L'oeuvre Lettres (1646-1696) de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ

Ecrit par Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ

Date : 1725

Citations de "Lettres (1646-1696)"

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VISIONLa comédie [les Visionnaires] du vendredi nous réjouit beaucoup : nous trouvâmes que c'était la représentation de tout le monde ; chacun a ses visions plus ou moins marquées
VISITEM. et Mme de Coulanges le vinrent voir le lendemain matin ; il leur a rendu leur visite
VISITEJe voulais voir aujourd'hui M. d'Angers... mais il fait sa visite
VISITEUR, EUSETout est révolté [dans un couvent] ; madame le soutient [un médecin] ; les jeunes le haïssent ; les vieilles l'approuvent ; les confesseurs sont envieux ; le visiteur le condamne sur sa physionomie
VISON VISUM. de la Trousse en voulait à la maison vison-visu [la maison d'en face]
VITEMonsieur le Grand et le maréchal de Bellefonds courent lundi dans le bois de Boulogne sur des chevaux vites comme des éclairs ; il y a trois mille pistoles de pari pour cette course
VITEMENTVotre fille.... caresse votre portrait, et le flatte d'une façon si plaisante, qu'il faut vitement la baiser
VITREVous étiez derrière une vitre avec votre frère
VIVACITÉC'est une grande consolation pour moi que la vivacité de notre commerce, dont je ne crois pas qu'il y ait d'exemple
VIVACITÉJ'ai coupé dans le vif ; et le temps que j'ai passé heureusement avec vous n'avait rien diminué de la vivacité de mes sentiments
VIVACITÉSa vivacité ressemble à la vôtre ; votre esprit dérobait tout, comme vous dites du sien
VIVACITÉJe comprends bien qu'étant seule, vous devez écrire en bien des lieux ; mais, mon enfant, prenez sur nous tous ; ne vous abandonnez point à suivre la vivacité de votre esprit et de votre imagination
VIVACITÉIl lui fut aisé [à Louvois] de connaître la vivacité que j'avais sur les accusations injustes qui vous regardent [M. de Grignan]
VIVANT, ANTESi on le prenait [M. de Béthune, qui avait enlevé une fille d'un couvent], et qu'on lui fît son procès, homme vivant ne le pourrait sauver
VIVEMENTQuanto [Mme de Montespan] et son ami [le roi] sont plus longtemps et plus vivement ensemble qu'ils n'ont jamais été
VIVOTERVous croyez en dire du mal, en disant que cela [le lait] est bon pour faire vivoter une pauvre pulmonique ; vraiment, c'est une grande louange ; et, s'il fait vivoter une mourante, il fera vivre fort agréablement une personne qui se porte bien
VIVREJe dis toujours que, si je pouvais vivre seulement deux cents ans, je deviendrais la plus admirable personne du monde
VIVRENous sommes dans un profond silence.... dans un entier éloignement de toute sorte de nouvelles, et vivant enfin sur nos réflexions
VIVREAu lieu que ce devrait être de l'argent pour vivre, c'est de l'argent pour avoir vécu
VIVREAh ! mon enfant, qu'il est aisé de vivre avec moi !
VIVREIl faut solliciter, il faut se familiariser, il faut vivre avec les vivants
VIVREC'est avoir envie de vivre chrétiennement avec la fortune, que de lui pardonner la conduite qu'elle a eue avec vous
VIVRENous fûmes ensuite chez Mme Colbert, qui est extrêmement civile, et sait très bien vivre
VOCATIONLa petite d'Heudicourt est jolie comme un ange ; elle a été de son chef huit ou dix jours à la cour, toujours pendue au cou du roi ; cette petite avait adouci les esprits par sa jolie présence : c'est la plus belle vocation pour plaire que vous ayez jamais vue ; elle a cinq ans ; elle sait mieux la cour que les vieux courtisans
VOEUVous m'avez réjouie, en me parlant de ces carmélites, dont les trois voeux sont changés en trois choses tout à fait convenables à des filles de Sainte-Thérèse, l'intérêt, l'orgueil et la haine
VOEUSi vous n'êtes fatiguée de ce récit, vous avez une bonne santé ; je fais voeu de n'en faire jamais un si long
VOEUQuand le temps commence à changer, je demeure dans ma chambre.... car autrefois c'était un sot voeu de sortir tous les jours
VOIEEnfin, ma chère fille, me voilà par voie et par chemin, par le plus beau temps du monde
VOIEVoici une lettre toute propre à nous remettre sur les voies, et à reprendre le fil interrompu de notre commerce
VOIEC'est là ma dévotion [résignation à la Providence]... et, si j'étais digne de croire que j'ai une voie toute marquée, je dirais que c'est là la mienne
VOIEIl faut respecter ces chemins peu battus de la Trappe et des Camaldules, et croire que Dieu, qui prend les élus où il lui plaît, leur marque aussi les voies par où il veut les faire marcher
VOILÀVoilà M. de Turenne tué : voilà une consternation générale ; voilà M. le Prince qui court en Allemagne ; voilà la France désolée
VOILÀVoilà Madame à crier, à pleurer [pour la mort de son père]....
