L'oeuvre Chroniques de Jean FROISSART

Ecrit par Jean FROISSART

Date : 1369-1384

Citations de "Chroniques"

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BATAILLELe sire de l'Esparre fut rencontré des nefs espagnoles à qui il eut la bataille
BATAILLEDeconfit celui roi par bataille rangée et arrestée
BATAILLEL'endemain, au point du jour, chacun fut armé, et trairent leurs bannieres aux champs, chacun à sa bataille et dessous sa banniere, si comme ordonné estoit
BÂTARD, ARDELe roi de Portingal avoit respondu au message [qui l'invitait au couronnement de Jean de Castille fils aîné de Henry le Bâtard] que jà ne seroit au couronnement du fils d'un bastard qui avoit murdri son frere
BÂTARDISEMaistre de Vis, nous vous voulons faire roi de ce pays, jà soyez-vous bastard, mais nous disons que madame Bietrix votre cousine.... est plus née en bastardie que vous ne estes
BÂTIREt avoit le roi d'Angleterre basti son siege [de Vannes] par telle maniere que les François ne pouvoient venir à lui par nul avantage
BÂTONCeux qui le baston du gouvernement avoient
BATTRELes Sarrasins ont cause et raison si ils s'en truffent ; car on laissa les prelats trop convenir ; qui leur battroit le ventre, on les mettroit à raison
BATTRECueillir les grains et amener à l'hostel, mettre en la grange, battre et vanner
BATTREEn nom de Dieu, monseigneur Gaston m'a battu, mais il y a autant et plus à battre en lui qu'en moi
BAYEREt si tost après diner ils revenoient devant son hostel, et beoient en la rue, jusques à donc qu'il vouloit aller aval la rue
BEAU ou BEL, BELLENous nous en avons beau [nous ferons bien] taire et souffrir, velà les freres au duc de Glocestre qui bien y pourvoiront
BEAU ou BEL, BELLEIl les rappaisa [ses gens] au plus bel qu'il pust
BEAU ou BEL, BELLEEt leur fit grace pourtant que si bel et si vaillamment ils s'estoient tenus et desfendus contre leurs ennemis
BEAU ou BEL, BELLEEt le gentil homme qui pris m'avoit estoit très bel homme
BEAU ou BEL, BELLEVolontiers au matin, quand il estoit levé, mais que il fit bel, [Yvain de Galles] s'en venoit devant le chastel
BEAU ou BEL, BELLEEt leur montra adonc tant de belles raisons qu'ils s'en souffrirent [ils s'en contentèrent]
BEAU ou BEL, BELLESi passa le roi son mautalent adonc au plus beau qu'il put
BEAUTÉEt [Robert Salle] vous commence à escarmoucher et à faire place autour de lui, que c'estoit grand beauté de voir
BECEt sur l'entrée, au bec du Havre, a une grosse tour souveraine des autres
BECIls [les Gantois] firent faire et ouvrer une bombarde merveilleusement grande, laquelle avoit cinquante-trois pouces de bec
BECQUETER ou BÉQUETERCil bel oiseau, quand il se vit si au dessus de plumage, et que tous oiseaux l'honoroient, il se commença à enorgueillir, et ne fit compte de ceux qui fait l'avoient, mais les bequoit et poignoit et contrarioit
BEFFROIEt avoient fait en nefs sur l'Escaut beffrois et atournemens d'assauts
BEFFROILes Anglois avoient fait ouvrer et charpenter deux beffrois de gros merrains à trois estages, et seant chacun beffroi sur quatre roes, et avoit en chacun estage cent archers
BEFFROIIl n'attendit nullui, ainçois s'envint au marché de Valenciennes, et fit sonner les cloches du beffroy à volée
BÉGUINEIls en font un petit tourtel, en maniere d'une oublie de beguine
BELLEMENTEt chevaucherent assez bellement, car leurs chevaux estoient foulés et mal livrés, mal ferrés
BELLEMENTOn commanda que les batailles allassent avant par devers les ennemis tout bellement le pas
BELLEMENTQuand vint au matin, les Anglois, qui estoient tous reconfortés d'entrer en la ville de Bergerac, fust bellement ou autrement [de gré ou de force]
BENOÎT, OÎTEPar la grace de Dieu et de la benoite vierge Marie
BESANTEt cuidoit de commencement que ce fussent besans d'or ou pierres precieuses que l'Amorath lui envoyast pour le attraire
BESOGNERenvoyerent leurs harnois, sommes, malles et habits par mer ; si arriverent ces besognes à l'Escluse en Flandre
BESOGNERIls bastirent leur siege bien et sagement et se pourveurent petit à petit de tout ce qui leur besognoit
BESOINSi escripsit [le duc d'Anjou] devers messire Jean d'Armignac, que à ce besoin il ne lui voulsist faillir
BÉTAILEt encore estoient reservés tous vivres, bestiail et autres choses
BÊTELes seigneurs sont gouvernés par le clergé, ils ne sauroient vivre et seroient comme bestes si le clergé n'estoit
BÊTE[Ils étaient] hommes formés à la semblance de leur seigneur, et on les tenoit comme bestes [Discours des serfs anglais]
BIENL'endemain il fit faire et appareiller instruments et engins, pour plus fort assaillir le chastel, et bien dit qu'il ne s'en partiroit pour bien ni pour mal, si l'auroit à sa volonté
BIENSainte Marie, dis-je au chevalier, que vos paroles me sont agreables et que elles me font grand bien
BIENPuis s'en partit atant ; bien peut estre qu'il perdit aucuns de ses gens à se retraire, mais ce ne fut mie grandement
BIENOr dit le comte vous parlez bien ; mais je vous dirai qu'il vous aviendra de ce voyage
BIENMessire Roger de Mortimer qui tenoit grand terre en Angleterre, bien sept mille livres de revenu
BIEN[Une porte de la ville fut livrée aux assiégeants] Et voulurent bien dire aucunes gens que ce fut fait assez de l'accord et pourchas ou consentement de messire Hervey de Leon ; or ne sais-je pas si ce fut voir ou non
BIENSi en devenoient les aucunz [brigands] qui se faisoient maistres par dessus les autres, si riches que c'estoit merveille. Et en y eut bien un entre les autres, que on appeloit Croquart, qui....
