L'oeuvre Chroniques de Jean FROISSART

Ecrit par Jean FROISSART

Date : 1369-1384

Citations de "Chroniques"

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FLEURToute la fleur de Gascogne, chevaliers et escuyers estoient pris
FLEUREn la compagnie de l'amiral avoit grand foison de bonnes gens d'armes, toute fleur de chevalerie et d'escuierie
FLEURIRPour embelir et fleurir sa mauvaiseté et retraire la roine en Angleterre, et remettre en son danger [pouvoir] et du roi son mari [Édouard II, Isabelle]
FLORINIl [le comte de Flandre] pouvoit tous les ans avoir six ou sept mille florins de profit
FLOTTEAdonc demanda le roi : Dites-moi, chevauchent-ils tous en flotte ? - Nennil, sire, ils sont en deux batailles
FLOTTERIls [les Anglois] s'en vinrent tous flottant [naviguant le long] les bandes de Normandie et querant leurs aventures
FOIESi trouvoient ces chevaliers et escuyers d'Angleterre les vins ardents et forts, qui leur rompoient les testes.... et leur ardoient les foyes et les poumons
FOINC'est à entendre que ils [les serfs anglois] doivent.... par servage, les faings faner et mettre à l'hostel
FOIREEt moult souvant par trop boire.... ils avoient la foire
FOISUne fois perdoient, le plus gagnoient [ils perdaient quelquefois et le plus souvent gagnaient]
FOISMais allez ailleurs impetrer benefice, car de mon heritage vous n'aurez nient, et une fois pour toutes je vous le defends
FOISCe croquart chevauchoit une fois un jeune coursier fort embridé
FOISAu voir dire et raconter, c'estoit grand'merveille de ce qu'ils faisoient [les pillards en campagne] ; ils espioient, telle fois estoit, et bien souvent, une bonne ville ou un bon chastel, une journée ou deux loin ; et puis s'assembloient vingt ou trente brigands....
FOISEt firent si grand bruit de corner de leurs grands cors, tout à une fois, et de huer après, tout à une voix, que....
FOISSi maintenant se partent à bon marché de nous, une autre fois retourneront-ils par autre parti en nos mains ; si payeront lors une fois pour toutes
FOISONLà put on voir d'une part et d'autre belles envayes, belles rescousses, beaux faits d'armes et belles prouesses grand foison
FOISONNERLa cité de Poitiers est grand et esparse et n'estoit mie adonc foisonnée de gens
FOLIEIl [Robert Salle] descendit [de son cheval], dont il fit folie [il eut tort]
FONDOn peignoit les masts des nefs du fond jusques au comble
FONDEt puisque vous l'avez juré, tenez vostre parole, car, quoi qu'il me couste, j'en saurai le fond et qui peut avoir revelé mes secrets
FONDATIONJe le vous dirai pour mieux venir à la fondation de ma matiere
FONDREEt ils estoient si foibles et si fondus et si affamés [leurs chevaux] qu'à peine pouvoient ils aller avant
FONDRE.... Et que toute fondoit en larmes et en pleurs [Isabelle]
FONDREVous devez savoir que le roi de France avoit grand angoisse au coeur, quand il veoit ses gens ainsi deconfire et fondre l'un sur l'autre par une poignée de gens que les Anglois estoient
FORCETant fut cil assaut continué et pourmené, que les Anglois entrerent de force et de fait dedans le chastel
FORCELà furent [les chevaliers gardiens d'Ypre] assaillis roidement et reculés contreval la rue, car la force n'estoit pas la leur [ils n'étaient pas en force]
FORCELe comte de Flandre manda ouvriers à force
FORCEEn toute Gascogne on ne trouveroit pas son pareil de force de membres
FORCLOREEt ses compagnons qui hors estoient forclos [du château], presque tous morts
FORFAIRESi leur [aux moines de Cîteaux] tourna à grand contraire, quoique le comte de Boukinghen fist faire un ban, que sur la terre nul ne forfesist à l'abbaye ni de feu ni d'autre chose
FORFAIRECelle garda tres mal son mariage [la première femme de Charles le Bel] et se forfit
FORFAIREL'autre raison si estoit que, s'il fut ainsi que li comte de Monfort y eust aucun droit, si l'avoit-il forfait par deux raisons
FORFAITLà entre deux furent traitées les delivrances du comte de Kenfort et de ses compagnons, etc.... parmi tout encore que [moyennant que] toute la terre de Pierregord demeureroit trois ans en paix, mais bien se pouvoient armer les chevaliers et escuyers de cette terre sans forfait ; mais on ne pouvoit prendre ni ardoir, ni piller nulle chose en ladite comté
FORGEJe, Jean Froissart.... me suis de nouveau reveillé et entré dedans ma forge pour ouvrer et forger en la haute et noble matiere de laquelle du temps passé je me suis ensoigné
FORGERTaisez-vous ; on forge en France les florins de quoi vous serez payés
FORMEIl fit venir avant un clerc ; et eux deux enfermés en une chambre tant seulement, prit le duc une feuille de papier de la grand forme
FORMEQuand nous y fusmes venus [aux portes], nous n'y trouvames autre garde que un savetier qui mettoit à point ses formes et ses rivets
FORS[Pays] durement pauvre de toutes choses fors que de bestes
FORSLe roi d'Angleterre qui estoit alors en la fleur de sa jeunesse, et qui ne desiroit fors à trouver les armes et ses ennemis
FORT, ORTEOn nous avoit informés que, si vous aviez mille lances, vous seriez forts assez pour combattre les Anglois ; je me fais fort que vous en avez bien mille et plus
FORT, ORTEEt jurerent à estre bons Anglois, de ce jour en avant, tant que le roi d'Angleterre ou personne forte de par lui les voudroit ou pourroit tenir en paix devers les François
FORTEMENTIls estoient si forment obligés envers le roi de France que....
FORTIFIEREt estoit l'intention des Anglois que.... ils detruiroient toute Escosse pour la cause de ce que ils s'estoient fortifiés en celle saison des François [les avaient pris pour auxiliaires]
FORTUNESi j'estois pris ou arresté par aucun cas de fortune
FORTUNELeurs vaisseaux eurent si grand fortune sur mer.... que plusieurs de leurs nefs furent peries....
FORTUNE[Le sire de l'Esparre] eut une fortune de vent sur mer qui le bouta en la mer d'Espaigne
FORTUNÉ, ÉELe jeune roi Edouard qui tant a esté heureux et fortuné en armes
FOSSOYEREt vinrent en la ville de Haspre, qui lors estoit une bonne ville et grosse et bien fossoyée, mais point n'estoit fermée
FOUDROYEREt en cheminant et allant, ils [les serfs révoltés] abattoient et foudroyoient, ainsi que une tempeste, maisons de avocats et de procureurs de la cour du roi et de l'archevesque
FOULEREt dedans deux ans ou trois, quand ils [les gens du duc d'Anjou] seroient foulés, lassés et tannés, il [Charles de Duras] les combattroit à son avantage
FOULONLe comte de Flandre fit decoller mechans gens, tels que foulons et tisserands qui avoient mis à mort ses chevaliers
FOUREt descendoit si grant chaleur du ciel, que proprement il estoit avis à ceux qui estoient en leurs armures, qu'ils fussent en un four
FOURNIER, IÈREQuand les fourniers avoient cuit, il convenoit garder leurs maisons à force de gens ; autrement le menu peuple, qui mouroit de faim, eust efforcé les lieux
FOURRAGEREt vinrent loger en un beau pré, où ils trouverent assez à fourrager pour leurs chevaux
FOURRAGEREt alloient par outre la riviere de leur coté fourrager, et ramenoient souvent grand proie
FOURRAGEURQuand ils [les Anglais] se veoient plus forts que les François fourrageurs, ils leur couroient sus, et les meshaignoient et occioient
FOURREAUÀ ces mots dit messire Pierre de Craon en tirant son espée hors du fuerre : à mort, à mort Cliçon ! si vous faut mourir
FOURRIERLes fourriers avoient moult de peine en querant vivres et fourrages pour les chevaux
FRAIS, FRAÎCHEIl entra en sa chambre et la trouva jonchée de verdure, et les parois d'environ couvertes de verds rameaux pour y faire plus frais
FRAIS, FRAÎCHEAvec ce qu'il est hiver et qu'il fait frais et mauvais chevaucher
FRANCLes tresoriers appareillerent tout l'argent [10000 francs demandés par le duc de Berry] en couronnes d'or et en francs de France, et fut mise la finance en quatre petits sommiers
FRANC, FRANCHEEt demeura la bonne cité de Tournay franche et entiere, qui avoit esté en tres grand peril [le siége était levé]
FRANC, FRANCHEQuand ceux du franc [le franc, canton de Bruges qui avait des franchises] entendirent que le comte de Flandres estoit paisiblement à Bruges....