VOILÀVoilà qui le brouillera [M. d'Aleth] avec M. votre père [Arnauld d'Andilly]
VOILÀHa, que voilà bien le monde !
VOILÀSi j'avais consulté M. Fagon, il m'y aurait envoyée [aux eaux], et m'y voilà
VOILELa petite du Janet ne me quitta point ; elle a le voile blanc depuis trois jours ; c'est un prodige de ferveur et de vocation
VOILEJe ne sais, ma fille, comment vous pouvez dire que votre humeur est un nuage qui cache l'amitié que vous avez pour moi ; si cela était dans les temps passés, vous avez bien levé ce voile depuis plusieurs années
VOILEJe sens de la pitié et de l'horreur pour eux [les Juifs], et je prie Dieu avec l'Église qu'il leur ôte le voile qui les empêche de voir que Jésus-Christ est venu
VOILEOn voit clair au travers de mes paroles, et je ne veux mettre aucun voile au devant des sentiments que j'ai pour vous
VOILELa flotte, qui était à la voile par un temps admirable
VOILELe roi d'Angleterre est à la voile du 17, et arrivé en Irlande le 19
VOILESi je ne tremblais point toujours sous la main de la Providence, je goûterais à pleines voiles les plaisirs de l'espérance
VOILEUne réconciliation.... que je souhaitais pour la satisfaction et la consolation du père, et en vérité pour l'honneur du fils, et pour pouvoir l'estimer à pleines voiles
VOIRNous avons ri aux larmes de votre madame de la Charce et de Philis, sa fille aînée, âgée de trente-neuf ans ; je la vois d'ici
VOIRPeut-être que ce projet changera, il ne faut point voir de si loin
VOIRComme M. de Grignan doit être parti pour l'assemblée, nous commencerons à voir le jour de votre départ
VOIROn va chez les présidents, chez les conseillers ; en trois jours on voit vingt-deux juges ; on crie, on fait du bruit
VOIRMonsieur [Ch. de Sévigné] se vante d'un rhumatisme, quand il n'est pas devant moi ; car ma présence l'embarrasse, et, comme nous en avons bien vu d'autres ensemble, il ne se plaint qu'à demi
VOIRVous ne verrez rien à votre destinée que lorsque votre famille sera toute ensemble
VOIRNe croyez pas que nous voyions si fort les choses autrement que vous ; tout ce qui touche la gloire se voit assez également par tout pays
VOITUREVotre voiture doit être la litière jusqu'à Roanne, et la rivière jusqu'à Briare
VOITURELe Saint-Esprit vint dans une valise, dit fra Paolo, au concile de Trente ; la députation [aux états de Bretagne] est venue par une lettre de cachet à M. de Rennes ; ces voitures sont également extraordinaires
VOITUREIl [le duc du Lude] sera maréchal de France à la première voiture
VOITUREJe vous souhaite encore un petit M. Laurens [un prédicateur], qu'on dit qui sera placé à la première voiture [à la première nomination d'évêques]
VOITUREJe me trouvai hier chez Mme de Montglas, qui avait reçu une de vos lettres, et Mme de Gouville une autre ; je croyais en trouver une chez moi ; mais je fus trompée dans mon attente, et je jugeai que vous n'aviez pas voulu confondre tant de rares merveilles ; j'en suis bien aise, et je prétends avoir un de ces jours ma voiture à part
VOITUREEt joindre ces quatorze cents francs avec vos mille francs de reste ; vous ferez venir cette petite voiture dans son temps
VOIXIl y a un cardinal vénitien, nommé Barbarigo, évêque de Padoue, qui avait plus de voix qu'il ne lui en fallait au scrutin pour être pape ; mais l'accessit gâta tout
VOIXUn autre conseiller nous a dit que nous avions gagné tout d'une voix : tout d'une voix est une circonstance qui nous a fait plaisir
VOIXDans ces occasions-là les mères n'ont pas beaucoup de voix au chapitre
VOIXLe ton d'aujourd'hui, c'est l'innocence des nommées [dans l'affaire des poisons] et l'horreur du scandale ; peut-être que demain ce sera le contraire ; vous connaissez ces sortes de voix générales
VOLJe voudrais être avec vous ; je n'aime aucun lieu sans vous, et moins la Provence qu'un autre ; c'est un vol [un voyage à Marseille sans Mme de Grignan] que je regretterai
VOLANT, ANTECes sortes d'ennemis volants ou invisibles [les protestants poursuivis lors de la révocation de l'édit de Nantes] donnent des peines infinies.... car ils disparaissent en un moment, et, dès qu'on a le dos tourné, ils ressortent de leurs tanières
VOLANT, ANTEJe trouve un si grand mouvement partout, que le camp volant de Boufflers ne demeurera pas sans rien faire
VOLANT, ANTENous ne voyons pas assez l'abbé Bigorre ; il vous enverra ce soir une belle feuille volante
VOLANT, ANTEVoilà [le sable] la faveur sur quoi l'on bâtit, et voilà la feuille volante à quoi l'on s'attache
VOLANTSongez que vous entendrez dire à votre enfant : J'ai dansé toute la nuit avec Mme de la Fayette, j'ai joué au volant et à mille petits jeux....
