L'oeuvre L'étourdi, ou Les contretemps de Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE

Ecrit par Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE

Date : 1655

Citations de "L'étourdi, ou Les contretemps"

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Utilisé pour le motCitation
PAYEREt l'on m'a mis en main une bague à la mode, Qu'après vous payerez, si cela l'accommode
PAYERCependant on trouve la dans Molière : Fût-ce mon propre frère, il me la payerait
PAYERCertes, vous faites rage, et payez aujourd'hui D'un jugement très rare et d'un bonheur extrême
PÉCOREVous ne serez jamais qu'une pauvre pécore
PENARDMa foi ! j'en suis d'avis, que ces penards chagrins Nous viennent étourdir de leurs contes badins
PERDREMonsieur, j'ai perdu temps, votre homme se dédit
PERDU, UEMa foi ! sans moi, l'argent était perdu pour lui
PESTELa peste le.... La peste soit la bête !
PIQUÉ, ÉEPour mettre en mon pouvoir certaine Égyptienne Dont j'ai l'âme piquée, et qu'il faut que j'obtienne
PIQUERApprends-moi le sujet qui contre moi te pique
PIQUETJe ne sais si souvent vous jouez au piquet ; Mais au moins faites-vous des écarts admirables
PITIÉPour vous elle est de flamme. - Elle ! - Et vous aime tant, Que c'est grande pitié
PITOYABLE....Allez, je vous fais grâce, Je jette encore un oeil pitoyable sur vous
PLAISIRUne histoire à plaisir, un conte dont Lélie A voulu détourner le rachat de Célie
PLATOui, je vais te servir d'un plat de ma façon
PLUSAinsi cette phrase est incorrecte : Vous avez plus faim que vous ne pensez pas
PLUSMais je vais employer mes efforts plus puissants, Remuer terre et ciel, m'y prendre de tous sens....
POINTEPoint d'affaire, il poursuit sa pointe jusqu'au bout
POISSur les morceaux touchés de sa main délicate Ou mordus de ses dents, vous étendiez la patte.... Et les avaliez tous ainsi que des pois gris
PORTE-RESPECTFoin ! que n'ai-je avec moi pris mon porte-respect !
POURJe suis auprès de lui gagé pour serviteur, Vous me voudriez encor payer pour précepteur
POURSUIVREPourtant je veux poursuivre, et, malgré tous ses coups, Voir qui l'emportera de ce diable ou de nous
POUSSERMoquez-vous des sermons d'un vieux barbon de père ; Poussez votre bidet, vous dis-je, et laissez faire
POUVOIRIl n'est plus en pouvoir de me faire du mal
PRÉJUDICECet autre objet.... Au mariage encor peut porter préjudice
PREMIER, IÈREEt, l'achat fait, ma bague est la marque choisie Sur laquelle au premier il doit livrer Célie
PREMIER, IÈREEt là, premier que lui, si nous faisons la prise, Il aura fait pour nous les frais de l'entreprise
PROFANÉ, ÉEJ'aime fort la beauté qui n'est point profanée, Et ne veux point brûler pour une abandonnée
PROIEJe pourrai bien tantôt lui souffler cette proie
PROMPTITUDEMais votre promptitude [injures dites] est de mauvaise grâce
PROPOSERLe père.... Donne à cet hyménée un plein consentement, Et, pour mettre une joie entière en sa famille, Pour le nouvel Horace a proposé sa fille
PROUJ'ai prou de ma frayeur en cette conjoncture
PRUNELLEVous n'avez toujours fait qu'avoir les yeux sur elle. Rouge, tout interdit, jouant de la prunelle
QUARTIl se ferait fesser pour moins d'un quart d'écu
QUARTAINESi vous y manquez, votre fièvre quartaine !
QUARTIERQue son bien la plupart n'est point en ces quartiers
QUEVoilà, voilà que c'est de ne voir pas Jeannette, Et d'avoir en tout temps une langue indiscrète
QUEMais quoi ! que feras-tu que de l'eau toute claire ?
QUEL'argent dans une bourse entre agréablement ; Mais, le terme venu que nous devons le rendre, C'est lors que les douleurs commencent à nous prendre
QUELQUETu te vas emporter d'un courroux sans égal. - Moi, monsieur ? quelque sot ! la colère fait mal
QUÊTESi bien qu'à votre quête ayant perdu mes peines
QUIJ'ai conçu, digéré, produit un stratagème Devant qui tous les tiens, dont tu fais tant de cas, Doivent sans contredit mettre pavillon bas
QUISans ce trait falot Un homme l'emmenait, qui s'est trouvé fort sot
RElle n'est pas fort bonne, et vous devriez tâcher....
RÂBLELes coups sur votre râble assenés avec joie
RACCROCHEREnfin je vous raccroche, Mon argent bien aimé, rentrez dedans ma poche