FRANÇAIS, AISEAvec tout ce les Foissois [gens de Foix] ont les coeurs tous françois, et de leger recevront le roi de France à seigneur
FRANÇAIS, AISELequel comte de Foix, si très tost comme il me vit, me fit bonne chere, et me dit en bon françois....
FRANÇAIS, AISEAu commencement des guerres, et que.... messire Olivier de Cliçon fut devenu bon françois
FRANCHEMENTEt nous saura grand gré de ce que si franchement nous nous serons tenus [ils supportaient un siége très pénible]
FRANCHEMENTSitost que les Gascons furent en leurs gardes, ils descendirent de leurs chevaux, et prirent les glaives, et s'en vinrent franchement combattre mam à main aux Anglois
FRATERNELLEMENTMessire Galeas et messire Barnabo.... avoient esté freres.... et gouverné fraternellement toute Lombardie
FRAUDULEUSEMENTOn disoit que ce avoit esté finance assemblée et boutée hors du païs frauduleusement et larrecineusement et envoyée en autres contrées
FRAYANT, ANTEIl n'avoit rien fait, fors que frayé et despendu grandement et grossement
FRAYEREt donc se retourna sur destre et sa route, et prirent un chemin assez frayé qui les mena droit....
FREINQuand le sire de Bauderoden les vit venir, il tourna son frein tout sagement, et fit chevaucher son pennon et ses compagnons pour revenir au pont....
FREINOr nous faut prendre le frein aux dents
FRÉMIRQui donc vit fremir gens et appeler l'un l'autre, et querir piece de terre pour mieux loger.... voir pust grand triboulement
FRÉMIRLe roi qui tout fremissoit d'ire et de mautalent....
FRÉQUENTERVoir est que je, qui ai empris ce livre à ordonner, ai frequenté plusieurs nobles et grands seigneurs
FRÉTERTrente deux gros vaisseaux espaignols tous armés et tous fretés
FRILEUX, EUSEUne nuit il avoit ju avec elle ; si s'en retourna en sa chambre tout frileux et dit à un de ses valets de chambre : Appareillez-moi ce lit
FRISQUEEt le roi meme ne se put tenir de la regarder ; et bien lui estoit avis qu'onques n'avoit vu si noble, si frisque, ni si belle de li [qu'elle]
FROID, OIDESur cel estat se departit le duc de Touraine de la jeune dame, et la laissa en paix ; et pour l'heure n'en fit nul semblant ; mais, comme froid et attrempé de manieres, se souffrit, et pour ce n'en pensa-t-il pas moins
FROID, OIDEJean Lyon, sage homme, subtil, hardi, cruel, entreprenant et froid au besoin assez
FROID, OIDELe roi et tout son conseil furent aussi froids d'aider à la dame comme ils en avoient esté en grand desir
FROID, OIDELe comte de Hainaut avoit si pris à coeur cette guerre, combien que de premier il en fut moult froid, que c'estoit celui par qui se mettoient sus toutes les envayes et les chevauchies
FROIDEMENTQuand le comte de Nazarat ot entendu parler les ambassadeurs de l'amorath, si fut tantost conseillé de repondre froidement et ne decouvrit pas à une fois tout son courage
FROIDUREEt dura cette pluie et cette froidure jusques à soleil levant
FROISSEREt vous dis que du jet d'amont le chanoine de Robersart reçut maint dur horion, dont il fut durement blessé et froissé
FROMAGELe comte de Flandre qui sçut les nouvelles des laits et des frommages qui alloient à Gand....
FRONDEIls prirent le varlet, et lui pendirent les lettres au cou, et le mirent tout en un mont en la fonde d'un engin, et puis le renvoyerent dedans Auberoche
FRONTIÈREEt gardoit si près et si soigneusement les frontieres d'Angleterre que nul ne pouvoit aller....
FRONTIÈRELors fit le roi ordonner tous ses vaisseaux et mettre les plus forts devant, et fit frontiere à tous costés de ses archers
FRONTIÈREEt mit le seigneur Beaujeu en Mortaigne pour faire frontiere contre les Hainuyers
FRUSTRERLes riches hommes et seigneurs fussent occis, et leurs maisons frustrées et pillées
FUMÉEEt disoient en Angleterre les chevaliers : ha, sainte Marie ! que ces François font maintenant de fumée pour un mont de vilains qu'ils ont rué jus !
FUMÉECe duc de Guerle est jeune ; et jeunesse et fumée de teste l'a à present esmu de defier le roi de France
FURIl fit ouvrir les greniers des abbayes et des riches hommes et departir le blé parmi un certain prix d'argent et fuer que il y fit mettre
FUSILMais ainçois que ils [les Écossais] pussent venir au feu, ils eurent trop de peine ; et toutefois de fusils [charbon tendre] et de secs bois ils en firent tant que ils en eurent assez en plusieurs lieux
GABELLEPour rejouir le peuple parmi le royaume de France, toutes.... gabelles furent ostées
GAGE[Le capitaine apprend à sa garnison que le château est miné] Les compagnons ne furent mie bien assurés de ces paroles ; car nul ne meurt volontiers, puisqu'il peut finer sur autres gages [quand il peut sortir d'embarras autrement]
GAGNERQuand cette grosse ville, qui Guerrande estoit appelée, fut ainsi gagnée, robée et exilliée, ils ne sçurent plus avant ou aller pour gagner [piller]
GALÉEMessire Louis d'Espaigne avoit les neuf plus beaux vaisseaux de la flotte, et entre ces neuf avoit trois galées qui se remontroient dessus tous les autres
GALONNER[Yvain de Galles] se faisoit pigner et galonner le chef
GAMBILLEREn gambiant lui et moi es allées, à l'issue de la chambre du roi
GANTCeux du Franc de Bruges estoient armés.... d'hauquetons et de gands de baleine
GARANT, ANTESi tost que le plat pays fust informé de leur venue, tous se retrairent à garant
GARANTIRIl fit ses gens retraire au mieux qu'il put ; et les defendoit en retraiant et garantissoit le mieux qu'il pouvoit
GARÇON....Il ne peut estre que en un tel ost que le roi d'Angleterre menoit, qu'il n'y ait des vilains garçons et des malfaiteurs assez
GARÇONEt firent demeurer tous les garçons en leurs logis pour garder les chevaux
GARÇONAinçois en souffrirons nous telle mesaise que oncques gens n'endurerent ne souffrirent la pareille, que nous consentissions que le plus petit garçon ou varlet de la ville eust autre mal que le plus grand de nous
GARDEEt fit reparer la ville et la forteresse tellement qu'elle n'avoit garde d'assaut que on y fit, sur un mois ou deux
GARDELe sire de Montmorency qui bien se donna de garde de ce tour....
GARDE[Le roi d'Angleterre, qui vouloit d'abord faire mourir messire Hervey, lui accorde la liberté à rançon] le chevalier en eut grand joie quand il entendit qu'il n'auroit garde de mourir
GARDEAussi la guete du chastel ouït la frainte et l'aperçut de sa garde : si fut tout esbahi, et commença à sonner et à corner de sa bucine
GARDEAimery, viens avant, tu sais que je t'ai donné en garde la chose du monde que plus aime après ma femme et mes enfans....