BIENPar quoi les preux aient exemple d'eux encourager en bien faisant
BIENFAISANT, ANTELà eut un fort assaut et perilleux, et moult de bienfaisans d'un costé et d'autre
BIENFAITEt plusieurs autres barons et chevaliers pleins d'honneur et de prouesse, desquels je ne puis mie de tous parler, ni leurs bienfaits [hauts faits] ramentevoir
BIENVENIRLe roi dit à sa soeur : bien venez, ma belle soeur et mon beau neveu
BIENVENU, UEEt partout sont-ils bien-venus [Gennevois et Vénitiens] pour l'or et l'argent qu'ils portent ou pour les marchandises que ils eschangent
BIÈREItem s'en suivent ceux qui porterent les bannieres de la biere et du tournoy [funérailles du comte de Flandre]
BISTOURNER[Fortune] oncques ne sejourne, mais toujours tourne et bestourne, et le plus haut monté sur la roue en la boue estrangement retourne
BLÂMEOr fut moult grant blasme [action blâmable] pour les premiers, et mieux leur valsist estre ordonnés à l'ordonnance du vaillant chevalier que ce qu'ils firent
BLÂMERQuoi qu'on lui blamast ni desconseillast, le gentil chevalier ne s'en voulut oncques delaier
BLANCEt amenerent ce jour là en la cité de Tournay plus de dix mille blanches bestes et bien autant, que porcs, que boeufs, que vaches
BLANCL'enfant qui fut tout surpris et esbahi ne sonna mot, mais devint tout blanc de paour et tout esperdu
BLANCIl estoit si aveugle de ce duc d'Irlande que, si il dit : sire, ceci est blanc, et il fait noir, le roi ne dit point du contraire
BLANCHIRQu'on ne dise mie que je le blanchisse trop, pour faveur ou pour amour que aie à lui
BLÉCils de Reims douterent cette menace d'ardoir leurs bleds aux champs
BLESSERSi ne blesserez mie, la gentillesse ni la noblesse de vous
BOIREEt usent grand foison d'espices, par especial de sucre et aussi de lait de chevres ; ce sont les communs boires des Turs et des Sarrazins
BOIREPensez à vos besognes, car jamais je ne buverai ni ne mangerai tant que vous soyez en vie
BOIRE[Les Anglais naufragés sur la côte d'Irlande] burent assez
BOIREL'endemain, après messe et après boire, les traiteurs [les négociateurs] vinrent ensemble en la dite chapelle....
BOMBARDEEt le fit pourvoir [le château] moult bien d'espingoles, de bombardes et d'arcs à tour et d'autres instrumens
BOMBARDEEt faisoit apporter bombardes et pots pleins de chaux vive pour jeter sur les assaillans
BONSi firent leur fete par trois jours des bourgeois de Nantes et de bonnes gens de là entour, au mieux qu'ils purent
BONAinsi gist la ville d'Audenarde ; il n'y fit oncques si bon [pour la surprendre] qu'il fait maintenant
BONEt le meilleur et le plus bon conseil que on vous puist donner, c'est que vous fassiez bien garder vos cités et bonnes villes
BONEt entendirent [les Anglois] à emplir leurs malles de tout bon et de tout bel, dont ils avoient grant foison
BONSi se rafreschirent, et puis s'en partirent [de la ville], quand bon leur sembla
BONDLes Anglois, qui jà avoient desconfit la plus grand partie de l'ost, s'en vinrent en criant leurs cris celle part, et se bouterent es plus drus de plein bond
BONDEAvoient rapporté les Normands que cette armée [anglaise] se mettoit sus à l'encontre des bondes [frontières] de Normandie
BONDIRIls font si grand noise avec grands tabours qu'ils ont aussi, que on l'ouït bien bondir largement de quatre lieues angloises par jour et six de nuit
BONDIRLes Escots commencerent à bondir leurs cornets et à bruir sur leurs tabours
BONDISSEMENTEt dura celle tempeste, et le bondissement [retentissement] de leurs cornets moult longuement.... et le grand bondissement de ces cornets se renouvela, qui dura une moult longue piece
BONHEUREt prioit moult gracieusement que chacun se peinast de bien faire la besogne et garder son bonheur
BONNEMENTUne riviere forte et roide, pleine de cailloux et de grosses pierres, si qu'on ne la pust bonnement en haste passer sans grand meschef
BONNEMENTEt si avoient les Escots leurs deux premieres batailles establies sur les deux croupes de montagnes, que l'on entend de la Roche, là où l'on ne peut bonnement monter, ni ramper pour eux assaillir
BONNIERIl faisoit si grant bruine qu'on ne pouvoit voir un demi bonnier de terre loin
BONNIERSi alla bien chacune bataille en cel estat un grant bonnier de terre avant
BOQUETEAUSi issirent tous hors, et mirent leurs armures hors, et entrerent, à la couverte, en un petit boquetel d'un aulnoy
BOQUETEAUEt s'en vinrent loger en un petit bosquetel
BOSQUETEt plusieurs autres se sauverent et eschapperent par un bosquet qui là estoit
BOSQUET[Les Flamands] s'en vinrent en une bruyere au dehors d'un bosquet
BOSSEEt en y mourut de boce [bubon, peste] et de mal du corps plus de vingt mille personnes
BOSSEEt estoit en devant le jeune seneschal de Hainaut, mort sur son lit de la bosse
BOTTINEHousseaulx, souliers, bottines, esperons
