L'oeuvre La mort de Pompée de Pierre CORNEILLE

Ecrit par Pierre CORNEILLE

Date : 1643

Citations de "La mort de Pompée"

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Utilisé pour le motCitation
SPLENDEURÀ d'illustres parents s'il doit son origine, La splendeur de son sort doit hâter sa ruine
SUBORNEUR, EUSEEt je pourrai souffrir qu'un amour suborneur Sous un lâche silence étouffe mon honneur !
SUCCÉDEREt que notre artifice ait si mal succédé....
SUCCOMBÉ, ÉEPour un méchant soupir que tu m'as dérobé, Ne me présume pas tout à fait succombé
SUITEElle savait toujours m'arrêter auprès d'elle à tenir des propos d'une suite éternelle
SUIVREVa, ne demande plus si je suivrais sa fuite
SUJET, ETTEN'eût-il que d'un moment reculé sa défaite, Rome eût été du moins un peu plus tard sujette
SUJETCe doit vous être assez de m'avoir abusée, Sans faire encor de moi vos sujets de risée
SUPPLICESage en tout, il ne fit jamais qu'un mauvais choix [Richelieu], Dont longtemps nous et lui portâmes le supplice
SURSa tête sur un bras languissamment penchée
SURCe martyre est rapporté par Surius sur le neuvième de janvier
SUREXALTERQu'ils le louent [le Seigneur] et le surexaltent en tous les siècles
SURINTENDANTLa mauvaise fortune de Pertharite m'avait assez dégoûté du théâtre pour m'obliger à faire retraite, et à m'imposer un silence que je garderais encore, si M. le procureur général Fouquet me l'eût permis : comme il n'était pas moins surintendant des belles-lettres que des finances....
SURPRENDREDedans mon cabinet ils pourraient nous surprendre ; Ici nous parlerons en plus de sûreté
TABLATURENe m'importunez plus de votre tablature ; Sans vos instructions je sais bien mon métier
TAILLERVoilà fort plaisamment tailler cette matière, Et donner à ta langue une libre carrière
TANTJe ne puis dire tant de bien de celle-ci [de cette pièce] que de la précédente
TARIRApaisez vos soupirs et tarissez vos larmes
TEINTUREIl faudrait qu'ils n'eussent aucune teinture d'humanité, si une clémence si peu attendue ne dissipait toute leur haine
TEL, ELLECieux ! a-t-on vu jamais, a-t-on rien vu de tel !
TÉMÉRAIREQui serait ce vaillant, ou bien ce téméraire ?
TEMPSQue ne peuvent, grand roi, tes hautes destinées Me rendre la vigueur de mes jeunes années ! Qu'ainsi qu'au temps du Cid je ferais de jaloux !
TENIREt, quand il a goûté d'un si doux entretien, Je puis dire dès lors que je ne tiens plus rien
TENIRÀ moi ne tiendra pas que la beauté que j'aime Ne me quitte bientôt pour un autre moi-même
TENU, NUEQue je vous suis tenu de ce qu'il n'en sait rien !
TERMEMais parlez à son père, et bientôt son pouvoir Remettra son esprit aux termes du devoir
TERNIRÀ peine tu parais les armes à la main, Que tu ternis les noms du Grec et du Romain
TERNIREt comme ami je le prie et conjure, S'il veut ternir un ouvrage immortel, Qu'il fasse mieux
TERREAvec moi, si tu veux, aime toute la terre, Sans craindre que jamais je t'en fasse la guerre
TÊTEJe ne viens point ici demander ma conquête ; Je viens tout de nouveau vous apporter ma tête
TÊTEIls sont d'intelligence ; ah ! tête
TIGETel le grand saint Louis, la tige des Bourbons, Lui-même du soudan forçait les bataillons
TIRERVu que la fuite en est la fin la plus heureuse [d'un duel], Et qu'il faut que, l'un mort, l'autre tire pays
TOILEQue vous vendez de ces toiles de soie !
TOMBERQu'un homme prenne querelle avec un autre, et que, l'ayant tué, il vienne à le reconnaître pour son père ou pour son frère, et en tombe au désespoir
TOURAllons dans le jardin faire deux tours d'allée
TOURNÉ, ÉEEt cette volonté pour un autre tournée Vous peut-elle obéir après la foi donnée ?
TOURNER...Tes soucis doivent tourner ailleurs
TOUT, TOUTEIl m'a sacrifié tout ce haut avantage
TOUT, TOUTEDe tout loin je vous ai reconnue
TOUT, TOUTETout dédaigné je l'aime ; et, malgré sa rigueur, Ses charmes plus puissants lui conservent mon coeur
TRADITIVETout ce que la Fable nous dit de ses dieux et de ses métamorphoses est impossible, et ne laisse pas d'être croyable par l'opinion commune et par cette vieille traditive, qui nous a accoutumés à en ouïr parler
TRAHIRMais surtout cachez-lui ce que je fais pour vous.... Que je vous puisse encor trahir son artifice, Et, pour mieux vous servir, rester à son service
TRAHIRSa douleur a trahi les secrets de son âme, Et ne vous permet plus de douter de sa flamme
TRAÎNANT, ANTELe cinquième acte est moins traînant que celui des précédentes
TRAÎNEUREt vous ne passez plus que pour traîneur d'épée
TRAITQuelques-uns ont attribué cette conformité à un manque d'invention ; mais c'est un trait d'art pour mieux abuser par une fausse mort le père de Clindor qui les regarde
TRAITERJe.... pense toutefois n'avoir point de rival à qui je fasse tort en le traitant d'égal
TRAITERGéraste n'agit pas mal en vieillard amoureux, puisqu'il ne traite l'amour que par tierce personne
TRANCHANTVoyons de quelle audace Vous [Hollandais] détachez du toit l'armet et la cuirasse, Et rendez le tranchant à ces glaives rouillés Que du sang espagnol vos pères ont souillés