GARDE-CORPSEt le rafraichit et repara de tout ce qu'il convenoit [le châtel d'Aiguillon], si comme pour y avoir son retour, et en faire son garde corps
GARDERDe ceste bleceure, s'il se fust bien gardé, il eust esté tost guery ; mais mal se garda, et specialement de fornication de femme, dont cher l'acheta [il mourut]
GARDE-ROBESi y avoit il dedans [un château] de bons joyaux et de riches ; car le comte en faisoit sa garde robe
GARDIEN, IENNESire, les Escots cette nuit ont pris et emblé le chastel de Bervich ; et le capitaine m'envoie devers vous afin que vous en soyez avisé ; car vous estes gardien de ce pays
GARENNELes escumeurs d'Affrique.... faisoient de la ville d'Affrique leur warenne et font encore
GARNEMENTEt estoit leur capitaine [aux paysans anglais revoltés] un mauvais garnement qui s'appeloit Listier
GARNIRSi ne purent gagner le pont, car il estoit bien garni et fut bien defendu
GARNIRTrop estoient les Bretons courroucés de ce que ils [les Anglois] partoient si pleins et si garnis
GARNISONEt emportoient et faisoient emporter les seigneurs la garnison pour armer douze cens hommes d'armes de pied en cap
GARNISONLes garnisons des frontieres estoient pourvues et garnies de gens d'armes
GASCON, ONNEEt quand il cheoit aucune chose où il vouloit mettre debat ou argument, trop volontiers en parloit à moi, non pas en son gascon, mais en beau et bon françois
GAZONSi convint les chevaux manger terre pour [au lieu de] la wason, ou bruyeres, ou feuilles d'arbres
GENDARMEJean Harleston fist sonner ses trompetes et armer toutes ses gens d'armes, tant de cheval que de pié, et fit tout tirer aux champs
GÉNÉRAL, ALE....[Jean Lyon] remonstroit une parole en general au peuple
GÉNÉRALEMENTEt là furent tous les conseils de Flandres generalement et especialement
GÉNÉRATIONEt se fust assez tost le roi accordé à la fille du duc de Lorraine ; car elle estoit moult belle damoiselle, et de grande et noble generacion [famille]
GENETEt estoit monté sur un ginet legier et bien courant à merveille
GENOUJean qui se mit à un genou devant le roi
GENREEt si notre foi n'eust esté si fort confirmée au humain genre.... elle eust branlé et croulé
GENSAdonc s'ordonnerent-ils moult sagement [les Anglois de Berghes] ....et firent retraire toutes les dames et les femmes de la ville en l'eglise et aussi tous les enfans et ies anciennes gens
GENSToutes gens dont il avoit l'obeissance
GENSLà estoient avec le duc d'Anjou grands gens et nobles
GENSEt vinrent les gens d'Eglise à l'encontre du corps
GENSSi se doit-on grandement esmerveiller comment si belles gens d'armes se purent partir sans bataille
GENSNous ne sommes pas gens pour combattre le roi de France
GENTAvec lui moult belle gent d'armes
GENT, ENTEEt là venit le comte de Flandre à lui [Charles VI] qui lui asseoit sur son poing un faucon pelerin moult gent et moult bel
GENTIL, ILLEGentil de cuer
GENTILHOMMEEt demeura prisonnier à cinq ou six hommes gentils Allemands
GENTIMENTMonseigneur, je vous donne en bonne etrainne ce faucon pour le meilleur que je visse oncques, le mieux volant, le mieux et le plus gentiment chassant et abattant les oiseaux
GERFAUTLe chevalier respondit que l'amorat prendroit grand plaisance à voir blancs faucons qui sont nommés gerfaux
GERMAIN, AINEEt avoit à femme la soeur germaine dudit roy Philippe....
GÉSIREt girent à l'ancre cette premiere marée devant les digues de Hollande
GÉSIREt lui montrerent qu'ils gissoient là à grands frais, et rien n'y faisoient
GÎTEVinrent jusques à Poissy, et trouverent le pont rompu et defait ; mais encore estoient les estaches et les gites en la riviere
GLAIRELe my-oeuf de l'oeuf ne peut sans la glaire ni la glaire sans le mi-oeuf
GLAIVE.... Et se consuivirent sur les heaumes et se donnerent grands horions ; et passerent outre et porterent leurs glaives toutes droites
GLANDEt vivoit de glans et de pommes sauvages et avoit le goust et l'appetit d'un pourcel
GLISSEMENTGuillaume flechit, et lui glissa un petit le pied, et tant que pour le glissement son glaive s'abaissa
GLOSERPlusieurs chevaliers et escuyers qui là estoient circonstans noterent et glosserent ces paroles
GLOUTON, ONNEEt fut pris [l'archevêque de Cantorbery] de ces gloutons [les paysans révoltés], et tantost decollé
GODAILLEEt l'avoient les vilains Londriens godaillers accueilli en si grand haine, que à peine pouvoient ou vouloient parler à lui
GONDMessire Robert Mareschaut, un chevalier du comte, avoit esté envoyé à la porte.... mais il trouva que la porte estoit volée hors des gonds
GORGEEt furent ceux de la garnison d'Ardembourch plus soigneux de garder leur ville.... et honorerent grandement entre eux les quatre dessus dits ; car, si ils n'eussent esté, d'Ardembourch estoit perdue, et ils avoient tous les gorges coupées
GOUTTEOncques goutte d'eau du ciel durant six semaines n'y cheÿ, tant fit chaud et sec
GOUVERNEMENTIl levoit la moitié de leurs revenues et laissoit l'autre moitié pour le douaire et le gouvernement de leurs femmes et de leurs enfans
GOUVERNEMENTEt s'estoit mis en mer en un autre port, au gouvernement d'un marinier, qu'on appeloit....
GOUVERNEUREt n'y avoit dame ni damoiselle.... fors la gouverneresse de Lille femme au gouverneur
GRÂCE[Que je puisse] encheoir en leur grace [des lecteurs]
GRÂCEL'an de grace mil trois cent quarante un
GRÂCELes seigneurs d'Angleterre lui dirent [au roi d'Angleterre], sauve sa grace, que....
GRÂCELe duc de Lancastre n'estoit mie bien en la grace du commun peuple
GRACIEUX, EUSEIl ne pouvoit faire plus belle saison ni plus gracieuse
GRAISSEEt sachez, si ils eussent fait ce voyage, ils eussent porté dommage au pays de cent mille francs ; car en la marche que je vous dis gist toute la graisse d'Auvergne
GRAISSEEncore vaut il mieux que ils en vivent et que ils en aient la graisse et le profit que vos ennemis
GRAND, ANDEHistoire et matiere de grand louange
GRAND, ANDEIl envoya grand or et grand argent à plusieurs cardinaux et prelats....
GRAND, ANDELe discord et les grands haines qui estoient entre....
GRAND, ANDEOr estoit-il d'ordonnance en l'hostel de Foix, que moult souvent Gaston et Ivain son frere bastard se vestoient de cottes et d'habits ensemble, car ils estoient aucques d'un grand et d'un age
GRAS, ASSELe pays de Normandie est un des plus gras du monde
GRAVIERLe duc de Lancastre et le roi de Portugal vinrent à ce passage, pourtant que le gravier y est bon et ferme et sans peril
GRÉLeur repondit que c'estoit bien son gré que ils s'en partissent quand il leur plairoit
GRÉDieu me veuille aider, j'en sai pire gré à messire Geffroi de Chargny que à toi....