BOUCHEPuis dit [le comte de Flandre à son valet] : aie bonne bouche ; si tu eschiés [tombes] es mains de mes ennemis et on te demande de moi, garde toi que tu n'en dises rien
BOUCHENous vous prions que vous fassiez la response au heraut. - Volontiers, dit-il, mais il faut qu'il ait de nostre argent ; si, nous fera courtoisie, et nous portera bonne bouche [parlera favorablement] envers ses seigneurs qui ci l'ont envoyé
BOUCHEEt lors ledit roy de France recevra ledit roy d'Angleterre et duc de Guienne au dit hommage lige, à la foy et à la bouche, sauf son droit et l'autrui [forme de l'hommage d'Édouard à Ph. de Valois]
BOUCHERIEL'un estoit des plus grands navieurs, et l'autre estoit boucher, le plus grand de la boucherie et qui le plus y avoit de voix
BOUDINEFlambe ardente se bouta en ce lit entre les linceuls, par telle maniere que le roi fut atteint de cette flambe ; on n'y put oncques venir à temps, ni lui secourir, qu'il ne fust tout ars, jusques à la boudine [nombril]
BOUEEt quant ils sont tous eslevés et ils cuident estre au plus sur, fortune les retourne en la boue et les met plus bas que elle ne les a eus de commencement
BOUEUX, EUSELa terre estoit boueuse et mauvaise
BOUGEEt n'y avoit en celle maison fors [que] le bouge devant et par dessus un povre solier auquel on montoit par une eschelle de sept eschelons
BOUGERL'argent ne devoit estre contourné ailleurs ni bouger de Paris
BOUGRECes nouvelles s'espandirent, que Betisac avoit tenu un long temps l'opinion de boulgres
BOUILLANT, ANTELe comte de Sallebery, qui estoit un moult bouillant homme et de grand prudence
BOURBEEt passoient aucuns [Anglois] sus les pavois, afin que la bourbe ne les engloutist
BOURDEBourdeurs et langayeurs et vendeurs de bourdes
BOURDERAinsi bourdoient et jangloient les chevaliers l'un à l'autre
BOURDEURAdonc prit la parole le duc de Bretagne : Entre vous, bourdeurs et langayeurs, vous mettez le royaume en vostre volonté
BOURDONCe sera avecques ses enfants.... et bourdon pour lui appuyer
BOURGEOIS, OISEIl y avoit un bourgeois à Gand qui s'appeloit Jean Lyon
BOURGMESTRELi brugemaistre et les seigneurs de Bruges firent ouvrir le guichet
BOURLE.... Si ne guerroyons pas courtoisement, fors à la bourle, sans nul titre de guerre raisonnable
BOURREAUPrenez un bourrel et lui faites trancher la teste
BOURRÉESitost qu'il fut lié à l'estache, on appuya autour grand foison de bourrées et de fagots secs, et on bouta le feu dedans
BOURSEIls estoient si bien d'accord, que tous metoient la main à la bourse, quand il besognoit
BOURSETTEQuand ce vint sur le point que l'enfes dut partir, le roi le trait à part en sa chambre secretement, et lui donna une moult belle boursette pleine de poudre
BOUTQuant le roi vit qu'il n'en pourroit venir à bout
BOUTMahieu fut un de ceux eslus d'y aller.... et ce bout lui dona Jean Lyon [Jean Lyon lui joua ce tour]
BOUTLes oncles du roi ne pouvoient avoir bout ni volée ni audience en la cour du roi pour eux
BOUTER[Le sire de l'Esparre] eut une fortune de vent sur mer qui le bouta en la mer d'Espaigne
BOUTERLes hommes de la ville bouterent lors leurs testes ensemble et commencerent à murmurer et à parler
BOUTERTous les autres archers se bouterent au hahay, et navrerent de commencement tout plein de garçons des Hainuyers
BOUTERIls vinrent en Hainaut, et se bouterent dedans le bois de Blaton
BOUTISLà eut tres bons poingnis, et fort boutis de glaives, et mainte belle appertise d'armes faite
BOUTISDe premiere venue, il y eut dur encontre et fort boutis
BRACONNIER.... Et que chacun prist sans plus un pain, et le troussast derriere lui, en guise de braconnier
BRAIESIl cueillit en si grand haine son compagnon que, pour lui faire plus grand blasme, il le fit prendre par ses varlets et le fit mener et courir tout nud en ses braies parmi la ville
BRAIESEt se devestirent là ces six bourgeois [de Calais] en leurs braies et leurs chemises
BRAIRESi fut il bien en la porte, toudis huyant et brayant et faisant signe, bien une heure
BRANCHEEt sachez que nous devons mieux aimer les branches et les membres qui viennent de si vaillant homme [Jacques d'Artevelle] que de nul autre
BRANLE....Le pays d'Angleterre estoit en branle et en differend l'un contre l'autre
BRANLEREt se tenoient cils à cheval pour reconforter les batailles qui branleroient
BRAQUEMARTAinsi que François se retourna, ce bastard, qui estoit un fort varlet, lasche parmi la teste un coup d'un bracquemart si pesant, que il le pourfendit jusques aux dents, et l'abattit tout mort à terre
BRASEt saillent de terre, et embrassent un homme par derriere, et le tirent jus ; car ce sont trop fortes gens de bras
BRASSER[Jean Lyon] veoit bien que Gisebrest Mahieu avoit en ce voyage brassé aucune chose contre lui
BRASSEUR, EUSE[Philippe d'Artevelle] Fils d'un brasseur de bierre
BREF, BRÈVEIl [le comte de Foix] estoit bref en ses conseils et en ses reponses
BREF, BRÈVE.... Et fit tant en bref terme que....
