L'oeuvre Britannicus de Jean RACINE

Ecrit par Jean RACINE

Date : 1689

Citations de "Britannicus"

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Utilisé pour le motCitation
RÉPANDU, UEQuelques pleurs répandus ont obscurci vos yeux
RÉPANDU, UELa facile bonté, sur son front répandue
RÉPONDREJe réponds d'une paix jurée entre mes mains
RÉPONDRENon, ce n'est plus à vous qu'il faut que j'en réponde [de Néron], Ce n'est plus votre fils, c'est le maître du monde
REPOSER....Les chagrins qu'il [Néron] me cause M'occuperont assez tout le temps qu'il repose
REPRENDREElle a repris sur vous son souverain empire
REPROCHENe doutez point, seigneur, que ce coup ne la frappe ; Qu'en reproches bientôt sa douleur ne s'échappe
RÉSERVEREt ma jeunesse même écarte loin de moi Tous ceux qui dans le coeur me réservent leur foi
RÉSISTERVous résistiez, seigneur, à leur sévérité [des magistrats qui avaient prononcé une sentence de mort]
RÉSISTERLa fortune t'appelle une seconde fois ; Narcisse, voudrais-tu résister à sa voix ?
RESPECTUEUX, EUSEOthon, Sénécion, jeunes voluptueux, Et de tous vos plaisirs flatteurs respectueux
RESPIRERTant qu'il [Britannicus] respirera, je ne vis qu'à demi
RESPIRERQuoi ! vous à qui Néron doit le jour qu'il respire....
RESSEMBLERPour bien faire, Néron n'a qu'à se ressembler
RESSENTIMENTTandis.... Que vos ressentiments se perdront en discours, Il n'en faut point douter, vous vous plaindrez toujours
RETENIREt qui s'honorerait de l'appui d'Agrippine, Lorsque Néron lui-même annonce ma ruine, ....Quand Burrhus à sa porte ose me retenir ?
RETENU, UENon, non, dans leurs discours ils sont [les Romains] plus retenus
RETIRERVous, Narcisse, approchez ; et vous, qu'on se retire
RETOURMon retour va bientôt dissiper vos alarmes
RETOURNERRome, depuis trois ans, par ses soins [de Néron] gouvernée, Au temps de ses consuls croit être retournée
RETROUVERJe le veux, je l'ordonne ; et que la fin du jour Ne le retrouve pas [Pallas] dans Rome ou dans ma cour
RÉUNIONDieux que j'appelle à cette effusion, Venez favoriser notre réunion
RÉVEILQuoi ! tandis que Néron s'abandonne au sommeil, Faut-il que vous veniez attendre son réveil ?
RÉVÉLERDe quel nom cependant pouvons-nous appeler L'attentat que le jour vient de nous révéler ?
RÉVÉLERIl n'est point de secret que le temps ne révèle
RÉVÉRERDe quoi vous plaignez-vous, madame ? on vous révère
REVOIRC'est maintenant [la tragédie de Britannicus] celle des miennes que la cour et le public revoient le plus volontiers
RICHESSEDe Claude en même temps épuisant les richesses, Ma main sous votre nom répandit ses largesses
RIENRemords, crainte, périls, rien ne m'a retenue
ROUVRIRClaude même, lassé de ma plainte éternelle, Éloigna de son fils tous ceux de qui le zèle Pouvait du trône encor lui rouvrir les chemins
RUINEIl faut que sa ruine [de Britannicus] Me délivre à jamais des fureurs d'Agrippine
RUMEURJ'avouerai les rumeurs les plus injurieuses
SACRIFIERCes yeux.... Qui m'ont sacrifié l'empire et l'empereur
SAINT, AINTEEt ne connais-tu pas l'implacable Agrippine ? Mon amour inquiet déjà se l'imagine Qui m'amène Octavie, et d'un oeil enflammé Atteste les saints droits d'un noeud qu'elle a formé
SALAIREN'imputez qu'à Pallas un exil nécessaire ; Son orgueil dès longtemps exigeait ce salaire
SANTÉPar mes ordres trompeurs tout le peuple excité, Du prince déjà mort demandait la santé
SATISFAIREApprochez-vous, Néron, et prenez votre place ; On veut sur vos soupçons que je vous satisfasse
SAVOIRElle [Agrippine] sait son pouvoir, vous savez son courage
SAVOIRDu moins, si je ne sais le secret de lui plaire, Je sais l'art de punir un rival téméraire
SAVOIRNe saurait-il rien voir qu'il n'emprunte vos yeux ?