VOLÉEOn est au désespoir, on n'a pas un sou, on ne trouve rien à emprunter, les fermiers ne payent point.... jouissez du plaisir d'être présentement le seul homme de votre volée qui puisse se vanter d'avoir du pain
VOLERC'était une folie de prétendre attraper vos lettres, en volant, par les villes où je ne suis qu'un moment
VOLERJ'écrirais jusqu'à demain ; mes pensées, ma plume, mon encre, tout vole
VOLERIEUn continuel malheur et un continuel bonheur [au jeu] n'est pas une chose naturelle ; il n'y a pas longtemps qu'on m'avoua le fredon [trois cartes semblables à certains jeux] ; vous souvient-il de cette volerie ?
VOLONTÉJe ne fais pas sur cela ma volonté
VOLONTÉJe trouve qu'elle doit être louée d'avoir la volonté avec le pouvoir ; car les deux choses sont quasi toujours séparées
VOLONTÉCorbinelli est ravi de ces deux volontés, qu'on trouve si bien en soi, sans qu'il soit besoin de les aller chercher si loin
VOLONTÉSi nous ne suivons cette doctrine [le mystère des desseins de la Providence], nous aurons le déplaisir de voir que, rien dans le monde n'étant quasi dans l'ordre, tout s'y passera contre la volonté de celui qui l'a fait
VOLONTÉJe vous prie de bien remercier M. Tribolet, et de me conserver toutes ses bonnes volontés
VOLTIGERComme les pensées noires voltigent assez dans ces bois ici, j'ai voulu être en peine de vous
VOLTIGERNous voltigeons sur d'autres livres, nous avons un peu retâté de l'Abbadie
VOLUMEPour celle [la lettre] de madame de Chaulnes, c'était un volume, elle ne finissait point
VOLUMEVenez me voir, venez m'ôter la plume des mains... voilà le moyen d'empêcher mes volumes
VOLUMEÉcrivez-moi en petit volume
VOLUMEJe n'aime point votre petit torticolis ; c'est toujours une douleur sensible et importune, quoique en petit volume
VOLUMEJe l'ai vu [le cardinal de Retz] fort possédé de l'envie de vous témoigner en grand volume son amitié, quand il aura payé ses dettes
VOLUMEVous avez eu des temps enragés, et nous aussi ; un froid extrême, et de la neige en grand volume, comme vous savez
VOLUMELe plaisant caractère [de madame de Montbrun] ! toute pleine de sa bonne maison, qu'elle prend depuis le déluge.... M. de Sottenville en grand volume
VOMIRSon mal [de Fouquet] a été des convulsions et des maux de coeur sans pouvoir vomir
VOMIRJ'eus un grand mal de coeur, je craignis les suites, je revins sur mes pas, je vomis beaucoup
VOMISSEMENTElle tomba le dix de ce mois dans des vomissements si extrêmes et si violents que nul remède n'a pu la secourir
VÔTRE (LE) ou VÔTRE (LA)Quand on est fort éloignée, on ne se moque plus des lettres qui commencent par : J'ai reçu la vôtre....