BREF, BRÈVEEt en bref temps grandement les endommagerent [les palis avec les cognées]
BREF, BRÈVECes deux seigneurs allerent partout regarder et considerer les passages et les destroits, et puis s'en retournerent au roi, et lui dirent à breve parole, que ils ne pouvoient aviser que il pust aucunement approcher les Anglois, qu'il ne perdist ses gens d'avantage
BRETESSÉ, ÉEIl fit faire et charpenter un chastel si fort et si bien breteschié que on ne le pouvoit grever
BRETONNANT, ANTEAvec eux avoit un chevalier bretonnant, fortement vaillant
BRICOLEEt à l'endemain, nous prendrons terre.... et nous logerons au plus près de la ville que nous pourrons, hors du trait de leurs bricoles
BRICOLEEngins, canons, trebus, espringales, brigoles
BRIDEÀ grant peine y [en Écosse] recuevre l'on du fer pour ferrer les chevaux, ni du cuir pour faire harnois, selles, ni brides
BRIÈVEMENTIls lui firent entendre [à Édouard III] que ledit comte de Kent le vouloit empoisonner, et le feroit mourir brievement s'il ne s'en gardoit
BRIGANDQuand ils furent tous assemblés à Saint-Quentin [l'expédition du duc de Normandie contre les Flamands], ils trouverent qu'ils estoient bien six mille armures de fer, et huit mille, que brigands [soldats à pied], que bidaux, que autres poursuivans l'ost
BRIGANDQuand une partie des fossés furent tous emplis, que on pouvoit bien aller surement jusques au pied du mur, il fit arrouter bien trois cents archers, et, devant eux, passer bien deux cents brigands, tous pavoissés, qui tenoient grands pics et hoyaux de fer
BRISERPour ce qu'il avoit trespassé le commandement de son seigneur le roi et brisé son arrest et sa prison, et s'en estoit parti sans congé....
BRISEREt l'eust fait sans faute [pendre], si n'eust esté le dit messire Jean de Hainaut, qui lui brisa son ire et excusa le dit messire Godemon
BRISEREt brisa le roi tout ce voyage.... [défendit l'expédition qui se préparait pour Isabelle]
BRISERBeau frere, jà à Dieu ne plaise que votre bon propos je vous brise ni oste
BRISEREt feroit [frappait] à tas de son espée sur le bassinet du seigneur de Sconnevort ; mais le sire de Sconnevort, qui bien estoit armé et monté, brisoit les coups à la fois et les recevoit moult vassalment
BRISERQuand le roi d'Angleterre entendit ces nouvelles, il fut moult pensif, et eut une espace une imagination et propos de briser son siege [le siége de Vannes où il étoit en personne]
BROCHER[On vit] les deux chevaliers partir de leur lez, et brocher leurs chevaux des eperons rudement, et porter leurs lances arréement
BROCHERLors se retourna-t-il le glaive au poing devers ses ennemis ; aussi firent les deux freres et plusieurs autres compagnons, et brocherent aux premiers venans
BRODEQUINLe roy Richard mort, il fut couché sur une litiere, dedans un char couvert de brodequin tout noir
BROUETTECes ribaudeaux sont brouettes hautes, bandées de fer
BROUETTERCes ribaudeaux sont brouettes, que ils seulent par usage mener et brouetter aveques eux
BROUIRNi l'herbe ne pouvoit issir hors de terre.... et ce qui en issoit ne fructifioit rien ; car la grand chaleur du temps l'avoit tantost bruit
BROUSSAILLESIl entreoublia son chemin et entra en une bruyere de broussis et de petits bois et perdit de tout point son chemin
BRUINEOr fut dit au roi de Castille.... Sire, sire, entendez à nous.... car une bruine [au figuré] trop felle et perilleuse se nourrit entre vous et le duc de Lancastre
BRUINEEt la bruine chue [tombée]
BRUINEIl faisoit si grand bruine qu'on ne pouvoit voir un demi bonnier de terre loin
BRUN, BRUNEIl estoit toute nuit et faisoit moult brun et moult espais
BÛCHEC'est à entendre que ils doivent [les serfs anglois] de droit et par coutume.... la busche couper et amener à l'hostel et toutes telles corvées
BÛCHERVinrent messagers invisibles qui commencent à buscher et à tempester
BUIREAu dehors du chastel et de la ville a une très belle fontaine, où, par usage, tous les matins, les femmes de la ville venoient atout [avec] buires et autres vaisseaux....
BUISSONAinsi que il [le comte de Flandre] estoit dessous le buisson et là quati, il entendit et ouit parler un homme
BURONEt iroit [le roi] si avant en ces quatre mestiers dont ce venin estoit issu, qu'il n'y demeureroit ni maison ni buiron
ÇÀPuis commencerent à penser, l'un ça l'autre là, et n'en savoient qu'aviser
ÇÀVous avez bien entendu en l'histoire ça devant comment....