SCIENCECette défiance Est toujours d'un grand coeur la dernière science
SCIENCEJ'ai vu Burrhus, Sénèque, aigrissant vos soupçons, De l'infidélité vous tracer les leçons, Ravis d'être vaincus dans leur propre science
SECRET, ÈTEVous n'aurez point pour moi de langages secrets
SECRET, ÈTEVos amis et les miens, jusqu'alors si secrets...
SECRETIl n'est point de secrets que le temps ne révèle
SÉDUIRELe sénat fut séduit : une loi moins sévère Mit Claude dans mon lit et Rome à mes genoux
SEINNon, quoi que vous disiez, cet horrible dessein Ne fut jamais, seigneur, conçu dans votre sein
SEINIl s'épanchait en fils qui vient en liberté Dans le sein de sa mère oublier sa fierté
SÉJOURJe me rendrais suspect par un plus long séjour
SELONSelon qu'il [Néron] vous menace ou bien qu'il vous caresse, La cour autour de vous ou s'écarte ou s'empresse
SEMBLERComme toi dans mon coeur il [Néron] sait ce qui se passe ; Que t'en semble, Narcisse ?
SEMERTandis qu'on vous verra d'une voix suppliante Semer ici la plainte et non pas l'épouvante
SENTIRBritannicus le gêne [Néron], Albine, et chaque jour Je sens que je deviens importune à mon tour
SERVIRSoit donc que malgré vous le sort vous ait servie, Soit que...
SERVITUDE[Britannicus] D'une cour qui le fuit pleurant l'ingratitude, Las de votre grandeur et de sa servitude
SERVITUDELeur prompte servitude [des Romains] a fatigué Tibère
SEUL, EULEBritannicus est seul
SEULEMENTJe vous réponds de vous, consentez seulement
SEULEMENTSuis-je leur empereur seulement pour leur plaire ?
SÉVÈREUne loi moins sévère Mit Claude dans mon lit et Rome à mes genoux
SÉVÈRECar je ne croirai pas que, sans me consulter, La sévère Junie ait voulu le flatter
SÉVÉRITÉ[Le sénat] Vous pressait de souscrire à la mort d'un coupable ; Vous résistiez, seigneur, à leur sévérité
SÉVÉRITÉMais, croyez-moi, l'amour est une autre science, Burrhus, et je ferais quelque difficulté D'abaisser jusque-là votre sévérité
SIGNALERHé bien ! je me trompais, Burrhus, dans mes soupçons, Et vous vous signalez par d'illustres leçons
SILENCESa réponse [de Néron] est dictée, et même son silence
SILENCEElle [Rome] se tait du moins ; imitez son silence
SIMPLEBelle sans ornement, dans le simple appareil D'une beauté qu'on vient d'arracher au sommeil
SIMPLE[Ils] Publiaient qu'en mourant Claude, avec sa puissance, M'avait encor laissé sa simple obéissance
SINGULIER, IÈREPour toute ambition, pour vertu singulière, Il excelle à conduire un char dans la carrière
SINISTRELaissez les pleurs, madame, à vos seuls ennemis ; Qu'ils mettent ce malheur au rang des plus sinistres
SOINC'est prendre trop de soin [être trop curieux]
SOLDATJe parlerai, madame, avec la liberté D'un soldat qui sait mal farder la vérité
SOMMEILQuoi ! tandis que Néron s'abandonne au sommeil, Faut-il que vous veniez attendre son réveil ?