RAFFINÉ, ÉEIl fallait, en effet, être bien raffiné !
RAGECertes, vous faites rage, et payez aujourd'hui D'un jugement très rare et d'un bonheur extrême
RAISONVous serez toujours.... un esprit chaussé tout à rebours, Une raison malade et toujours en débauche
RAMASSERLorsque, me ramassant tout entier en moi-même, J'ai conçu, digéré, produit un stratagème Devant qui tous les tiens, dont tu fais tant de cas, Doivent sans contredit, mettre pavillon bas
REBOURSTout ce que vous avez été durant vos jours, C'est-à-dire un esprit chaussé tout à rebours
RECONNAÎTREMais puisqu'on reconnaît si mal mes bons offices
RECORSD'abord il a chargé si bien sur les recors, Qui sont gens d'ordinaire à craindre pour leur corps, Qu'à l'heure que je parle ils sont encore en fuite
REÇUJe crois qu'il serait à propos Qu'il me fît de sa main un reçu de deux mots
RÉGALERMais pour vous régaler Du souci qui pour elle ici vous inquiète, Elle vous fait présent de cette cassolette
RELIERRelier tant de fois ce qu'un brouillon dénoue, C'est trop de patience
REMUERMais je veux employer mes efforts plus puissants, Remuer terre et ciel, m'y prendre de tous sens
REMUERIl ne sera pas dit qu'en un fait qui me touche Je ne me sois non plus remué qu'une souche
RENCONTREOn est venu lui dire.... Que les ouvriers qui sont après son édifice.... Avaient fait par hasard rencontre d'un trésor
REPAÎTREMais, seigneur Trufaldin, songez-vous que peut-être Ce monsieur l'étranger a besoin de repaître ?
RÉSOUDREEt comme pour résoudre avec votre maîtresse Des biais qu'on doit prendre à terminer vos voeux, Je voulais en secret vous aboucher tous deux
RETIRERSavez-vous combien il retire de cette ferme ? Je connais des marchands, et puis bien vous promettre D'en retirer l'argent qu'elle [une esclave] pourra coûter
REVENIRToujours de ma colère on me voit revenir
REVERSN'allez pas.... Donner de vos revers au projet que je tente
RIENTu n'as pas sujet de rien appréhender
RISIBLEMENTD'abord leurs escoffions ont volé par la place, Et, laissant voir à nu deux têtes sans cheveux, Ont rendu le combat risiblement affreux
ROBINVous êtes un plaisant Robin, se dit par mépris à un homme, Oh ! les plaisants Robins, qui pensent me surprendre !
ROCHEEt son coeur, croyez-moi, n'est point roche après tout
ROIJe sais.... Qu'on te peut appeler le roi des serviteurs
ROMPREJe sais un sûr moyen Pour rompre cet achat où tu pousses si bien
ROMPREJe m'en vais réparer l'erreur que j'ai commise, Et, dès ce même pas, rompre mon entreprise
SANSSans que mon bon génie au devant m'a poussé, Déjà tout mon bonheur eut été renversé
SATISFAIT, AITEJe suis mal satisfait de mon fils
SEMONDREDe peur que cet objet, qui le rend hypocondre, à faire un vilain coup ne me l'allât semondre
SERPENTLangue de serpent, fertile en impostures, Vous osez sur Célie attacher vos morsures
SIEt je suis en suspens si, pour me l'acquérir, Aux extrêmes moyens je ne dois point courir
SIEN, SIENNEMais surtout fais si bien, Qu'elle garde toujours l'ardeur de me voir sien
SOLENNITÉQuand on ne prend en en dot que la seule beauté, Le remords est bien près de la solennité
SONGERMascarille : C'est une faible ruse ; J'en songeais une.... - Lélie : Et quelle ?
SORTESans bruit ; ne faisons rien que de la bonne sorte
SORTIRSortant d'un embarras, nous entrons dans un autre
SOT, OTTEMoi, monsieur ! quelque sot : la colère fait mal
SOT, OTTESans ce trait fallot Un homme l'emmenait, qui s'est trouvé fort sot
SOT, OTTESi bien donc qu'elle est sotte de vous
SOUFFLERJe pourrai bien tantôt lui souffler cette proie
SOUPÇONDe nos faux monnoyeurs l'insupportable audace Pullule en cet État d'une telle façon, Qu'on ne reçoit plus rien qui soit hors de soupçon
SOUSAnselme, instruit de l'artifice, M'a repris maintenant tout ce qu'il nous prêtait, Sous couleur de changer de l'or que l'on doutait
STRATAGÈMEMe ramassant tout entier en moi-même, J'ai conçu, digéré, produit un stratagème, Devant qui tous les tiens, dont tu fais tant de cas, Doivent, sans contredit, mettre pavillon bas
SUBTILITÉOn dira que je cède à la difficulté, Que je me trouve à bout de ma subtilité
SUCRÉ, ÉEElle fait la sucrée et veut passer pour prude
