L'oeuvre Héraclius, empereur d'Orient de Pierre CORNEILLE
Ecrit par Pierre CORNEILLE
Date : 1646
Citations de "Héraclius, empereur d'Orient"
Utilisé pour le mot | Citation |
SUCCÉDER | Notre malheur est grand ; mais, quoi qu'il en succède, La mort qu'on me refuse en sera le remède |
SUPPOSÉ, ÉE | Si l'on t'a bien donné Léonce pour mon frère, Les quatre autres peut-être à tes yeux abusés Ont été, comme lui, des Césars supposés |
SÛR, ÛRE | Qu'on la tienne en lieu sûr, en attendant sa mère |
SÛRETÉ | Léontine : Mon témoignage seul peut-il en décider ? - Martian : Quelle autre sûreté pourrions-nous demander ? |
TEL, ELLE | J'achèverai devant le prisonnier ; Trouvez bon qu'un secret d'une telle importance, Puisque vous le mandez, s'explique en sa présence |
TEMPÊTE | Si vous voulez calmer toute cette tempête,... |
TEMPS | Mais ne leur donnez pas, tardant trop à punir, Le temps de se remettre et de se réunir |
TEMPS | Deux ennemis secrets.... Qui, dans leur juste haine animés et constants, Sur l'ennemi commun sauront prendre leur temps |
TENIR | Qu'on la tienne en lieu sûr, en attendant sa mère |
TENIR | Pouvions-nous le surprendre, ou forcer les cohortes Qui de jour et de nuit tiennent toutes ses portes ? |
TENIR | Et je tiendrai toujours mon bonheur infini, Si les miens sont vengés, et le tyran puni |
TERRE | Et, n'eût été Léonce, en la dernière guerre, Ce dessein avec lui serait tombé par terre |
TÊTE | J'en réponds sur ma tête et j'aurai l'oeil à tout |
TÊTE | Peut-être il vaudrait mieux, en tête d'une armée, Faire parler pour moi toute ma renommée |
TIMIDITÉ | Plus plein d'étonnement que de timidité |
TIRER | Vous donc, mes vrais amis, qui me tirez de peine |
TIRER | Ces choses qu'il faut souffrir au théâtre, parce qu'elles ont un éclat dont la surprise éblouit, et qu'il ne ferait pas bon tirer en exemple pour conduire une action véritable sur leur plan |
TITRE | Et, si je n'en obtiens la grâce tout entière, Malgré le nom de père et le titre de fils, Je deviens le plus grand de tous ses ennemis |
TOMBER | Il frappe, et le tyran tombe aussitôt sans vie |
TOUT, TOUTE | [Nature] De quoi parle à mon coeur ton murmure imparfait ? Ne me dis rien du tout, ou parle tout à fait |
TOUT, TOUTE | Juge par là combien ce conte est ridicule. - Tout ridicule, il plaît, et le peuple est crédule |
TRAIT | Puisse-t-il par un trait de lumière fidèle Vous le mieux révéler, qu'il ne me le révèle ! |
TRAIT | Et ces informes traits qu'à six mois a l'enfance, Ayant mis entre nous fort peu de différence |
TRANCHER | Ce prince vit l'échange, et l'allait empêcher ; Mais l'acier des bourreaux fut plus prompt à trancher |
TRANSPORT | J'ai pour lui des transports de haine Que je ne conserve pas bien |
TROP | Sa mère, que longtemps je voulus épargner.... L'a de la sorte instruite ; et ce que je vois suivre Me punit bien du trop que je la laissai vivre |
TROP | Trop d'un Héraclius en mes mains est remis ; Je tiens mon ennemi, mais je n'ai plus de fils |
TUMULTE | Un tumulte, dit-on, s'élève dans la place |
UN, UNE | Mais, si l'un parle mal, l'autre va bien agir, Et l'un ni l'autre enfin ne vous fera rougir |
VALOIR | Je te connais, Léonce, et mieux que tu ne crois ; Je sais ce que tu vaux, et ce que je te dois |
VICTIME | Lui, qui de tous les miens fit autant de victimes |
VIE | C'est par là qu'on publie Ce prodige étonnant d'Héraclius en vie |
VIEIL ou VIEUX, VIEILLE | Ah ! c'en est trop enfin, et ma gloire blessée Dépouille un vieux respect où je l'avais forcée |
VIOLENCE | La violence est juste où la douceur est vaine |
VIOLENTÉ, ÉE | L'unité de jour n'a rien de violenté |
VISITER | Maurice, à quelque espoir se laissant lors flatter, S'en ouvrit à Félix qui vint le visiter |
VIVRE | Vive le roi ! Il s'élève un grand bruit, et mille cris confus Ne laissent discerner que Vive Héraclius ! |
VOLER | Et mon coeur tout entier vole à votre secours |
VOLER | Mais conniver en lâche à ce nom qu'on me vole, Quand son père à mes yeux au lieu de moi l'immole ! |
VOLONTAIRE | Pourquoi, de mon tyran volontaire victime, Précipiter vos jours pour me noircir d'un crime ? |
VOULOIR | J'honore sa valeur, j'estime sa personne, Et penche d'autant plus à lui vouloir du bien, Que, s'en voyant indigne, il ne demande rien |
VOULOIR | Je ne suis plus son fils, s'il en veut à vos jours |
VOULOIR | Je me suis voulu jeter dans le hasard |