TRANSI, IEEt j'ai le coeur transi De crainte que quelqu'un ne te découvre ici
TRAVAILLERPrends Corbie, Espagnol, prends-la, que nous importe ? Tu la rends à mon roi plus puissante et plus forte.... Et s'il t'a par pitié permis une victoire, Ta victoire elle-même a travaillé pour lui
TRAVERSCélidée et Hippolyte sont deux voisines dont les demeures ne sont séparées que par le travers d'une rue
TRAVERSQuoique vous nommiez folies les travers d'auteur où vous vous êtes laissé emporter
TRAVETEAUParnes, soles, appuis, jambages, traveteaux
TREMBLEMENTQu'il ait sur chaque ton ses rimes ajustées, Sur chaque tremblement ses syllabes comptées
TREMPEToute la métamorphose d'Ovide est manifestement d'invention ; on peut en tirer des sujets de tragédie, mais non pas inventer sur ce modèle, si ce n'est des épisodes de même trempe
TREMPERQu'avais-je contre vous ou fait ou projeté, Pour me faire tremper en votre lâcheté ?
TRÉPASLa crainte de mourir et le désir de vivre Ressaisissent une âme avec tant de pouvoir, Que qui voit le trépas cesse de le vouloir
TRÉPIDATIONSon péril n'est digne d'aucune commisération selon Aristote même, et ne fait naître en l'auditeur qu'un certain mouvement de trépidation intérieure qui le porte à craindre que ce fils ne périsse avant que l'erreur soit découverte
TRÈSVous êtes belle, plus que très
TRINEt trine en personnalité
TROMPÉ, ÉEL'auditeur n'est point trompé de son attente, quand le titre du poëme le prépare à n'y voir rien que d'impossible en effet
TROUBLERDe passion pour moi deux sultanes troublèrent ; Deux autres, pour me voir, du sérail s'échappèrent
TROUVERHé bien, trouvez-moi donc quelque arme, quelque épée
UNITÉIl faut obtenir l'unité d'action, de lieu et de jour, personne n'en doute ; mais ce n'est pas une petite difficulté de savoir ce que c'est que cette unité d'action, et jusqu'où peut s'étendre cette unité de jour et de lieu
UNITÉL'obéissance que nous devons aux règles de l'unité, de jour et de lieu, nous dispense alors du vraisemblable, bien qu'elle ne nous permette pas l'impossible
UTILITÉVoilà ce qui m'est venu en pensée touchant le but, les utilités et les parties du poëme dramatique
VAILLANT, ANTEParaissez, Navarrois, Maures et Castillans, Et tout ce que l'Espagne a nourri de vaillants
VALOIRL'offre n'est pas mauvaise, et vaut bien y penser
VANITÉMes vanités jusque-là ne se montent
VANITÉQuelque favorable accueil que Sa Majesté ait daigné faire à cet ouvrage, je n'en dois pas faire grande vanité, puisque je n'en suis que le traducteur
VEILLAQUEJe vais t'assassiner d'un seul de mes regards, Veillaque....
VEINETel Sophocle à cent ans charmait encore Athènes, Tel bouillonnait encor son vieux sang dans ses veines
VEINEÔ pauvre comédie, objet de tant de veines, Si tu n'es qu'un portrait des actions humaines....
VENDIQUERÀ mon petit sens, ce livret ne fait pas assez pour votre parti, parce qu'il ne vous vendique pas assez l'ouvrage contentieux
VENGERC'est un fils qui venge son père, mais c'est sur sa mère qu'il le venge
VENTREAh ! ventre ! il est tout vrai que vous avez raison
VICIEUX, EUSEIl [un des personnages] ne semble commencer à l'aimer [une femme] que quand il lui a donné sujet de le haïr ; cela fait une inégalité de moeurs qui est vicieuse
VIF, VIVEAmi, veux-tu savoir, touchant ces deux sonnets Qui partagent nos cabinets, Ce qu'on peut dire avec justice ? L'un nous fait voir plus d'art, et l'autre plus de vif
VILLAGEMais, si j'osais me hasarder Avec vous au moindre pillage, Vous [une dame] me feriez bien regarder Le grand chemin de mon village
VILLEL'arrogant croit déjà tenir ville gagnée
VINGTSi nous ne pouvons la [l'action] renfermer dans ces deux heures [le temps même de la représentation], prenons-en quatre, six, dix ; mais ne passons de beaucoup les vingt-quatre, de peur de tomber dans le déréglement
VIOLEUnissez en votre musique La flûte à la viole, et la lyre aux tambours
VIOLENCEUn amant dédaigné ne voit pas de bon oeil Ceux qui du même objet ont un plus doux accueil, Et, pour peu qu'on le pousse, il court aux violences
VIOLENTERMais ce qui m'en déplaît et qui me désespère, C'est de perdre la soeur pour éviter le frère, Et me violenter à fuir ton entretien, Puisque te voir encor, c'est m'exposer au sien
VISAGETu sais comme Florame à tous les beaux visages Fait par civilité toujours de feints hommages
VOIRMais on ne parle plus qu'on fasse de romans ; J'ai vu que notre peuple en était idolâtre
VOULOIRPourvu que leur vouloir se range sous le nôtre
VRAISEMBLABLEIl n'est ni vrai ni vraisemblable, qu'Andromède, exposée à un monstre marin, ait été garantie de ce péril par un cavalier volant, qui avait des ailes aux pieds....
VUEJe donnai dans la vue aux deux filles du roi
VUELa connais-tu, voisine ? - Oui, quelque peu de vue ; Quant au reste, elle m'est tout à fait inconnue

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