VOUERM. de Luxembourg a été deux jours sans manger ; il avait demandé plusieurs pères jésuites, on les lui a refusés ; il a demandé la Vie des saints, on la lui a donnée : il ne sait, comme vous voyez, à quel saint se vouer
VOULOIRElle [une religieuse] sort quand elle veut ; mais elle ne le veut guère, parce qu'elle a principalement dans la tête de vouloir aller en paradis
VOULOIRM. de Louvois est parti pour voir ce que les ennemis veulent faire : on dit qu'ils en veulent à Maestricht
VOUSQu'elle me parle de vous, et quoi encore ? de vous, et toujours de vous
VOUSJe vous embrasse, très chère petite, et vous baise vos belles joues
VOYAGELes voyages usent le corps, comme les équipages
VOYAGEElle ne songe plus qu'à son grand voyage
VOYAGEDepuis que j'ai écrit ce commencement de lettre, j'ai fait un fort joli voyage ; je partis hier assez matin de Paris, j'allai dîner à Pompone....
VOYAGERCe n'est qu'avec de la sagesse et de la prévoyance qu'on voyage bien
VRAI, AIEC'est la seule personne que j'aie vue, qui exerce, sans contrainte, la vertu de libéralité.... il est vrai qu'elle a vingt-cinq mille écus de rente et qu'à Paris elle n'en dépense pas dix
VRAI, AIEVous me dites trop de bien de mes lettres, ma bonne ; je compte sûrement sur toutes vos tendresses ; il y a longtemps que je dis que vous êtes vraie.... ah ! qu'il y a peu de personnes vraies ! rêvez un peu sur ce mot, vous l'aimerez ; je lui trouve, de la façon que je l'entends, une force au delà de la signification ordinaire
VRAI, AIEIl [M. de Barillon] nous contait.... combien il [Turenne] était vrai
VRAI, AIEVous louez Revel par où je l'ai loué, en disant que je l'avais trouvé vrai et loin de toute vanité
VRAI, AIEJe disais pendant mon grand mal que, si vous eussiez été libre, vous étiez une vraie femme, sachant l'état où j'étais, à vous trouver un beau matin au chevet de mon lit
VRAI, AIEVoilà le vrai temps de commencer la campagne
VRAI, AIEVous trouvez, ce me semble, la cour bien orageuse, vous avez raison d'être étonnée de Mme de S*** ; personne ne sait le vrai de cette disgrâce
VRAI, AIEDès que le roi a su le vrai de l'aventure
VRAI, AIEJe vous envoie un mémoire du vrai de la terre [du Buron]
VRAIMENTVraiment les larmes me vinrent bien aux yeux, en apprenant ce que le roi lui a dit [à Pompone] sur ce sujet [la brillante action du chevalier de Pompone, à Fleurus]
VRAISEMBLABLEVous savez comme Brancas m'aime : il y a trois mois que je n'ai pas appris de ses nouvelles ; cela n'est pas vraisemblable, mais lui, il n'est pas vraisemblable aussi
VRAISEMBLABLEMENTOn ne saurait vous dire avec combien d'esprit tout cet endroit [la révolte du prince de Condé] fut conduit, et quel éclat il [Bourdaloue] donna à son héros, par cette peine intérieure qu'il nous peignit si bien et si vraisemblablement
VRAISEMBLANCEIl y a si peu de vraisemblance à cette conduite, qu'elle ne doit être regardée que comme un aveuglement
VUEJ'avais vu votre chambre chez Mme de Rochebonne ; mais je ne savais pas qu'elle eût une si belle vue
VUEElle avait envie d'être la maîtresse du roi [Charles II] ; elle l'est ; il passe quasi toutes les nuits avec elle à la vue de toute la cour
VUEÀ Pompone.... où ils trouveront cinq garçons tout d'une vue
VUEQui m'aurait fait voir tout d'une vue tout ce que j'ai souffert [dans une maladie], je n'aurais jamais cru y résister, et jour par jour me voilà
VUENous parlerons de vos quittances à la première vue
VUEComme une bonne lettre de change bien acceptée, payable à vue, que je toucherais quand il me plairait
VUEAu reste, ma fille, sachez-moi gré, si vous voulez ; mais je me fis hier saigner du pied, dans la vue de vous plaire
VUEN'est-ce pas Dieu qui a tourné son coeur [de madame de la Sablière].... n'est-ce pas Dieu qui lui donne la vue et le désir d'être à lui ?