SORTIRLa moitié s'épouvante et sort avec des cris
SOUDAIN, AINEOn se tait, et soudain César prend le premier une coupe à la main
SOUFFRIRAh ! je ne puis, Albine, en souffrir la pensée
SOUHAITERNarcisse, c'est assez : je reconnais ce soin, Et ne souhaite pas que vous alliez plus loin
SOULAGERSénèque, dont les soins me devraient soulager
SOULEVERNon, non, il n'ira pas par un lâche attentat Soulever contre lui le peuple et le sénat
SOUMETTRESoit qu'à tant de bienfaits ma mémoire fidèle Lui soumette [à Agrippine] en secret tout ce que je tiens d'elle
SOUMIS, ISESes gardes, son palais, son lit, m'étaient soumis
SOURCEDes larmes d'Octavie on peut tarir la source
SOURD, SOURDEJe fus sourde à la brigue et crus la renommée
SOUSVous n'aviez sous mon nom travaillé que pour vous
SOUSCRIREUn jour, il m'en souvient, le sénat équitable Vous pressait de souscrire à la mort d'un coupable
SOUSCRIREPour faire un choix où vous puissiez souscrire
SOUSTRAIRECésar pour quelque temps s'est soustrait à nos yeux
SOUTENIRUn rang.... Dont je n'ai pu de loin soutenir la clarté
SOUVENIRMon père, il m'en souvient, m'assura de ton zèle
SOUVENIRNe vous souvenez plus qu'il vous ait offensée
SOUVENIRParlez ; ne suis-je plus dans votre souvenir ?
SOUVERAIN, AINE,Elle [Agrippine] a repris sur vous son souverain empire
SPECTACLEIl excelle à conduire un char dans la carrière ;.... à se donner lui-même en spectacle aux Romains
SUBITEMENTAllons subitement Lui demander [à Néron] raison de cet enlèvement
SUCCÉDERMadame, c'est un fils qui succède à son père
SUCCESSEURCes vengeurs trouveront de nouveaux défenseurs, Qui, même après leur mort, auront des successeurs
SUFFIREIl suffit ; comme vous je ressens vos injures
SUFFRAGERome, aussi bien que moi, vous donne son suffrage
SUIVREMais si de vos flatteurs vous suivez la maxime....
SUJET, ETTEVous êtes, comme nous, Sujette à ce pouvoir qu'il [Néron] a reçu de vous
SUJET, ETTELa gloire d'un refus sujet au repentir
SUPRÊMEClaude vous adopta.... Vous appela Néron, et du pouvoir suprême Voulut avant le temps vous faire part lui-même
SURSur le moindre discours qu'on pourra vous redire, Serez-vous toujours prête à partager l'empire ?
SURPRENDRESurprenons, s'il se peut, les secrets de son âme
SURVEILLANT, ANTEJe vois deux surveillants [Sénèque et Burrhus], ses maîtres et les miens, Présider l'un ou l'autre à tous nos entretiens
SUS-ORBITAIRETout m'est suspect ; je crains que tout ne soit séduit
TAIREQuoi ! même vos regards ont appris à se taire
TANTTant de précaution affaiblit votre règne
TÉMOINQue vois-je autour de moi que des amis vendus Qui sont de tous mes pas les témoins assidus ?
TEMPÊTEJe m'assure un port dans la tempête ; Néron m'échappera, si ce frein [Britannicus vivant] ne l'arrête
TEMPSIl n'est point de secrets que le temps ne révèle
TEMPSLes chagrins qu'il me cause M'occuperont assez tout le temps qu'il repose
TEMPSNon, non, le temps n'est plus que Néron, jeune encore, Me renvoyait les voeux d'une cour qui l'adore
TEMPSEt c'est pour m'affranchir de cette dépendance Que.... de temps en temps, j'irrite ses ennuis
TENIRNe tient-il qu'à marquer de cette ignominie Le sang de mes aïeux qui brille dans Junie ?
TENTERJ'ai cent fois, dans le cours de ma gloire passée, Tenté leur patience et ne l'ai point lassée
THÉÂTREIl excelle à conduire un char dans la carrière.... à venir prodiguer sa voix sur un théâtre
TIMIDEJe ne sais si cette négligence, Les ombres, les flambeaux, les cris et le silence, Et le farouche aspect de ses fiers ravisseurs, Relevaient de ses yeux les timides douceurs
TIMONAi-je mis dans sa main le timon de l'État Pour le conduire au gré du peuple et du sénat ?
TIRERJ'appelai de l'exil, je tirai de l'armée Et ce même Sénèque, et ce même Burrhus, Qui depuis....
TITREPrétendez-vous longtemps me cacher l'empereur ? Ne le verrai-je plus qu'à titre d'importune ?
