L'oeuvre Les femmes savantes de Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE
Ecrit par Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE
Date : 1672
Citations de "Les femmes savantes"
Utilisé pour le mot | Citation |
TOUR | Vous avez le tour libre et le beau choix des mots |
TOURBILLON | Un monde près de nous a passé tout du long, Est chu tout au travers de notre tourbillon |
TOUSSER | Quand sur une personne on prétend se régler, C'est par les beaux côtés qu'il lui faut ressembler, Et ce n'est point du tout la prendre pour modèle, Ma soeur, que de tousser et de cracher comme elle |
TOUT, TOUTE | Et je veux nous venger, toutes tant que nous sommes, De cette indigne classe où nous rangent les hommes |
TOUT, TOUTE | J'aime avec tout moi-même ; et l'amour qu'on me donne En veut, je le confesse, à toute la personne |
TOUT, TOUTE | Et, traitant de mépris les sens et la matière, à l'esprit, comme nous, donnez-vous tout entière |
TRAIT | Ceci n'est point du tout un trait d'esprit, madame, Et c'est un pur aveu de ce que j'ai dans l'âme |
TRAITER | Et, traitant de mépris les sens et la matière, à l'esprit comme nous donnez-vous tout entière |
TRANCHER | Qu'il ne fait pas bien sûr, à vous le trancher net, D'épouser une fille en dépit qu'elle en ait |
TRAVERS | Apprenez, mon ami, que c'est une sottise De se venir jeter au travers d'un discours |
TROUSSEAU | Les leurs [femmes de nos aïeux] ne lisaient point, mais elles vivaient bien ; Leurs ménages étaient tout leur docte entretien, Et leurs livres un dé, du fil et des aiguilles Dont elles travaillaient au trousseau de leurs filles |
TRUCHEMAN ou TRUCHEMENT | Contentez-vous des yeux pour vos seuls truchements |
TYMPANISER | Je n'aime point céans tous vos gens à latin, Et principalement ce monsieur Trissotin : C'est lui qui, dans des vers, vous a tympanisées ; Tous les propos qu'il tient sont des billevesées |
USER | Rien n'use tant l'ardeur de ce feu qui nous lie Que le fâcheux besoin des choses de la vie |
VALOIR | Je vaux bien que de moi l'on fasse plus de cas ; Et je baise les mains à qui ne me veut pas |
VAQUER | Et bien vous prend, ma soeur, que son noble génie N'ait pas vaqué toujours à la philosophie |
VEAU | Il semble à trois gredins dans leur petit cerveau, Que, pour être imprimés et reliés en veau, Les voilà, dans l'État, d'importantes personnes |
VERRE | Bien lui prend de n'être pas de verre [un valet qui se laisse tomber] |
VERS | Voici de petits vers pour de jeunes amants |
VIANDE | Ma foi, si vous songez à nourrir votre esprit, C'est de viande bien creuse, à ce que chacun dit |
VIDE | Je m'accommode assez, pour moi, des petits corps ; Mais le vide à souffrir me semble difficile |
VILLAGEOIS, OISE | Quelle âme villageoise ! |
VISION | Ma foi, ma chère soeur, visions toutes claires ! De ces chimères-là vous devez vous défaire |
VIVRE | Je vis de bonne soupe, et non de beau langage |
VOILE | Henriette entre nous est un amusement, Un voile ingénieux, un prétexte, mon frère, à couvrir d'autres feux dont je sais le mystère |
VOIR | Parlons à votre femme, et voyons à la rendre Favorable.... |
VOIR | Je lui ferai bien voir à qui il se joue, à qui il a affaire, je lui ferai bien connaître, je lui apprendrai bien.... Et, pour prendre un époux, Je vous ferai bien voir que c'est à votre père Qu'il vous faut obéir, non pas à votre mère |
VOIR | Vadius : Je te défie en vers, prose, grec et latin. - Trissotin : Eh bien ! nous nous verrons seul à seul chez Barbin |
VOULOIR | Je me veux mal de mort d'être de votre race |
VOUS | Aspirez aux clartés qui sont dans la famille, Et vous rendez sensible aux charmantes douceurs.... |
VULGAIRE | À tous événements le sage est préparé ; Guéri par la raison des faiblesses vulgaires, Il se met au-dessus de ces sortes d'affaires |
VULGAIRE | Et de vous marier vous osez faire fête ? Ce vulgaire dessein vous peut monter en tête ? |
Y | Vadius : Oui, oui, je te renvoie à l'auteur des satires. - Trissotin : Je t'y renvoie aussi |