CABARETEn l'ost avoit tavernes et cabarets aussi bien et aussi plantureusement comme à Bruges ou à Bruxelles
CÂBLELe chevalier estoit jeune et de grand volonté.... tout armé il se mit à monter amont et à ramper contre le cable de la nef où il estoit
CAMAILTant s'avança le sire de Langurant [au siége de Duras] que de sa vie il se mit en grand aventure ; car ceux de dedans par force lui arracherent le bassinet de la teste atout le camail
CAMPAGNEOn trouva aucuns hamelets ars, et aucunes champagnes où il avoit blés et prés
CAMPANEOn sonne au matin la campane du consistoire
CANCELLEREt si rien d'outrageux avoit eu la dite emprise, on le cancelleroit et amenderoit
CANONEt avoient en l'ost bien quatre cent canons [engins de toute sorte] mis et assis tout autour de la ville
CANONCes Flamands avoient apporté en leurs nefs canons et arbalestes, dont ils tiroient les carreaux si grans et si très forts que, quant aucun en estoit feru, il n'y avoit point de remede qu'il ne fust mort
CANONNIEREt fut le sire de Clary, qui estoit maistre des canonniers au sire de Coucy, trait et atteint d'un carrel de canon
CAPITAINEC'est un bon homme d'armes pour le present et un grand capitaine
CAPITOULMonterent tous les capitolz de Rome sur chevaux couverts, et l'amenerent [Grégoire XI] à grand triomphe à Rome
CAPTALLa ville de Chastillon sur la Dourdogne, heritage au captal de Buch
CARAQUEVaisseaux, navires, carraques, galées et barges
CARAQUEUne carraque grande et forte assez pour aller par mer par tout le monde
CARDINALATOn fut avisé au conseil du roi, qui pourroit tant faire et exploiter que on fist demettre ce Boniface et ce Benedict hors de leur papalité et tous les cardinaux hors de leur cardinalité
CARÊMEDonc il advint qu'ils furent ens ou caresme en Gand à trop grand destroit ; car des vivres et fruits de caresme n'avoientils nuls
CARÊME-PRENANTMessire Pierre de Craon avoit en voyé dès le caresmeprenant, à Paris, audit chastel, de ses varlets qui le servoient pour son corps
CARREAUCeux du Quesnoy descliquerent canons et bombardes qui jetoient grands carreaux
CARRIÈREIls descendirent de leurs defenses et vinrent en la carriere et apporterent grand foison de bois et merrien
CARRUREAu milieu du palais avoit un chastel ouvré et charpenté en carrure de quarante pieds de haut et de vingt pieds de long et de vingt pieds d'aile
CASLe traité seroit nul, au cas qu'il viendroit aucun hoir
CASCertes vous seriez de tel cas peu prisé et amendé
CASCes chevaliers, qui en tous cas se vouloient acquitter envers le roi, leur seigneur
CASSEREt se mettoient au retour, petit à petit, ceux qui estoient cassés de leurs gages et tous hodés de la guerre
CATHÉDRALE.... Fut couronné le roi Jean de Castille ains-né fils du roi Henry, en l'eglise cathedrale de la cité de Burghes
CATHÉDRALEDestruisez cest antipape que les Romains ont, de force et par erreur, creé et mis au siege cathedral de saint Pierre
CATIMINI (EN)S'il venoit en catimini chevaucher parmy les bois, et adviser Cherbourg de plus près, pour savoir si l'on pourroit mettre le siege devant
CAUSEEt la cause pourquoi [ils] s'entreheoient, je le vous dirai
CAUSEQuand Girauldon se vit ainsi attrapé, si fut tout esbahi et à bonne cause
CAUSEEt l'eust volontiers sauvé s'il l'eust pu, pour cause de pitié
CAUSERJe vous ait dit et causé [expliqué] toutes les avenues de Jean Bar, de Jean Pict....
CAUTELEUSEMENTIl fut avis que ils estoient là cauteleusement traits pour trahir le pape
CAUTELEUX, EUSECe roi de Navarre cauteleux et malicieux
CAUTELEUX, EUSELe duc de Bretagne est un cauteleux homme et divers
CAVEJe avois bien ouï dire que telle chose avoit ceans, mais point n'y pensois ni ne m'en donnois de garde que ceux qui s'en sont allés s'en dussent partir par la cave
CAVEREt commencerent à piqueter, et à piocher, et à caver, et à oster pierres, et à affoiblir grandement la tour
CAVILLATIONSon frere le duc de Glocestre y estoit plus froid que lui, et ressoignoit [craignait] les cavillacions et deceptions des paroles colorées des François
CELes archers anglois avoient laissé en leur logis ce de harnois qu'ils avoient
CEAvoient pris en grant vergogne, ce que des Hainuyers avoient esté ainsi rencontrés [d'avoir été ainsi rencontrés par les Hainuyers]
CESi se mit dans un vaisseau à tout ce de gens qu'il avoit eschappés
CEJe la veux multiplier [l'histoire] et accroistre ce que je pourrai
CEBeaux seigneurs, le gentil comte de Hainaut viendra un de ces jours à si grand ost....