TOMBERIl tombe sur son lit sans chaleur et sans vie
TOMBERJe vois mes honneurs croître, et tomber mon crédit
TOMBERSes yeux.... Verront autour de vous les rois sans diadème, Inconnus dans la foule.... s'honorer d'un regard Que vous aurez sur eux fait tomber au hasard
TOMBERLe coup qu'on m'a prédit va tomber sur ma tête
TOUCHERLa coupe dans ses mains par Narcisse est remplie ; Mais ses lèvres [de Britannicus] à peine en ont touché les bords...
TOUCHERNéron : La soeur vous touche ici beaucoup moins que le frère ; Et pour Britannicus...., -J, unie : Il a su me toucher, Seigneur ; et je n'ai point prétendu m'en cacher
TOUJOURSToujours humble, toujours le imide Néron N'ose-t-il être Auguste et César que de nom ?
TOURMENTQuel tourment de se taire en voyant ce qu'on aime, De l'entendre gémir, de l'affliger soi-même, Lorsque par un regard on peut le consoler !
TOURNERVos yeux, vos tristes yeux Avec de longs soupirs se tournent vers les cieux
TOUT, TOUTETout, s'il [Néron] est généreux, lui prescrit cette loi ; Mais tout, s'il est ingrat, lui parle contre moi
TOUT, TOUTEToute autre [qu'Agrippine] se serait rendue à leur discours
TOUT-PUISSANT et TOUTEPUISSANTEJ'étais de ce grand corps l'âme toute-puissante
TRACEDès que je le pourrai, je reviens sur vos traces
TRACERMais il est des vertus que je lui puis tracer
TRACERJ'ai vu Burrhus, Sénèque, aigrissant vos soupçons, De l'infidélité vous tracer des leçons
TRAFIQUERDes amis vendus.... Qui, choisis par Néron pour ce commerce infâme, Trafiquent avec lui des secrets de mon âme
TRAHIRJe crois qu'à mon exemple, impuissant à trahir, Il hait à coeur ouvert ou cesse de haïr
TRAHIRVous m'avez de César confié la jeunesse.... Mais vous avais-je fait serment de le trahir ?
TRAÎNÉ, ÉEDe mille affreux soldats Junie environnée S'est vue en ce palais indignement traînée
TRAITEMENTMais je garde à ce prince un traitement plus doux
TRAMEREt la main de Pallas trame tous ces complots
TRANCHEREt le fer est moins prompt à trancher une vie Que le nouveau poison que sa main me confie
TRANQUILLITÉJe la voudrais haïr avec tranquillité
TRAVAILLERVoici celle de mes tragédies que je puis dire que j'ai le plus travaillée ; cependant j'avoue que le succès ne répondit pas d'abord à mes espérances
TRAVAILLERVous n'aviez sous mon nom travaillé que pour vous
TRAVERSSes yeux mouillés de larmes Qui brillaient au travers des flambeaux et des armes
TRAVERSERD'une odieuse cour j'ai traversé la presse
TRAVERSERAinsi par le destin nos voeux sont traversés
TREMBLERMon génie étonné tremble devant le sien
TRÉSORCes trésors dont le ciel voulut vous embellir, Les avez-vous reçus pour les ensevelir ?
TRIOMPHEEt si je m'en croyais, ce triomphe indiscret Serait bientôt suivi d'un éternel regret
TRIOMPHERElle [Agrippine] se hâte trop, Burrhus, de triompher
TRISTEIl se déguise en vain : je lis sur son visage Des fiers Domitius l'humeur triste et sauvage
TRISTEAh ! quittez d'un censeur la triste diligence
TRISTEPlût au ciel.... Qu'il ne m'eût pas donné par ce triste attentat Un gage trop certain des malheurs de l'État
TRÔNESur son trône avec lui j'allais prendre ma place.... L'ingrat [Néron].... Se leva par avance, et, courant m'embrasser, Il m'écarta du trône où je m'allais placer
TROPVous le savez trop bien : jamais, sans ses avis, Claude qu'il gouvernait n'eût adopté mon fils
TROUVERRome.... Fussent-ils innocents, leur trouvera des crimes
TROUVERJe trouvais mes regards trop pleins de ma douleur
TUTELLEVous verrons-nous toujours trembler sous sa tutelle [d'Agrippine] ?