GRENACHEDe l'isle de Candie il leur venoit très bonnes malvoisies et grenaches
GRÈVEIl y a très mauvais pays à chevaucher, pour les graves
GRÈVEBien, dit messire Raoul, je le veuil ; mais entendez à moi, car je suis trop durement navré ; et mes chausses et mes greves sont jà toutes emplies de sang
GREVERLui manda que il n'auroit pire ennemy que luy, et le greveroit en toutes les guises qu'il pourroit
GRIÈVETÉLe peuple de Calais qui a souffert moult de grievetés
GROS, OSSELes menus mestiers de la ville, voulsissent ou non les gros, se partirent du marché
GROS, OSSEDepuis la grosse bataille de Poitiers
GROS, OSSELe roy Robert d'Escosse, qui moult preux avoit esté, estoit demouré vieil et foible et si chargé de la grosse maladie [lèpre], ce disoit-on, que mourir luy convenoit
GROSSOYERLe roi de France envoya en ce pays messire Roger d'Espaigne et un president de la chambre de parlement de Paris et belles lettres grossoyées et scellées
GROTTEEn ce terme que il [Espaignolet] le tint [le chastel de Cremale], il fit une croute en terre qui vuidoit aux champs et entroit en la salle
GUERDONIl fit toujours bien son devoir à son pouvoir ; mais en dernier il en eut pauvre guerdon
GUÈRE ou GUÈRES.... Et que, si je demeurois au pays gueres de temps, le roi, par mauvaise et fausse information, me feroit mourir
GUÉRITEFinalement elle [la ville] fut conquise par force d'armes ; et les guerites, qui n'estoient que de palis, rompues et brisées
GUÉRITECeux qui se tenoient amont en leurs garites estoient pourvus de plerres et de pieces de bois
GUERREEt on dit, et voir est, qu'il n'e t si felle [cruelle] guerre que de voisins et d'amis
GUERREIl avoit dès sa jeunesse forfait le royaume [était banni du royaume] pour guerre d'amis et d'un homicide qu'il avoit fait à St-Omer
GUERROYEUR....capitaine de Mortaigne et moult sage guerroyeur
GUETLe capitaine s'eveilla soudainement, qui toute la nuit avoit dormi et fait trop povre gait, tant qu'il le compara [paya] [surprise du château de Bervich par les Écossais]
GUETTEURJ'ay bien trois mille chevaux armés, et auray bien sept mille guetteurs, et bien vingt mille hommes d'armes....
GUICHETEt avoit couvertement demandé au portier laquelle [clef] defermoit la grand porte et laquelle le guichet
GUICHETSi trouverent d'aventure le guichet [de la ville] ouvert ; adonc descendirent là messire Gautier de Mauny tout premier et aucuns compagnons, et entrerent en la porte tout coiment
GUIDEMessire Trivet et sa route avoient guides qui les devoient mener
HABILEBien quatre cent [compagnons] tous habiles et legers
HABITEt là seoit le jeune roi en habit royal
HABITIls [les Gantois] mirent tout hors, femmes et enfans, et les envoyerent toutes nues en leurs chemises ou es plus povres et petits habits qu'elles eussent
HABITUEROn se pourroit bien esmerveiller en pays lointain et estrange du noble royaume de France, comment il est situé et habitué de cités, de villes et de chastels si très grand foison que sans nombre
HAHÉTous les autres archers se bouterent au hahay, et navrerent de commencement tout pleins des garçons des Hainuyers
HAHÉSi abattit tentes et logis, et en tua aucuns, par quoi le cri et le hahay monta tantost en l'ost, et cria chascun alarme
HAIEComme il et ses gens chevauchoient entre haies et buissons
HAINESi s'engendrerent et nourrirent en Gascogne, pour ces besognes, plusieurs haines couvertes, dont plusieurs meschefs depuis en naquirent
HAINEUX, EUSEFrançois Acreman fut grandement blasmé, et par especial du seigneur de Harselles, et tant que François s'en courrouça au chevalier, et en prit paroles dures et haineuses
HAÏREt quand il rencontroit un homme qu'il heoit ou qu'il avoit en soupçon, il estoit tantost tué....
HALEINELà put-on voir grand foison de beaux faits d'armes et de durs rencontres.... et en avoient le meilleur ceux qui pouvoient bien porter longuement haleine
HALEINEEt poussoient de leurs glaives si roidement là où ils se atteignoient que ils se mettoient jusques à la grosse alaine [combat des Anglais et des Français à la Rochelle]
HALENERIls perdoient le temps pour neant, et alenoient à demeurer là, et ne veoient ni tour ni voie par quoi ils pussent rien conquester
HALLEJean Lyon et aulcuns capitaines de ses gens monterent haut en la halle
HAMEAUEntrementes entrerent ces gens en ce pays des quatre mestiers.... et n'y laisserent oncques entiere maison ni hamel
HAMÉÏDED'ermines, à deux hamedes de gueulles
HAMPESembloient des hanstes que ce fust un bois, tant y en avoit grant multitude et grant foison
HANTERJe vous prie que vous me menez parmi vostre pays et parmi chemins non hantés, en Angleterre
HANTISELa hantise fait l'amour
HAPPERPhilippe, dit Pietre du Bois, qui happa la parole
HAQUENÉESont les chevaliers et escuyers bien montés sur bon gros roucins, et les autres communes gens du pays sur petites haquenées
HARDI, IE....Il y avoit un bourgeois à Gand qui s'appeloit Jean Lyon, sage homme, subtil, hardi, cruel et entreprenant
HARNAIS ou HARNOISJean Bourcinel avoit pourvu deux harnois d'armes bons et suffisans
HARODont ceux qui le virent commencerent à crier et à huer et à faire grand haro
HASTEAdonc prit le comte par la haste la banniere
HÂTEEt le fit on armer en grand haste
HÂTERLa tierce bataille s'en alla droit au comte de Haynaut, et l'eurent aussi presque surprins, et le hasterent de si près, qu'à peine peurent estre ses gens armez
HÂTEREt s'en revint en la salle pour haster le diner
HÂTIERTrouverent plus de trois cens chaudieres faites de cuir à tout le poil, pendues dessus le feu, pleines de chair et d'eau pour faire bouillir, et plus de mille hastiers pleins de pieces de chair pour rostir
HAUBERGEONQuand il avoit lancé et il pouvoit sacher en fichant le havet en plates ou en haubergeon
HAUT, AUTES'en affuit par devers ses naves tout desconfit, et ne remmena de bien sept mille hommes qu'il avoit avec lui, plus haut de trois cents
HAUT, AUTEEt sentoient qu'ils n'avoient mie pourveances assez pour eux tenir plus haut de dix jours
HAUT, AUTEQuand il fut haut jour et ils purent connoistre l'un l'autre, aucuns chevaliers et escuyers se recueillirent ensemble et combattirent moult vaillamment aux Anglois
HAUT, AUTEChevaucherent tant messire Thomas et son fils que ils vinrent à Mauros ; et là se logerent de haute heure pour rafreschir eux et leurs chevaux
HAUTAIN, AINEIl [le comte de Flandre] n'a pas le coeur si dur ni si hautain que, quand il nous verra en tel estat, il ne doie avoir merci [Philippe d'Artevelle aux Gantois]
HAUTEMENTEt quand nous serons près, nous ferirons chevaux des esperons et crierons nos cris hautement
HAUTEURJe ne puis apercevoir ni entendre que le comte n'eust toujours plus aimé la paix que la guerre, reservé la hauteur de lui et son honneur
HAVETIls avoient grands crocs et havets de fer tenans à chaines
HAVREQuand [les Anglois] se departirent des havres d'Angleterre
HAYERChevaliers, escuyers et gens d'armes se haierent tout autour du roi et le laisserent lasser et saouler
HEAUMEGens d'armes à heaumes couronnés ; en ce temps parloit on de heaumes couronnés ; et ne faisoient les seigneurs nul compte d'autres gens d'armes, s'ils n'estoient à heaumes et à tymbres couronnés
HÉRAUTSi furent ordonnés deux moult vaillans chevaliers pour aller là, et en leur compagnie trois herauts pour reconnoistre leurs armes [des seigneurs morts], et deux clercs pour escrire et enregistrer les noms de ceux qu'ils trouveroient
HERBERLa place où jouster on devoit, estoit belle, ample et unie, verte et herbée
HÉRITABLECent livrées de terre à l'esterlin, heritables à celui qui premier....
