l'Espagne ait opposé aux Romains, et le dernier qui leur a fait tête dans ces provinces avant Sertorius
TITREDu nom de dictateur, du nom de général, Qu'importe, si des deux le pouvoir est égal ? Les titres différents ne font rien à la chose
TOUCHERPeut-être touchons-nous au moment désiré Qui saura réunir ce qu'on a séparé
TRAITERDès demain elle traite avec nos ennemis
TRANCHERTranchez le mot, seigneur, je vous ai fait mon maître, Et je dois obéir malgré mon sentiment
TRANSMETTREPour moi qu'un sang moins noble a transmis à la vie
TRÉBUCHEREt je sens qu'à vos yeux mon courroux chancelant Trébuche, perd sa force, et meurt en vous parlant
TRIBUTL'estime et le respect sont de justes tributs Qu'aux plus fiers ennemis arrachent les vertus
TRIOMPHERFaites à votre amour un peu de violence ; J'ai triomphé du mien
TROUVERVotre intérêt m'arrête autant comme le mien ; Si je m'en trouvais mal, vous ne seriez pas bien
TRUCHEMAN ou TRUCHEMENTNous n'entendons pas bien ce qu'un soupir veut dire ; Et je vous servirais de meilleur truchement, Si vous vous expliquiez un peu plus clairement
TUMULTECe ne sont point les sens que mon amour consulte, Il hait des passions l'impétueux tumulte
UNIRIl est leur général, Ils combattent sous lui, sous son ordre ils s'unissent
USURPERVenez, venez, madame, Faire voir quel pouvoir j'usurpe sur votre âme
VAGABOND, ONDEDélivrez nos climats de cette vagabonde, Qui vient par son exil troubler un autre monde
VAINCU, UESylla, ni Marius N'ont jamais épargné le sang de leurs vaincus
VALOIRMais, tyran pour tyran, il vaut mieux vivre à Rome
VENU, UEEt ces derniers venus auront droit de nous dire, Qu'ils auront en ces lieux établi notre empire ?
VENUESa venue en ces lieux cache quelque mystère
VÉRITÉSeigneur, les vérités font-elles quelque injure ?
VERSEREt nous épargnerons ces flots de sang romain Que versent tous les ans votre bras et ma main
VIEVotre amour est ma vie, et ma vie est à vous
VOIEÀ lui rendre service elle m'ouvre une voie
VOILÀParlons à ce rival, le voilà qui s'avance
VOIRComme je ne vois pas dans le fond de son coeur
VOIRVois mieux ce que tu dis, quand tu parles ainsi
VOIREJe puis faire arriver en six jours, voire en six heures, ce qui s'est passé en six ans
VOLERDe son astre opposé telle est la violence Qu'il [Sertorius] me vole partout, même sans qu'il y pense, Et que, toutes les fois qu'il m'enlève mon bien, Son nom fait tout pour lui, sans qu'il en sache rien
VOULOIRComme en un grand dessein et qui veut promptitude....
VRAI, AIEAinsi, par mon hymen, vous avez assurance Que mille vrais Romains prendront votre défense

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