CECe terme pendant vint messire d'Artois en Angleterre
CEDevant ce [la bataille de Poitiers] j'estois encore moult jeune
CÉDULEBien est verité que j'en vis aucunes cedulles, jetées et escriptes en papier ; et disoit-on que c'en estoit la propre copie
CEINTUREIls avoient coursiers et genests de sejour cinq ou six, et grosses ceintures d'argent
CEINTURETant comme ils seront seigneurs de Calais, ils disent ainsi qu'ils portent les clefs du royaume de France à leur ceinture
CÉLÉBRERIl n'estoit prestre qui y osast celebrer ni faire le divin service
CELLIERAdonc furent traits hors de ces beaux celliers, au dam tous les vins qui là estoient, plus de six mille tonneaux
CELUIComme celle qui ne savoit à qui ni en quel pays trouver confort ni soutenance
CELUIAdonc demanderent à leurs varlets s'il y avoit celui qui voulut porter les lettres qu'ils avoient escrites
CENDALQuand le roi de France fut retrait en son logis et en [on] ot tendu son pavillon de cendal
CENTNous ne savons que nos gens rapporteront, ou paix ou guerre.... c'est cent contre un que nous vinssions à paix
CENTENIER[Jean Lyon] ordonna secretement aux centeniers, et leur dit
CEPQuand un Allemand tient un prisonnier, il le met en ceps et en fers, ni il n'en a nulle pitié
CERCUEILEt le comte de Douglas, qui mort estoit, fut mis dans un sarcueux et chargé sur un char
CERCUEILSi ordonnerent adonc sarcueil assez honorable, et le mirent dedans
CERCUEILEn ce propre jour fut apporté à Ortois et mis en un chercus le comte Gaston de Foix
CERCUEILFut mis en son sarcueil [le connétable Bertrand de Claiquin] et apporté à St-Denis
CERF-VOLANTOr vueil-je compter d'un songe qui lui [Charles VI] estoit advenu en celle saison, et sur quoi il s'ordonna de sa devise du cerf volant
CERTAIN, AINEJean Lyon savoit tout de certain que....
CERTAIN, AINEEt se mirent et establirent en trois aguets, afin que cils ne leur pussent mie eschapper ; et vinrent les plusieurs et les plus certains sur un pas entre haies et buissons et là s'embucherent
CERTAIN, AINECertain est que....
CERTIFICATQuand les ambasadeurs de Portingal orent apporté certificats....
CERTIFICATIONQuand le pape Clement et les cardinaux en eurent la certification
CERTIFIERFaites apporter de grands mairins, nous vous certifions que par force on la pertuisera [l'abbaye] en plusieurs lieux
CESSEREt en tua lui et sa compagnie, ains qu'ils cessassent, plus de trois cents
CESSEREt si tost qu'il en savoit en une ville, il ne cessoit jamais tant qu'il l'eust banni ou fait tuer sans deport
CESSERQuand ce cri fut repandu parmi l'ost, tous se cesserent
CHACUN, CHACUNEEt avoient chacuns bannieres de leurs mestiers
CHACUN, CHACUNEQuatre cents marcs d'esterlins, à payer chacun en la ville de Bruges
CHACUN, CHACUNESi se retraist chacun vers leur ville
CHAIREt pourvurent ledit chastel de vins, de farines, de chairs et de toutes autres pourveances
CHAIRIl est grand et long et fort et de gros membres, sans estre trop chargé de chair
CHAIRERespondit tanstost messire Guillaume de Fermiton et dit : Dites à Jean de Chastel-Morant qu'il s'en voise reposer un petit en sa chaiere
CHALAND ou CHALANGrand plenté de nefs et de chalans
CHALANDISESeigneurs, nous vous disons pour le mieux que vous n'ayez nulle accointance ni challandise à ceux de Flandre
CHALOIRIl ne peut chaloir, dit le duc d'Anjou ; j'ai dit et juré que jamais ne partirai de ci ; si aurai le chastel à ma volonté
CHAMBELLANSes chambrelans et ses varlets qui dorment en sa chambre et qui le veillent
CHAMBRE.... Et si Courtray nostre chambre [district]
CHAMBRE[Le roi Charles de France] tout quoi estoit en ses chambres et en ses deduits
CHAMBREPar foi et serment et sur deux millions de florins à la chambre du pape
CHAMBRE[Yvain] fut, tant que le roi Philippe de France vesquit, des enfans [pages] de sa chambre
CHAMBREAssené [assigné] de une rente et revenue par an sur la chambre des comptes
CHAMBRIÈREEt fut [la princesse] de ses valetz et chambrieres prise entre leurs bras, et apportée bas par une poterne sur le rivage
CHAMEAUIls estoient rafreschis souvent de nouvelles pourveances, car on leur amenoit à sommes et à cameaux
CHAMPEt se partirent un samedi [les soudoyers] et aussi ceux du castel et de la malemaison, et se trouverent tous sur les champs
CHAMPSi monta au plutost qu'il put sur fleur de coursier et prit les champs
CHAMPJe vous en appelle de champ et veez ci mon gage
CHANCELERAinsi leur eut-il en convent par sa creance, de quoi il chancela et detria puis assez....
CHANCELERNe feroient jà au roy d'Angleterre chose qui peust briser n'entamer ne chanceler, par quelque voye que ce soit, les alliances qui estoient jurées, escrites et scellées entre France et Castille
CHANDELLEAinsi furent-ils trois jours et trois nuits sans pain, sans vin, sans chandelle
CHANDELLEQui eust esté à Bruge eust vu comment on estoit soigneux de mettre biscuits en sacs, de mettre blés, chandelles de sieu [suif], chandelles de cire
CHANOINEPrestres et moines et chanoines....