HÉRITAGECe fut grand pitié quand il leur convint [aux habitants de Calais expulsés par Édouard] guerpir leurs beaux hostels, leurs heritages [propriétés], leurs meubles et leurs avoir ; car rien n'emporterent
HÉRITIER, IÈREEt veoient [ceux d'Évreux], si voir vouloient, leur jeune heritier [c'est-à-dire qui tenait leur ville en héritage] Charles de Navarre
HERMINEDraps fourrés d'ermine
HÉRONEt là veoient le faucon qui chassoit herons et abattoit et se combattoit à eux et eux à lui
HERSEEt le rangerent en leurs batailles, celle du prince tout devant, leurs archers mis en maniere d'une herse et les gens d'armes au fond de la bataille
HEUREIl est heure de taire, et si est heure de parler
HEUREUne heure perdoient les uns, autre heure perdoient les autres [tantost les uns, tantôt les autres]
HEUREL'endemain ils s'en vinrent loger de grand heure de lez une grand court d'abbaye
HEURELe chevalier repondit : à la bonne heure ; il s'ordonna tantost et fu prest
HEURTERIl hurtoit grands coups à l'huis ou aux fenestres de la chambre
HIDEURUn si grant effroi et telle peur et hideur les prit generalement que....
HIRONDEAUAinsi veulent Flamands estre menés, ni on ne doit tenir entre eux compte de vies d'hommes, ni avoir pitié non plus que de arondeaulx ou de allouettes qu'on prend en la saison pour manger
HISTORIENEt imagina, si comme je vis les apparences par ses paroles, que j'estoie un historien
HISTORIERPour historier et croniser toutes choses
HIVERLe roi Henri de Castille assiegea très en hiver la cité de Bayonne
HOAnglois d'un costé et Escots d'autre costé sont très bonnes gens d'armes, et, quand ils se trouvent ou encontrent en partie d'armes, c'est sans espargner ; il n'y a entre eux nul ho
HOIRIE.... La comté d'Evreux qui sied en Normandie estoit, par droite hoirie de succession de leur mere, revenue aux enfans du roi de Navarre
HOMMAGEQuand ledit duc entrera en hommage du roy de France
HOMMECils se tindrent franchement et richement, et dirent qu'ils ne se rendroient à homme
HOMMETantost après, le roy, par le conseil de ses hommes, fit madame sa mere enfermer en un bel chastel
HOMMEComment et de quoy le roy d'Angleterre devoit estre homme du roy de France
HOMMEJ'ai servi au roi Philippe son aïeul et au roi Jean son tayon [grand-père] et au roi Charles son pere bien et loyalement ; ni oncques cils trois rois.... ne me sçurent que demander ; et aussi ne feroit celui-ci s'il avoit age et connaissance d'homme
HOMMESi c'estoit un plus riche hom dix fois que il ne soit, si ne sera-til jamais hors de nostre prison
HOMMESi comme ils le proposerent, ils le firent : et envoyerent un homme de bien et unes lettres scellées closes devers messire Roger d'Espaigne
HOMMEEt tout le demeurant, .... tous hommes d'honneur, se bouterent à la couverte dedans le bois
HOMMELe roy de France à bien vingt mille hommes d'armes, qui sont soixante mille testes armées
HOMMEOn dit communement qu'un homme en vaut cent, et cent n'en vallent pas un ; et, au vray dire, aucunes fois il advient que par un homme un païs est raddrecé et resjoui par son sens et sa prouesse ; d'un autre un païs tout perdu et desesperé
HONNÊTEMENTIls s'accorderent [les barons et les chevaliers] que.... et que le pere [Édouard II] fust bien gardé et honestement tenu, tant que vivre pourroit, selon son estat
HONNEURNous sera l'honneur cent fois plus grande que ce que nous eussions le confort des Anglois
HONNEURAdonc retourna le comte de Foix devers monseigneur de Berne, qui lui fit grand chere et bonne ; ce fut raison, car il lui avoit sauvé son honneur
HONNEURLà fut pris le capitaine et tous ceux d'honneur qui devers lui estoient
HONNEURPourvus de grand sens et de parfaite honneur [Guillaume de Hainaut]
HONNEUREt fet à la roine d'Angleterre toute l'honneur et reverence qu'il put...
HONNIRCes deux avec leurs compagnons honnissoient et gastoient tout le pays de là entour...
HONORABLEIl qui estoit moult honorable, jeune et desirant d'aquerir honneur et prix
HONORABLEMENTSi vint au siege de Calais messire Robert de Namur, honorablement accompagné de chevaliers et d'escuyers
HONORERIls prirent congé [les Hainuyers] au roi, à madame sa mere, qui grandement les honorerent ; et les fit le roi accompagner de douze chevaliers
HONTEUSEMENTAinsi finit honteusement monseigneur Waflart de la Croix
HOQUETONMais perça la targe, les plates et l'auqueton, et lui entra dedans le corps et poignit droit au coeur
HORIONEt donnoient les horions si grands [avec des leviers de chêne] que nul ne les osoit approcher
HORMISDont tout le pays communement eut grand joie, hors mis aucuns qui estoient de la faveur dudit messire Hue le depensier
HORRIBLE....lequel pape jeta une sentence et un excommuniement en Flandre si grand et si horrible, qu'il n'estoit prestre qui osast celebrer ni faire le divin service
HORRIBLEMENTLe comte fit adonc prendre grand foison de ceux qui servoient son fils... mais il en fit mourir jusques à quinze très horriblement
HORSIls [les Gantois] s'enorgueilleront tellement que Dieu se courroucera et leur remontrera leur orgueil, avant que l'année soit hors
HÔTELAinsi comme ils [des gens de guerre] passoient et qu'ils venoient prendre hostel en la ville de Vilvort...
HÔTELSi entrerent les gens dedans [la ville de Haspre], et trouverent les gens, hommes et femmes, en leurs hostels (car n'estoient les gens en aucun doute, et on ne les avoit point avisés ni escriés de nulle guerre)
HOUEREt là [les Anglois] houoient et picquoient de pics et de hoyaux à leur pouvoir
HOUEUREt furent mineurs et houilleurs mis en besogne [il s'agit d'ouvriers qui se servent de la houe pour creuser la terre]
HOUPPELANDELe comte se tourna en une ruelle, et là se fit desarmer par un sien varlet ; et jeter toutes ses armures à val, et vestit la houppelande de son varlet
HOURDERSi fut envoyé en la cité de Pamiers, lui bien hourdé de cent lances et de bonnes gens d'armes, messire Espaing de Lyon
HOYAUEt là houoient [les Anglois] et picquoient de pics et de hoyaux à leur pouvoir
HUCHERompre nos huches, effondrer nos tonneaux de vin
HUERJe crois que j'ai huy vu mon messager ; je me repens de ce que j'ai huyé et fait huier mes chiens sur lui ; fort y a, si je le vois jamais
HUERIELors y eut grand huerie des Anglois, quand ils les veirent ainsi à la descouverte
HUISSIEREt fut huissier d'armes du roi de France et en grand honneur de-lez le roi
HUMBLEMENTEt servoit tousjours le prince au devant de la table du roy et par toutes les autres tables aussi humblement comme il pouvoit
HUMILITÉAdonc fit la noble roine d'Angleterre grand umilité.... et pleuroit si tendrement de pitié qu'elle ne se pouvoit soutenir
IDOINEEt aussi messagers sages et avisés et bien idoines et taillés de faire ce message
IGNOREREt sur ce, le roy d'Angleterre n'avoit pas ignoré [été négligent] ne dormy sur ces besongnes
ÎLEEt issirent hors des gallées et trouverent grand nombre de dames et damoiselles qui demeurent au dit ile et en ont la seigneurie
ILLECEt usa la dite dame illecques sa vie doucement
IMAGINATIF, IVEQuand le comte de Flandre vit que le roi de France le poursuivoit de si près, si ot avis de soi mesme, car si estoit moult imaginatif, que il monstreroit ces menaces à ses bonnes villes
IMAGINATIONQuand le roi d'Angleterre entendit ces nouvelles, il fut moult pensif, et eut une espace une imagination et propos de briser son siege, et aussi celui de Rennes
IMAGINATIONLà furent en grande imagination quelle chose ils feroient
IMAGINEREncore subtilloit il et imaginoit le roi de France nuit et jour comment il se pourroit venger de ses ennemis
IMAGINERLe roi anglois y entendit volontiers, car il regarda et imagina que sa guerre du roi de France en seroit embellie
