L'oeuvre Rodogune, princesse des Parthes de Pierre CORNEILLE

Ecrit par Pierre CORNEILLE

Date : 1644

Citations de "Rodogune, princesse des Parthes"

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Utilisé pour le motCitation
RÉGLERRéglez-vous là-dessus
RÉGNERRègne ; de crime en crime enfin te voilà roi
RÉGNERIl m'adresse pour vous Ces mots où l'amitié règne sur le courroux
REJETERLa victoire attachée au progrès de ses armes Sur nos fiers ennemis rejeta nos alarmes
REMETTRECe grand jour où l'hymen, étouffant la vengeance, Entre le Parthe et nous remet l'intelligence
REMPARTFaites-vous un rempart des fils contre la mère
RENAISSANT, ANTEPouvez-vous redouter sa haine renaissante, S'il est en votre main de la rendre impuissante ?
RENDU, UEC'est malgré moi qu'à moi-même rendue J'écoute une chaleur qui m'était défendue
REPENTI, IEPeut-être qu'en son coeur, plus douce et repentie, Elle en dissimulait la meilleure partie
REPRENDRETimagène : Mais de grâce achevez l'histoire commencée. - Laonice : Four la reprendre donc où nous l'avons laissée....
REPRIS, ISERégnons ; l'ambition ne peut être que belle, Et pour elle [Rodogune] quittée et reprise pour elle
RÉSOUDRELa reine, au désespoir de n'en rien obtenir, Se résout de se perdre ou de le prévenir
RESPECTGardons plus de respect aux droits de la nature
RESPECTUEUX, EUSEUne douleur si sage et si respectueuse Ou n'est guère sensible ou guère impétueuse
RESSENTIRL'ayant cherché longtemps afin de divertir L'ennui que de sa perte il pouvait ressentir
RETOUREt toi, que me veux-tu, Ridicule retour d'une sotte vertu ?
RÊVEUR, EUSESa tête sur un bras languissamment penchée, Immobile et rêveur, en malheureux amant....
RIDEAUSur les noires couleurs d'un si triste tableau Il faut passer l'éponge ou tirer le rideau
RIGUEURDans les justes rigueurs d'un sort si déplorable
ROMPREEt soyez sûr que même le trépas Ne peut rompre des noeuds que l'amour ne rompt pas
ROMPREJe romps une foi due aux secrets de ma reine
ROUGEURMa rougeur trahirait les secrets de mon coeur
RUPTURE....Pour rompre un hymen qu'avec peine elle endure, Elle en veut à vous-même imputer la rupture
SANGElle est mère, et le sang a beaucoup de pouvoir
SATISFAIREPeut-être.... Que, se voyant tromper, elle fermait les yeux, Et qu'un peu de pitié la satisfaisait mieux
SAUVERSauve-moi de l'affront de tomber à leurs pieds
SAVOIRLes âmes assorties S'attachent l'une à l'autre, et se laissent piquer Par ces je ne sais quoi qu'on ne peut expliquer
SEMÉ, ÉELà nous n'avons rien su que de la renommée Qui, par un bruit confus diversement semée, N'a porté jusqu'à nous ces grands renversements....
SENSMais de ses derniers mots voyant le sens douteux....
SÉPARÉ, ÉELa nature et l'amour ont leurs droits séparés
SIAvez-vous oublié que vous parlez à moi, Ou si vous présumez être déjà mon roi ?
SILENCENotre reine.... Doit rompre aux yeux de tous son silence obstiné
SOIFElle a soif de mon sang, elle a voulu l'épandre
SOLEILRodogune a paru sortant de sa prison Comme un soleil levant dessus notre horizon
SONNERElle fait bien sonner ce grand amour de mère
SORTERodogune se présente à Votre Altesse avec quelque sorte de confiance
SORTIEIl faut de ces périls m'aplanir la sortie
SORTIRCe n'est pas pour sortir de votre obéissance
SOT, OTTEEt toi, que me veux-tu, Ridicule retour d'une sotte vertu ?
SOULÈVEMENTJe n'ai pas oublié que cet événement Du perfide Tryphon fit le soulèvement
SOUSLà, nous n'avons rien su que de la renommée, Qui, par un bruit confus diversement semée, N'a porté jusqu'à nous ces grands renversements Que sous l'obscurité de cent déguisements
SOUVENIRIl peut vous souvenir quelles furent mes larmes, Quand Tryphon me donna de si rudes alarmes
SUEURSeigneur, voyez ses yeux.... Cette affreuse sueur qui court sur son visage, Cette gorge qui s'enfle
SUFFRAGEOn m'a souvent fait une question à la cour, quel était celui de mes poëmes que j'estimais le plus, et j'ai trouvé ceux qui me l'ont faite si prévenus en faveur de Cinna, ou du Cid, que je n'ai jamais osé déclarer toute la tendresse que j'ai toujours eue pour celui-ci, à qui j'aurais volontiers donné mon suffrage
SUPPORTABLEMa perte est supportable et mon mal est léger