SUERMalgré le froid, je sue encor de mes efforts
SUPERCHERIEM'aurait-on joué pièce et fait supercherie ?
SUSLélie : Je te suivrai partout pour savoir ce mystère. - Mascarille : Oui ? sus donc, préparez vos jambes à bien faire
SUSPENSJe suis en suspens si.... Aux extrêmes moyens je ne dois point courir
TALONJ'entends venir des gens qui sont sur nos talons
TALONNERQue faites-vous dehors, et quel soin vous talonne, Vous à qui je défends de parler à personne ?
TARARELélie : S'il faut pour l'obtenir que tes genoux j'embrasse, Vois-moi.... - Mascarille : Tarare !
TEMPSMonsieur, j'ai perdu temps, votre homme se dédit
TENDREC'est me faire une plaie au plus tendre de l'âme
TENIRParmi ces louis.... J'en ai, sans y penser, mêlé que je tiens faux
TENU, NUEJe vous suis bien tenu de ce soin obligeant, Qui m'épargne un grand trouble et me rend mon argent
TIRERSa grâce et sa vertu sont de douces amorces, Qui, pour tirer les coeurs, ont d'incroyables forces
TIRERVous êtes de l'humeur de ces amis d'épée Que l'on trouve toujours plus prompts à dégainer Qu'à tirer un teston, s'il fallait le donner
TIRERNous sommes découverts, tirons de ce côté
TIRERTirez, tirez, vous dis-je, ou bien je vous assomme
TOMBERÀ qui la bourse ? - Oh ! dieux ! elle m'était tombée
TORRENTEt que c'est battre l'eau de prétendre arrêter Ce torrent effréné, qui de tes artifices Renverse en un moment les plus beaux édifices
TÔTQui tôt ensevelit, bien souvent assassine
TOUCHERApprenez qu'il n'est rien qui blesse un noble coeur Comme quand il peut voir qu'on le touche en l'honneur
TOUT, TOUTELe bon homme, tout vieux, chérit fort la lumière
TRAITJe m'en vais là dedans donner le premier trait
TRAITJe m'en vais sans obstacle, avec des traits de flamme, Peindre à cette beauté les tourments de mon âme
TRAITMon drôle assurément leur jouera quelque trait
TRÉPASSÉ, ÉEJe vous le garantis trépassé comme il faut
TRÉPASSÉ, ÉELas ! pour un trépassé vous êtes bien gaillard !
TRÉPASSERQuoi ! j'aurais trépassé sans m'en apercevoir ?
TRÉSOROn est venu lui dire.... Que les ouvriers qui sont après son édifice, Parmi les fondements qu'ils en jettent encor, Avaient fait par hasard rencontre d'un trésor
TRÊVEHé ! trêve de douceurs
TRIQUETRACPuis, outre tout cela, vous faisiez sous la table Un bruit, un triquetrac de pieds insupportable
TROISEt trois : Quand nous serons à dix, nous ferons une croix
TROPTu m'obliges par trop avec cette nouvelle : Va, je reconnaîtrai ce service fidèle
TUTon maître te fait signe, et veut parler à toi
TUPourrais-tu te résoudre à me quitter ainsi ?
UN, UNE.... ce bon apôtre Qui veut m'en donner d'une et m'en jouer d'une autre
VAISSEAUTâchons à ce progrès que le reste réponde ; Et, de peur de trouver dans le port un écueil, Conduisons le vaisseau de la main et de l'oeil
VENTCourage, mon garçon ! tout heur nous accompagne : Mettons flamberge au vent, et bravoure en campagne
VERTUPlus l'obstacle est puissant, plus on reçoit de gloire ; Et les difficultés dont on est combattu Sont les dames d'atour qui parent la vertu
VIDERVidons, vidons sur l'heure
VISAGEOui, vraiment, ce visage est encor fort mettable
VISIÈREVous savez que sa bile assez souvent s'aigrit, Qu'il peste contre vous d'une belle manière, Quand vos déportements lui blessent la visière
VIVRECe grand et rare effet d'une imaginative Qui ne cède en vigueur à personne qui vive
VOICIMais les voici venir
VOILÀHé bien ! ne voilà pas mon enragé de maître !
VOILÀVoilà, voilà que c'est de ne voir pas Jeannette
VOIRQue vois-je ? mon rival et Trufaldin ensemble !
VOLERÔ Dieu ! la belle proie à tirer en volant !...
VOLONTÉComme il a volonté.... De me déterminer à l'hymen d'Hippolyte
VÔTRE (LE) ou VÔTRE (LA)Monsieur, je suis tout vôtre
VOUERLélie : Las ! si de ton secours ta colère me prive, à quel saint me vouerai-je ? - Mascarille : Au grand diable d'enfer
VOULOIRMais le mal c'est.... que monsieur votre père Est un autre vilain qui ne vous laisse pas, Comme vous voudriez bien, manier ses ducats
VU, UEAu reste, mon amour, quand je l'ai fait paraître, N'a point été mal vu des yeux qui l'ont fait naître

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