IMPARDONNABLEVous savez comment le roi Charles de France traitoit secretement devers les bonnes villes de Bretagne, afin qu'elles ne se voulsissent mie ouvrir ni recueillir les Anglois, et, là où ils le feroient, ils se forferoient et seroit ce forfait impardonnable
IMPÉTUEUX, EUSEVous avez bien ci-dessus oui recorder comment le duc de Guerles avoit defié le roi de France par defiances impetueuses
IMPOSERJacques Legris s'excusoit trop fort, et disoit que rien n'en estoit, et que la dame lui imposoit induement
IMPOSITIONToutes impositions dont le royaume estoit trop blessé furent abattues et ostées
IMPOTENCEQuand les nouvelles furent sceues en Angleterre de la maladie et impotence du roi de France
IMPRENABLEIl sentoit son chastel fort et imprenable
INCESSAMMENTTous les jours incessamment venoient gens de tous pays
INCIDENCEPlusieurs incidences perilleuses et haineuses advinrent puis en Angleterre
INCITATIONLa souveraineté de telles choses mouvoit et venoit par les incitations des oncles du roi et le general conseil du pays
INCITERIl avoit le nom d'estre celui qui plus avoit esmeu et incité la besogne
INCLINERLe comte de Flandre passoit outre sans parler et les inclinoit moult petit de chef
INCLINERLe jeune Edouard s'adonnoit le plus et s'inclinoit de regard et d'amour sur Philippe [fille de Guillaume de Hainaut] que sur les autres
INCONTINENTEt repourvurent incontinent ce bel et grand vaisseau de purs archers
INCONVENABLEJe n'oseroye escrire les horribles faits inconvenables qu'ils [les Jacques] faisoient aux dames
INCRÉDULE....Et menaçoient encore les incredules grandement sainte Eglise et la chrestienté
INCULPERDe quoy aucunes gens furent encoulpez en derriere couvertement
INDEAvoit sur le chef du duc un drap de soie de couleur inde à quatre bastons d'argent
INDIGNATIONEschey en l'indignation et haine grandement du roi de France messire Godefroy de Harcourt
INDUIRESon intention estoit de aller devant pour.... Hollandois et Zelandois emouvoir et induire à son service faire et son desir accomplir
INFORMATION....Pour le excuser, et prier au roi qu'il ne voulust croire nulle mauvaise information contre lui
INFORMERPour escouter si gens viendroient ainsi que informés estoient et qu'on leur rapportoit et disoit
INFORTUNEEt conterons comment il vint en Portingal et de la infortune qu'une partie de ses gens eurent sur mer
INGÉNIEURD'autre part il y avoit dedans Mortaigne un maistre engigneur qui avisa et considera l'engin de ceux de Valenciennes, et comment il grevoit leur forteresse
INGÉNIEURUn maître engigneur d'appertise [un homme qui fait des tours de force] avoit attaché une corde, laquelle corde comprenoit moult loin et par dessus la maison
INHABITABLECrolieres et lieux inhabitables
INJURIEREt sur la fin de son parlement, il leur remontra bien que le roi de France et son conseil s'estoient grandement injuriés contre lui ; et que à tort et sans cause on lui avoit osté sa terre.... de Normandie
INSPIRATIONEt crois, quand la paix y fut premierement avisée, que ce fut par la grace de Dieu et inspiration divine
INSPIRATIONSi le roi Ferrant de Portingal eust eu nulle inspiration ni imagination de ce qui est à present....
INSTANCECeux qui tenoient les frontieres à l'instance du jeune roi d'Angleterre n'en estoient mie resjouis
INSTANCESi assembloit le duc d'Anjou de tous lez [côtés], en instance de ce voyage, si grand avoir que merveilles
INSTIGATIONIl ne voult oncques consentir que ceux de la ville de Gand fussent appelés ès traités, et par le pourchas et instigation de ceux de Bruges
INSTITUEROr vint la saison que le parlement ordonné et institué en la cité d'Arras approcha
INSTRUMENTFirent les seigneurs d'Angleterre qui seoient devant Renes, un assaut très grand et bien ordonné, et avoyent, un grand tempsavant, appareillé instrumens et aornemens pour assaillir, et dura l'assaut un jour entier
INTENTIONEt leur dit son intention et le grand desir qu'il avoit de la feste entreprendre
INTRURECil bastard et intrus de Portugal que les communautés ont couronné à roi
ISSU, UEEt issirent contre la roïne et son ains-né fils communement tous ceux de Londres....
ISSUESi firent ceux qui dedans se tinrent [à Cherbourg] plusieurs belles issues [sorties] et emprises
ISSUEWanvich, la très bonne ville et cité laquelle est à l'entrée d'Escoce, et à l'issue du pays de Northombelande
Ne plaise jà à Dieu que la roine d'Angleterre fasse ce, ni ait empensé de faire
JACQUERIE[Si la noblesse française avoit été battue en Flandre] on peut croire et imaginer que toute gentillesse et noblesse eust esté morte et perdue en France et autant bien es autres lieux ; ne la jaquerie ne fut onques si grande ne si horrible qu'elle eust esté
JADISAbsous et clamés quittes d'une grand somme de florins dont ils estoient de jadis obligés et liés au roi de France
JAQUEOr est cet estat [des gens d'armes] devenu autre maintenant que on parle de bassinets, de lances ou de glaives, de haches et de jaques
JAQUETTEAvoit toute la nuit fait si chaud qu'il n'avoit peu dormir ; et estoit tout deboutonné, en une simple cotte ou jaquette et sa chemise
JARRETIÈRELe comte d'Ostrevant montre bien qu'il a le courage plus anglois que françois, quand il prend le gertier et la devise du roi Richard d'Angleterre
JEVoir est que je, qui ai empris.... ai, par plaisance.... frequenté plusieurs nobles et grands seigneurs
JETER[Le duc d'Anjou] jeta son avis à aller mettre le siege devant Bergerac
JETEREt eut là certains articles de traités faits, jetés et accordés entre le roi d'Angleterre et le jeune comte
JETERAdonc disoit le roi : Connestable, jetez l'oisel, si verrons comment il chassera et volera
JEUFaisons leur voie, et vous verrez tantost beau jeu
JEUN (À)Encores estoyent-ils tous jeuns, et n'avoyent porté vin ne victuailles avecques eux
JEUNEIl [Charles VI] est encore trop jeune d'un an, quant il nous cuide esbahir par ses assemblées
JEUNEIls me tiennent bien pour jeune et ignorant, quand ainsi me veulent mener
JEUNEMENTEt diroit-on partout : veez les oncles du roi.... comment il l'ont conseillé jeunement
JEÛNEREt sachez que les quatre parts d'eux jeunerent par deffaute de vivres....
JOINDREQuand il oyoit le commandement du duc, il se jetoit à genoux de vant lui en plourant moult tendrement et joindant les mains
JOINDRES'avisa qu'il videroit [sortirait] par derriere, et s'en iroit en une eglise qui joignoit près de son hostel
JOLI, IE[Le roi ne put oublier de longtemps son amour pour la comtesse de Salebrin] mais en fut toujours depuis plus lié [vif], plus gai et plus joli ; et en fit plusieurs belles festes....
JOLIERAdonc courut voix dedans Paris : le roi sera ci tantost ; lors s'armerent et jolierent plus de vingt mille Parisiens, et se mirent hors sur les champs
JOLIET, ETTEEt se coupioient sur leurs chevaux et se demenoient frisquement et joliettement ; car bien savoient qu'ils estoient regardés
JONCHERIl entra en sa chambre, et la trouva toute jonchée de verdure fraische et nouvelle
JOUERVous mettez le royaume en votre volenté, et jouez du roi à votre entente
JOUERAvint que, une fois, ainsi que enfants jeuent et s'esbattent en leurs lits, ils s'entrechangerent leurs cottes
JOUERQuand le senechal de Hainaut et les autres virent venir celle grosse route [bande]...., ils jouerent de la retraite, et là seurent chevaux qu'esperons valoient
JOUERSi que je dy que fortune luy joua moult bien de son jeu, ainsi qu'à mains en ce jour, et jouera encore
JOUERAdonc luy dit un Breton qui moult savoit bien jouer de l'arbaleste : voulez-vous que je vous rende mort ce portier et du premier coup ?