SUPPOSERElle [l'Iphigénie en Tauride] n'est fondée que sur cette feinte que Diane enleva Iphigénie du sacrifice en une nuée, et supposa une biche en la place
SURSur un lit de gazon, de faiblesse étendu
SURPRENANT, ANTELes incidents surprenants [dans Rodogune] qui sont purement de mon invention, et n'avaient jamais été vus au théâtre
SUS-ORBITAIRECléopatre : Quoi ! vous me soupçonnez ? - Rodogune : Quoi ! je vous suis suspecte ?
SUSPENSEt, pour ne tenir plus en suspens vos esprits, Si vous voulez régner, le trône est à ce prix
SYMPATHIEIl est des noeuds secrets, il est des sympathies, Dont par le doux rapport les âmes assorties S'attachent l'une à l'autre
TABLEAUSur les noires couleurs d'un si triste tableau Il faut passer l'éponge ou tirer le rideau
TÂCHERQuand j'ai voulu me taire, en vain je l'ai tâché
TANTVous n'aimeriez pas tant, si vous n'étiez aimé
TANTÔTQui m'épargnait tantôt ose enfin m'accuser !
TARDERSouvent qui tarde trop se laisse prévenir
TÉMOIGNERQuelque promesse alors qu'il eût faite à la mère De remettre ses fils au trône de leur père, Il témoigna si peu de la vouloir tenir, Qu'elle n'osa jamais les faire revenir
TÉMOINMais si mon frère était le témoin de ma joie....
TEMPSLe temps est un trésor plus grand qu'on ne peut croire
TIRERTirez-moi de ce trouble, ou souffrez que je meure
TIRERSur les noires couleurs d'un si triste tableau Il faut passer l'éponge, ou tirer le rideau
TOMBANT, ANTEJ'espérai qu'en lui Votre trône tombant trouverait un appui
TOMBERTombe sur moi le ciel, pourvu que je me venge !
TOMBERL'un et l'autre [des princes] fait voir un mérite si rare, Que le souhait confus entre les deux s'égare, Et ce qu'en quelques-uns on voit d'attachement, N'est qu'un faible ascendant d'un premier mouvement : Ils penchent d'un côté, prêts à tomber de l'autre
TOMBERSauve-moi de l'affront de tomber à leurs pieds
TOMBEROn s'étonnera peut-être de ce que j'ai donné à cette tragédie le nom de Rodogune plutôt que celui de Cléopâtre, sur qui tombe toute l'action tragique
TONNERRETrône, à t'abandonner je ne puis consentir ; Par un coup de tonnerre il vaut mieux en sortir
TÔTLa reine, ayant appris cette triste nouvelle, En reçut tôt après une autre plus cruelle
TOUCHANTUn faux bruit s'y coula touchant la mort du roi
TOUCHERJ'espérais que l'éclat dont le trône se pare Toucherait vos désirs....
TOURNERL'amour que j'ai pour toi tourne en haine pour elle
TOURNERMais la fortune enfin se tourna contre nous
TRAGIQUEEt moi, tout effrayé d'un si tragique sort, J'accours pour vous en faire un funeste rapport
TRAHIRCléopâtre a lieu d'attendre ce jour-là à faire confidence à Laonice de ses desseins et des véritables raisons de tout ce qu'elle a fait ; elle [Laonice] eût pu trahir son secret aux princes, ou à Rodogune, si elle l'eût su plus tôt
TRAÎNERLe prince Antiochus, devenu nouveau roi, Sembla de tous côtés traîner l'heur avec soi
TRAITÉ, ÉERodogune, par elle en esclave traitée
TRANQUILLITÉAdieu, mais souviens-toi que c'est sur ta promesse Que mon esprit reprend quelque tranquillité
TRÉBUCHERCe n'est pas tout d'un coup que tant d'orgueil trébuche
TRIOMPHEPour gagner un triomphe il faut une victoire
UNIRRecevez de ma main la coupe nuptiale, Pour être après unis sous la loi conjugale
USITÉ, ÉEEt suivant le vieil ordre en Syrie usité....
VAIN, AINEDaignent les justes dieux rendre vain ce présage !
VAINQUEURGarde-toi de nommer mon vainqueur
VENGERQui se venge à demi court lui-même à sa peine ; Il faut ou condamner ou couronner sa haine
VENIRAh ! gardez-vous de l'une et l'autre main ; Cette coupe est suspecte, elle vient de la reine
VIVANT, ANTEToi, son vivant portrait, que j'adore dans l'âme
VOEUSemblables à ces voeux dans l'orage formés, Qu'efface un prompt oubli quand les flots sont calmés
VOEUPour la même beauté nous faisons mêmes voeux
VOICIVoici votre roi, peuple, et voilà votre reine
VOILÉ, ÉEJe l'ai trouvé, seigneur, au bout de cette allée Où la clarté du ciel semble toujours voilée
VOLERLes Parthes.... tantôt vainqueurs, tantôt presque enfoncés, Sur l'une et l'autre armée également heureuse, Virent longtemps voler la victoire douteuse
VRAIMENTRapport vraiment funeste, et sort vraiment tragique

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