TYRANSes yeux indifférents [de Néron] ont déjà la constance D'un tyran dans le crime endurci dès l'enfance
TYRANNIEToujours la tyrannie a d'heureuses prémices
UN, UNEDéjà par une porte au public moins connue L'un et l'autre consul vous avaient prévenue
USAGEVous avez vu cent fois nos soldats en courroux Porter en murmurant leurs aigles devant vous [Agrippine] ; Honteux de rabaisser par cet indigne usage Les héros dont encore elles portent l'image
USAGEMais ceux qui de la cour ont un plus long usage, Sur les yeux de César composent leur visage
VAINCU, UEDe ce même Pallas j'implorai le secours : Claude vous adopta vaincu par ses discours
VENDREEt tu peux concevoir Que je lui vendrai cher le plaisir de la voir
VENDREQuoi qu'il en soit, Narcisse, on me vend tous les jours
VENDU, UEQue vois-je autour de moi que des amis vendus, Qui sont de tous mes pas les témoins assidus....
VENGEUR, GERESSEBritannicus mourant excitera le zèle De ses amis, tout prêts à prendre sa querelle ; Ces vengeurs trouveront de nouveaux défenseurs Qui, même après leur mort, auront des successeurs
VENIRVenez sauver César de sa propre fureur
VENIRD'où vient qu'en m'écoutant, vos yeux, vos tristes yeux Avec de longs regards se tournent vers les cieux ?
VÉRITABLEMais que son amitié soit véritable ou feinte
VÉRITÉJe répondrai, madame, avec la liberté D'un soldat qui sait mal farder la vérité
VERSÉ, ÉELes grâces, les honneurs par moi seule versés
VESTALESeigneur, j'irai remplir le nombre des vestales
VIEIl tombe sur son lit sans chaleur et sans vie
VIEILLIRVous dont j'ai pu laisser vieillir l'ambition Dans les honneurs obscurs de quelque légion
VIEILLISSANT, ANTEEnfin, Néron naissant A toutes les vertus d'Auguste vieillissant
VIERGEIls la mènent au temple, où depuis tant d'années Au culte des autels nos vierges destinées Gardent fidèlement le dépôt précieux Du feu toujours ardent qui brûle pour nos dieux
VIOLENCEHé bien ! de leur amour tu vois la violence
VISAGEIl se déguise en vain : je lis sur son visage Des fiers Domitius l'humeur triste et sauvage
VISAGELeur sombre inimitié [des Romains] ne fuit point mon visage
VISAGEMais ceux qui de la cour ont un plus long usage, Sur les yeux de César composent leur visage
VISAGEVous vous troublez, madame, et changez de visage
VOICIVoilà tous mes forfaits ; en voici le salaire....
VOILÀAh ! n'en voilà que trop ! c'est trop me faire entendre, Madame, mon bonheur, mon crime, vos bontés
VOILELorsqu'il se reposait sur moi de tout l'État, Que mon ordre au palais assemblait le sénat, Et que derrière un voile, invisible et présente, J'étais de ce grand corps l'âme toute-puissante
VOIRJunie.... S'est vue en ce palais indignement traînée
VOIXJ'ai voulu lui parler, et ma voix s'est perdue
VOIXLa fortune t'appelle une seconde fois ; Narcisse, voudrais-tu résister à sa voix ?
VOIXParmi tant de beautés qui briguèrent son choix [de Claude], Qui de ses affranchis mendièrent les voix
VOIXVous-même vous m'avez avoué mille fois Que Rome le louait [Néron] d'une commune voix
VOLERLe peuple cependant, que ce spectacle étonne, Vole de toutes parts, se presse, l'environne
VOLERJe vois voler partout les coeurs à mon passage
VOLONTÉLe sénat chaque jour et le peuple, irrités De s'ouïr par ma voix dicter vos volontés
VOLUPTUEUX, EUSEOthon, Sénécion, jeunes voluptueux
VOTREQuoiqu'il soit votre fils et même votre ouvrage, Il est votre empereur
VOUSAgrippine : Britannicus est mort : je reconnais les coups ; Je connais l'assassin. - Néron : Et qui, madame ? - Agrippine : Vous
VRAI, AIEIl commence, il est vrai, par où finit Auguste ; Mais crains que, l'avenir détruisant le passé, Il ne finisse ainsi qu'Auguste a commencé
VUEJ'ai détourné ma vue Des malheurs qui dès lors me furent annoncés

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