JOUIRSi jouirent chevaliers et escuyers paisiblement de leurs prisonniers
JOURLe baron d'Escosse et les jeunes chevaliers et escuyers repondirent que ils estoient tous appareillés et pourvus de chevaucher en Angleterre du jour en l'endemain quand on voudroit
JOUR....Il nous convint retourner à Montesquieu et diner, et là estre tout le jour
JOURChevaucherent par montagnes et par vallées toute jour jusques près de nonne
JOURComtesses et dames qui venues estoient accompagner madame la roine et venoient de jour en jour
JOURSi les François, le jour de la bataille ou l'endemain, ou le samedi tout jour, fussent venus devant Gand
JOURNÉELe duc repondit qu'il n'en estoit encore pas conseillé de combattre ni de y mettre journée
JOUTEEt messire Gille de Mauny le vit venant vers lui, qui ne desiroit autre chose que la joute
JOYAUSi se douta à perdre si riche joiel que le bassinet du roi, qui estoit estimé à tant de florins
JOYEUX, EUSEEt s'agenouillerent devant le roy, en disant ainsi : très cher sire et noble roy, voz bourgeois de la ville de Paris vous presentent au joyeux advenement de vostre regne tous les joyaux qui sont sur ceste littiere
JURÉ, ÉESi firent [les Tournaisiens] entre eux prevost et jurés selon leur usage ancien
JUREREt les jurerent [les trêves] le roi d'Angleterre et le duc de Normandie à tenir
JURERGautier de Passac avoit juré l'ame de son pere que nuls n'en seroient pris à merci ne à rançon
JURISTEEt l'autre eut nom Thomas, et le tint le duc son pere à l'escole à Asquesuffort [Oxford] et en fit un grant juriste et legiste
JUSQUE et JUSQUESLes Flamands lui donnoient et à ses gens un sauf conduit jusques à là
JUSTELes arbalestriers gennevois sont si justes de leur trait, que point ils ne faillent là où ils visent
JUSTEMENTPlusieurs gens.... ont parlé.... des guerres de France et d'Angleterre, qui pas justement n'en savoient ou sauroient à dire, si requis et examinés en estoient
JUSTICEEn devant ce temps estoit advenue une cruelle justice en la cité de Bordeaux
JUSTICEEt se roit requis [le roi d'Angleterre] que il en fist loi et justice
JUSTICIERIl fit tant de bonnes gens justicier, et mettre tant de gens à mort sans loi et sans jugement....
JUSTICIEREn justiciant, c'est le plus crueux et le plus droiturier seigneur qui vive
Ne savoient nul confort qui leur pust là en droit venir d'aucune part
LABEUREt faut que de nous [paysans] vienne et de nostre labour ce dont ils [les nobles] tiennent les estats
LABOURAGEEt si ils faisoient aucun labourage pour leurs seigneurs, ils en vouloient avoir leur salaire
LABOUREREn quoi peuvent ils [les nobles] dire ni monstrer que ils sont mieux seigneurs que nous [les paysans], fors parce que ils nous font gagner et labourer ce que ils dependent ?
LACSQuant ils furent là entre eux deux ensemble, Jacques le Gris, tenté des lacs de l'ennemi [démon], embrassa la dame et lui dit...
LAISSERDelivrez-vous du faire ou du laisser
LAISSERLe roi repondit appertement et liement qu'il ne laisseroit nullement qu'il ne secourust la dame et ses gens
LAITLe comte de Flandre qui eut des nouvelles des laits.... qui alloient à Gand.... si y mit remede
LAITONEt là le trouverez [Gaston de Moncade], et verrez comme il fut grand de corps et comme puissant de membres il fut ; car, en son vivant, en beau letton il se fit former et tailler
LAMBELEt faisoit porter devant lui son pennon.... à trois labiaux d'argent
LAMEJe me suis mis à parler tout au long de la vie d'Aimerigot Marcel et de remontrer tous ses faits ; la cause a esté pour embellir sa lame et sepulture
LAMENTERQuand le noble roi Charles de France eut ouï sa soeur ainsi lamenter
LANCEQuand ils se furent mis tous ensemble, ils se trouverent bien cinq cents lances
LANCERLors commencerentils à traire et à lancer sur les Anglois et leur route
LANDEAprès souper, nouvelles vinrent que un sanglier estoit ens ès landes assez près de là
LANGAGEEn amonestant et priant les contes, les barons et les chevaliers, qu'ils voulussent entendre et penser pour son honneur garder et defendre son droit, et leur disoit ces langages en riant si doucement et de si liée chere, que....
LANIÈREMessire Regnault avoit lasché son heaume à son avantage ; il ne tenoit fors à une petite laniere
LARCINNi nul n'osoit aller en Gand, fors en larrecin [à la dérobée], ni mener vivres
LARGEMENTOn disoit qu'il avoit en tresor largement deux millions de florins
LARGESSELe plus noble et le plus gentil roi en largesse qui regnast en ce temps, le gentil roi Charles de Behaigne
LATTEEt par especial ils avoient [les paysans anglais révoltés] en trop grand haine le duc de Lancastre.... ils lui allerent ardoir sa maison, le bel hostel de Savoie, que oncques n'y demeura late ni merrien
LAVOIRLes deux escuyers vinrent au bassin et au lavoir
LE, LA, LESEt l'amenerent par grand solennité en une cité qu'on appelle Saint Jean en Escosse, où l'on prend le bon saumon et grand foison
LÉGATIONLe pape devoit envoyer deux cardinaux en legation en la cité d'Arras
LÉGER, ÈREOr avint un jour à ces Flamands, qu'ils s'en vinrent environ trois mille, tous legers et habiles compagnons
LÉGER, ÈREEt firent tant qu'ils vinrent devant les barrieres de Bergerac, qui n'étoient mie legeres à prendre, car une partie de la riviere de Garonne les environne
LENDEMAINL'endemain ils se desancrerent
LÉOPARDEt pour ce nostre sire le roi Richard.... laissa à porter les armes d'Angleterre, c'est à entendre les liepars et les fleurs de lis dont il s'escartelle
LEQUELSi prirent les Anglois desquels qu'ils voulurent, et gagnerent grand avoir
LEURREJe perdrai mon faucon dont je aurai grand ennui ; ni n'ai loirre ni ordonnance de quoi je le puisse reclamer
LEURRERSi se mirent ces deux faucons en chasse et le comte après, ainsi que pour les loirrer, en disant : hoie ! hoie !