CHANOINIELe duc de Bretagne, son corps [de sa personne], se logea dedans le chastel de Blois, chez une chanoinie de Saint-Sauveur
CHANOINIEIl resigna tous ses benefices, et ne retint pour vivre sobrement et petitement, que la channoinie de Rheims
CHANTREEt là fut fait le divin office, aussi solennellement comme on feroit en la chapelle du pape ou du roi de France ; car à ce temps il avoit grand'foison de bons chantres
CHAPEAULe comte chevaucha tout outre sans eux regarder ; et mit un petit sa main à son chapel
CHAPERONEt venoient aucunes fois aux murs et aux creneaux et les frottoient et passoient de leurs chaperons par depit
CHAPERONQuand ils furent là venus, messire Agnos osta son chaperon tout jus, et les salua bellement l'un après l'autre
CHAPON[Les Gantois] avoient au Noël recueilli ses rentes et ses chapons en ses villes, dont fort deplaisoit au dit seigneur
CHARCes charretons et leurs chars s'en vinrent tout charriant vers Audenarde
CHARGEQuand messire Louis d'Espaigne et toute sa charge de gens d'armes furent venus en l'ost....
CHARGEMessire Robert s'appareilla le plutost qu'il put, et fit sa charge de gens d'armes et d'archers, et s'en vinrent assembler en la ville de Hautonne-sur-mer
CHARGEMessire Jean d'Armignac à grand route, le connestable de France aussi à grand charge
CHARGENi onques messire Garcis n'osa parler ni prier de paix.... car il eust perdu sa parole, puisque messire Olivier de Cliçon l'avoit en charge
CHARGERCe voyage chargeoit [contrariait] trop fort le duc de Bourgogne, et disoit que c'estoit une chose et une guerre sans raison
CHARGERIls firent leurs messages sagement et à point, ainsi que chargé leur estoit
CHARGERIl prit tous ces joyaux et presens, et les chargea à son cousin messire Mansart, et lui dit de les reporter en France
CHARGEREt laissa le roi pour capitaine Aimery de Pavie ; et lui chargea en garde toute la ville et le chastel
CHARGERLes vins et marchandises que ils menoient, ils dirent que ils avoient cargé pour mener en Flandre
CHARIVARILes aucuns estoient armés de cuir et les autres de haubergeons tout enrugnis ; et sembloit proprement qu'ils dussent faire un charivari
CHARMELes aucuns de ces arioles affirmoient que le roi estoit demené par sorts et par carmes
CHARNEL, ELLESi aucuns des dits prisonniers ou de leurs parents ou amis charnels tiennent contre nous aucunes forteresses
CHARNELLEMENTSi [la reine de Hongrie] traita et bailla sa fille au marquis de Blanquebourez qui tantôt l'espousa et geut avecques elle charnellement
CHARNIÈRECelle ville estoit tellement ouvrée et charpentée que on la pouvoit defaire par charnieres ainsi que une couronne et rasseoir membre à membre
CHAROGNEAutrement ils eussent esté tous morts et empunaisés sans mercy, tant leur envoyoit on de charognes pourries et d'autres ordures par les engins
CHARPENTERIl fit au dehors de la porte faire et charpenter une barriere....
CHARPENTERLe roy Charles de France, qui estoit sage et subtil, avait charpenté et oeuvré, entour ses traités, trois ans devant, et bien savoit qu'il avoit de bons amis en Hainaut
CHARRETON ou CHARTONOn prit deux chars chargés de pourveances atout quatre charretons vestus de grises cottes et armés dessous
CHARRIAGEIl avoit dans un fort chastel sa femme et ses enfants et tout son cariage
CHARRIERLe comte ne pouvoit mais chevaucher, mais charier se faisoit, quand il vouloit aller d'un lieu en un autre
CHARRIEREt y firent amener et charrier du pays voisin grand foison de blés....
CHARRIERGravier de blanche marle, fort et dur, sur quoi on peut fermement charier
CHARROIIl leur convenoit [à Pierre de Beuil et les autres qui ramenaient l'engin de la Réole] tenir le plus ample chemin pour leur charroy
CHARTE ou CHARTRECar estoient en la Gascongne trop anciennement chartes et privilegies du grand Charlemaigne
CHARTRÉ, ÉENous tenir ens es franchises anciennes, dont nous sommes chartrés et bullés
CHASSEFinalement, les archers qui là estoient furent deconfits et mis en chasse
CHASSERQuand ceux de l'embusche virent comment les François chassoient [poursuivaient]
CHASTEEt lui portoient renommée ceux du pays qui le connaissoient [le roi de Portugal] que encore estoit-il caste et n'avoit oncques eu compagnie charnellement avec une femme
CHASTETÉEn icelle fontaine, pour soi rafreschir, se baignoit Diane, la deesse de chasteté
CHAT, CHATTEIls firent quatre grans kas [engins de siége] forts et hauts
CHÂTELAIN, AINEIl envoya jusqu'au chastel de Calais deux de ses escuyers, pour aller au chastelain, et savoir s'il estoit heure
CHÂTELLENIEAussi seront delez nous ceux de Courtray, car c'est en nostre chastellenie
CHAUD, CHAUDELe connestable de France, qui savoit d'armes ce qui en est, et qui sentoit les Anglois chauds, bouillans et aventureux
CHAUD, CHAUDECouroient ses gens tout le païs d'environ, et ne laissoient rien à prendre s'il n'estoit trop chaud, trop froid ou trop pesant
CHAUDIÈREMessire Jean d'Aubrecicourt regarda les armes quelles le chevalier les portoit.... et me dit depuis que le champ estoit d'argent à une endenture de gueules à deux chaudieres de sable
CHAUSSEREt chaussant son espée [la mettant à la main], et la levant contre mont pour ferir et donner un coup
CHAUSSESSouliers, chausses à housser, bottines, esperons
CHEFJe la reprendrai [la chevauchée du duc de Lancastre] où je la laissai, car j'ai grand desir de la continuer et mettre à chef et conter comment elle se fit
CHEFQuand le duc d'Anjou vit qu'il n'en viendroit point à chef
CHEFMais que vous me promettez que du corps mal ne lui ferez. Par mon chef, dit le comte, nennil
CHEFÀ nud chef, et la hart au col [Eustache de St-Pierre]
CHEFUn escu d'azur à un chef d'argent
CHEFSa banniere [du sénéchal de Carcassonne] qui estoit de gueules à un chef d'argent et à deux demi chevrons au chef
CHEFOr avint que, au chef de deux jours, ce tourment [tempête] cessa
CHEFLondres qui est le chef d'Angleterre
CHEF[Les chevaliers envoyés pour reconnaître les morts rapportent au roi] que onze chefs de princes estoient demeurés sur la place
CHEMINPartez-vous-en et allez vostre chemin chacun en son pays
CHEMINTant subtila, visa et imagina [Mahieu] qu'il trouva le chemin
CHEMINEt disent les Londriens que vous allez le droit chemin pour perdre votre lignage et le royaume d'Angleterre
CHEMINEAUEt renversa les busches en la cheminée sur les cheminaux [chenets]
CHEMINÉEEn ces galeries a une cheminée où on fait par usage feu quand le comte y sejourne,...