VUEVous voyez tout ce qui s'y passe [dans mon coeur], vous découvrez que la plus grande partie de mes actions se fait en vue de vous être bonne à quelque chose
VUEEnfin, ce traité [de morale] est fait pour bien du monde, mais je crois principalement qu'on n'a eu que moi en vue
VUELe grand maréchal de Pologne a écrit au roi, que, s'il voulait faire quelqu'un roi de Pologne, il le servirait de ses forces ; mais que, s'il n'a personne en vue, il lui demande sa protection
VUE....et que M. de Chaulnes lui-même me dit d'accepter à cause des vues qu'il disait qu'il avait pour moi
VUEDites-moi donc un peu sincèrement vos raisons et vos vues pour cet hiver
VUERien n'est égal à l'amitié de cette bonne duchesse [de Chaulnes] pour moi, et aux vues qu'elle a pour me faire plaisir
VUEAyez une vue du Canada [M. de Grignan avait désiré d'être gouverneur du Canada] comme d'un bien qui n'est plus à portée ; M. de Frontenac en est le possesseur
VUEQuand j'aurai passé encore quelques jours à Livry, je reviendrai, pourvu que j'aie la vue de vous attendre
VUEJe vous ai mandé sur cela [le voyage de Mme de Grignan à Vichy] tout ce que j'ai pensé : ou venir ici avec moi, ou rien ; car quinze jours ne feraient que troubler mes eaux par la vue de la séparation
VUEIl faut se faire honneur réciproquement, et croire que chacun dit bien selon son point de vue
VUESa femme [de M. de Chaulnes], fermant la porte à ce point de vue si brillant [l'ambassade à Rome], ne l'ouvrit qu'à la crainte qu'un si grand voyage ne fût malheureux à la vie de son mari
VUEJ'ai prié la Marbeuf de le marier là ; il ne se verra jamais [on ne le verra jamais] d'un si beau point de vue que cette année
VUEIl [Bourdaloue dans son oraison de Condé] a pris le prince dans ses points de vue avantageux
VUEMa fille, notre chapelle s'élève à vue d'oeil ; cela occupe l'abbé et me divertit un peu
VUELa faveur de Mme de Maintenon croît toujours ; celle de Quanto [Mme de Montespan] diminue à vue d'oeil
VUEIl me semble à vue de pays qu'elle [Pauline] serait mille fois mieux là qu'à Aix, où vous n'irez plus
VUEÀ vue de pays on juge bien où tout ceci peut aller
VUEJe ne pourrais pas vivre en repos, si je quittais de vue un seul moment ma chère Providence [si je ne me soumettais pas sans réserve à ses décrets]
VUEJamais il ne fut une telle dissipation [dépense, à Grignan] : on est quelquefois dérangé ; mais de s'abîmer et de s'enfoncer à perte de vue, c'est ce qui ne devrait point arriver
VUENe vous amusez point à écrire des volumes, ni à répondre aux discours à perte de vue que je vous écris dans mon loisir
YLa Provence est mon pays depuis que vous y êtes
YLe roi donne cent mille francs à Brancas pour marier sa fille au duc de Brancas son neveu ; et Brancas y ajoute cent mille écus
YAussitôt qu'il sera temps d'agir, je n'y perdrai pas un seul moment
YLe pauvre M. du Bois [mort], j'y ai un regret extrême
YRien ne peut me distraire de penser à vous ; j'y rapporte toutes choses
YJ'ai le coeur et l'imagination tout remplis de vous [de sa fille] ; je n'y puis penser sans pleurer, et j'y pense toujours
YTous ceux qui la voient [Mme de Grignan], et qui y prennent quelque intérêt
YMes pauvres lettres n'ont de prix que celui que vous y donnez en les lisant comme vous faites
YLe mal de Mme de Chaulnes n'est pas à négliger ; ces eaux y sont bonnes
YIl [le mot caryophyllées] se dit des fleurs de l'oeillet et de toutes celles qui y ressemblent par leur structure
YMauvais, avec la négative,... signifie souvent assez bon, ou même fort bon, selon le ton qu'on y donne
YC'est un homme qui abuse de la parole de Dieu, en y donnant des explications forcées
YJ'achève tous les livres, et vous les commencez ; cela s'ajusterait fort bien si nous étions ensemble.... ah! ma bonne, c'est dommage que nous n'y sommes quelquefois au moins
YMme de Fontevrault fut bénite hier ; MM. les prélats furent un peu fâchés de n'y voir que des tabourets
YJe vois Mme de Villars ; je m'y plais, parce qu'elle entre dans mes sentiments
YMa nièce de Bussy est veuve ; son mari est mort, à l'armée de M. de Schomberg, d'une horrible fièvre ; la maréchale de Schomberg veut que je l'y mène après dîner
ZÈLELe plus violent bouillon de mon zèle serait refroidi par la crainte de vous fâcher

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