LEVERAdonc s'avisa le roi de France qu'il s'en iroit atout son ost devant Calais pour lever [faire lever] le siege, s'il pouvoit aucunement
LEVERNous n'osons les yeux lever
LIBELLEEt bailla le dit chevalier un libelle au roi, qui fut lu
LIBÉRAL, ALEEt sont toutes ses terres aussi franches et liberales, et en aussi grand paix le peuple y vist et est, comme s'ils fussent en paradis terrestre
LICENCIERQuant messire Pierre de Craon se vit ainsi licencié [congédié], si fut tout honteux ; et prit ce en grand felonnie et despit
LICENCIERUn clerc licencié en droit qui estoit archidiacre de Lussebonne
LICITEMENTAvons voulu et consenti que la marchandise ait cours franchement et licitement par tout nostre pays de Flandre
LIELa bonne chere et lie que laiens on lui avoit faite
LIEEt se representa au dit roi son oncle qui ne lui fit si liee chere que le comte voulut
LIENSi se douta [Piètre du Bois] trop fort et imagina que, quelques liens de paix ni d'accord qu'il y eust, il convenoit que il y mist la vie
LIERMontés sur petites haquenées qui ne sont ni liées ni estrillées
LIEUTENANTFurent lues les lettres de l'empereur, par lesquelles il constituoit le roi Edouard d'Angleterre son vicaire et son lieutenant pour lui
LIGEMENTUne bonne ville qui se tenoit liegement du comte de Lille
LIMITATIONVindrent ceux d'Astures, de Tollette, de Leon, de Cordoue, de Galice, de Seville et de toutes les autres marches et limitations du royaume de Castille, faire hommage au roy Dom Pietre
LION, ONNEQui chevalier est.... doit estre fier et hardi comme un lion quand il a le bassinet en la teste
LIREDepuis on legy tous ses forfaits pour lesquels il recevoit mort
LIREJean Fernando.... apporta lettres au chanoine de Robertsart ; le chanoine les lisit
LISBel oncle de Berry, nous ne voulons pas que vous nous eloigniez notre cousine votre fille des fleurs de lys, nous lui pourvoirons un mariage bon et bien seant pour elle
LITCil messire Jacquemes de Werchin.... eust esté vaillant homme, s'il eust vescu longuement ; mais il mourut jeune et sur son lit
LITIÈREEt leur amenoit on devant leurs hostels le foin, l'avoine et la litiere, dont ils estoient bien servis et à bon marché
LIVRÉEIl tenoit grand estat et noble et faisoit grans livrées et grans despens
LOGEFut ordonné que chacun se traïst à sa loge pour souper et boire ce qu'il pourroit avoir
LOGEMENTOn fit un ban de par Philippe d'Artevelle.... que nul ne se logeast au logement d'autrui
LOGERQuant le roi de France [apprit] que le roi anglois approchoit Saint-Quentin, et estoit logé sur le royaume
LOGERL'endemain les seigneurs de France, qui avoient perdu leurs tentes et leurs pourveances, eurent conseil qu'ils se logeroient d'arbres et de fueilles plus près de la ville
LOGETTESi les convint couper verges pour faire des logettes pour eux mucer
LOI[Les députés] excusoient de la mort de son bailly toute la loi [le corps municipal] et les hommes notables de la ville
LOINTAIN, AINEConseillé fut que .... les lointains des lointaines marches d'Auvergne, du Dauphiné .... s'en retourneroient tout bellement en leur pays
LOISIRLà put-on voir dames noblement parées et richement atournées, qui eust loisir
LONG, ONGUEEt disoit aux chevaliers qui estoient delez lui : que ce Lombard la fait longue [combien il emploie de temps] ! il nous fait ci mourir de froid
LONG, ONGUEEt me fut dit que de longue main ce duc d'Irlande avoit fait si grand attrait d'or et d'argent....
LONGTEMPSEt en demeura un long temps en grand danger
LONGUEMENTPour tant que le pays ne pourroit longuement demeurer sans seigneur
LOYAL, ALETous chevaliers doivent aider à leur loyal pouvoir toutes dames et pucelles dechassées
LOYAL, ALEPour donner l'exemple aux autres [femmes], d'estre loyales à leurs maris
LUBRIQUEMENTEt disoient communement en Angleterre les barons et les chevaliers : ce duc de Bretagne s'acquitta lubriquement [d'une façon glissante, mal sûre] et faussement
LUMIÈRE...Et s'assenerent et ferirent haut en la lumiere des glaives
MÂCHERMoult rejoui de ce que messire Pierre avoit si franchement parlé et relevé la parole de messire Jean.... et dit ainsi [le roi] en riant : Leur a-t-il bien masché ! je n'en voudrois pas tenir vingt mille francs
MACHINATIONEn ces machinations les [les serfs anglais] avoit du temps passé grandement mis et boutés un fol prestre de la comté de Kent, qui s'appeloit Jean Balle
MAÇONNERCe qui fait en est, c'est matiere pourvue et maçonnée par envie et pour vous mettre hors de ce pays
MAÇONNERIEMessire Olivier, il n'y a homme de ça la mer qui mieux se connoisse en ouvrage de maçonnerie que vous faites
MADAMEPour lui justement informer.... du droit de la dame madame Bietrix, que elle clamoit à la couronne de Portingal....
MAILLE[Le sire de Vertaing] ferit par telle mainere le sire de Puisances, que il transperça les mailles et la poitrine d'acier et tout ce qui estoit dessous
MAILLETEt se mistrent [les Parisiens] à faire des maillets de fer, dont ils firent plus de vingt mille
MAINQuand le roi de France entendit ce, si en fut durement courroucé ; car trop mieux lui estoit il là à main [le pape] que autre part
MAINHongrie estoit un trop lointain pays et mal à main pour les François
MAINLà eut fait plusieurs grands appertises d'armes ; et ne s'y espargna le roi d'Angleterre neant, mais il estoit toudis entre les plus drus ; et eut de la main ce jour le plus à faire à messire Eustache de Ribeumont
MAINSi entrerent au chastel main à main [le roi et la comtesse]
MAIN[Gascons et François] se combattoient main à main moult vaillamment
MAINIls cheïrent en si bonnes mains, que messire Gautier commanda qu'ils fussent tous occis
MAINSi autres accidents touchans au royaume d'Angleterre leur venoient sur la main, le royaume de Portingal devoit estre retardé
MAINLors envoya grans messages au roy d'Escoce, et lui requist qu'il vousist oster la main de la bonne cité de Warwick
MAINSi prist hommage [le roi anglois] de la dite duché par la main du comte de Montfort, qui se tenoit et appeloit duc
MAINEt puis chevaucherent à senestre main, et vinrent devant Montreuil Bonnin
MAINEt le comte le tenoit en sa main [le château]
MAINEt se deporterent toutes les mains mises des terres [du comte de Saint-Pol] et retournerent toutes à son profit
MAINMISELe bailli vint au chevalier du roi mal courtoisement, car il l'arresta de main-mise de par le comte
MAINTENIRLe comte de Foix, qui est aujourd'hui entre les princes terriens un des grands et de prudence plein.... dit bien et maintient que la fortune est pour le roi de Portingal
MAINTIENFut ordonné que on mettroit en escrit tous les faits et les oeuvres que le roi, qui en prison estoit, avoit faits par mauvais conseil, et tous ses usages et mauvais maintiens et comment il avait gouverné son pays
MAINTIENLa grand noblesse de la dame, avec la grand beauté et le gracieux maintien qu'elle avoit
MAISSi me fit-elle tant de bien que j'en suis tenu de prier à tousjours mais pour elle
MAISONIls avoient si grand desir de retourner chacun en sa maison que priere n'y valut rien
MAISONNETTECe n'estoit pas hostel de seigneur, mais une pauvre maisonnelle enfumée
MAÎTRELes aucuns [prisonniers] mis incontinent à finance, combien que messire Bertrand ne le fust pas si tost, d'autant que messire Jehan Chandos, qui estoit son maistre [qui l'avoit fait prisonnier], ne le vouloit point delivrer
MAÎTRISERCertes, corps, tu auras mesaise ; Jamais ne me mestrieras ; Jà sy fort ne me tempteras, Mir. de Ste Gener. Celle ville de Dam est bonne assez ; elle vous venra bien à point pour mestrier Bruges et l'Escluse
MAJESTÉSeoit le roi en majesté royale
MAL, ALESachez que monseigneur d'Anjou me veut grand mal pour la garnison de Lourdes que vous tenez
MAL, ALEPar saint Denis, repondirent les chevaliers, sire, vous dites voir ; et mal ait qui fuira
MAL, ALELes choses iront si mal que les Turcs et les Tartares conquerront toute Grece et convertiront à leur loi
MAL, ALEEt moult souvent par trop boire.... ils avoient.... si mal en leurs testes que ils ne se pouvoient aider tout le jour
MAL, ALEJe deconfirai Jean Lyon sans coup ferir, et le mettrai si mal du comte, qu'oncques n'en fut si bien que il en sera mal
MAL, ALEToutefois, tout bien considéré, ne veoient-ils point de mal à lui demander....
MALADIELe roi Robert d'Escosse estoit devenu moult vieux et malade de la grosse maladie [la lèpre]
MALAISEEt sachez que qui fust encrolé en ces crolieres, il eust trouvé à malaise qui lui aidast

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