CHEMINEREt tant chemina par ses journées que elle s'en vint à Paris
CHEMISETout desboutonné, en une simple cote et sa chemise
CHER, CHÈREEt aussi cher avoit-il prendre la mort avec celle noble dame [Isabelle] comme autre part [qu'ailleurs]
CHER, CHÈREEt eut adonc en plus cher la delivrance de messire Hervey de Leon que du seigneur de Cliçon
CHER, CHÈREEt se taille celle chevauchée à durer un long temps, et par ainsi vous seront cher vendus les gages que vous avez pris
CHER, CHÈRE[Les cardinaux] aimoient plus cher à mourir confesseurs que martirs
CHERCHERL'avant-garde qui chevauchoit devant avoit quis et cerché et cerchoit dessus et dessous la riviere à tous lez
CHERCHEREt fit à savoir à ceux du pays qu'il donnoit treves trois jours pour chercher les champs de Crecy et ensevelir les morts
CHÈREEt fit la porte de la ville ouvrir, et fit bien chere et maniere de defense
CHÈRE[Le roi d'Angleterre à ses chevaliers avant la bataille de Crecy] et leur disoit ces langages de si lie chere, que qui fust tout desconforté, si se pust il reconforter en lui oyant et regardant
CHÈREMENTSi les pria le dit roi cherement, qu'ils volsissent si bien penser
CHÉTIF, IVELe plus petit, maigre et chetif cheval qu'il put trouver
CHEVALERIESi s'avisera qu'il la conforteroit [Tournay] tellement et y envoieroit si bonne chevalerie que la cité seroit toute seure et bien conseillie
CHEVALETEt avec eux vinrent gens pour gagner, qui amenerent sur petits chevalets [chevaux] et sur petites mules, pain mal cuit, povre vin
CHEVALETEt chargerent douze petits chevalets de douze sacs
CHEVALIEREt mirent tantost et incontinent grand foison de clercs en oeuvre pour assembler chevaliers et escuyers de tous costés
CHEVANCEEt vous jure que ce sont et estoient les plus honorables et notables de corps, de chevance et d'ancesterie de la ville de Calais
CHEVAUCHÉEPar lui se faisoient les emprises et les chevauchées
CHEVAUCHÉEChacun cuidoit rapporter autant d'argent que les autres en avoient rapporté, qui avoient esté en l'autre chevauchée [expédition] en Angleterre avec lui
CHEVAUCHÉEAinsi se defit et rompit cette grosse chevauchée [les deux armées française et anglaise]
CHEVAUCHEMENTOn se dissimule de nostre chevauchement ; on ne veut point que nous chevauchons, afin que nous n'ayons point cause de demander argent
CHEVAUCHERIl monta à cheval et partit par derriere, et chevaucha tous les bois à couvert
CHEVAUCHEREt toudis chevauchoient les François les grands galops devers le pont....
CHEVAUCHEURLes chevaucheurs et les archers
CHEVÊTRELors se leva la roine et fit lever les six bourgeois [de Calais] et leur oster les chevestres d'entour leur cou....
CHEVEUTous les cheveux de la teste lui churent
CHEVEUVous seriez plus chetif en ce pays, ni de tous vos conquests nous ne donnerions quatre cheveus
CHEVILLEEn ce parti que je vous di furent les François.... et se tinrent tout cois ès marais et en la bourbe et ordures jusques aux chevilles
CHEVILLEAdonc se releva un des deux ; et prit les clefs de la porte qui pendoient à une cheville
CHEVIRPour avoir conseil comment il se pouvoit chevir de ceste aventure
CHEVRONEt aussi mourut [au siége de Duras] un escuyer de Bretagne qui s'armoit de gueules à deux chevrons echiquetés d'or et d'azur
CHEVRONLes armes de Moriaumez sont barrées, contrebarrées à deux chevrons de gueules....
CHEZPietre du Bois s'en vint un soir chieux ce Philippe
CHIEN, CHIENNEEt ne demeura onques chien en la ville, que tous ne fussent morts ou jetés dedans les fossés
CHIRURGIENNi surgien ni medecin n'y purent oncques remedier, qu'il n'en mourust
CHIRURGIENEt bien avoit [le roi Charles] la connoissance [de sa maladie], aussi avoient ses cirurgiens et medecins
CHOIRIls estoient perdus davantage et chus es mains de leurs ennemis
CHOIRMessire Jean Delle leur chey en la main, et tantost l'aviserent
CHOISIREt le connestable jetoit l'oisel, et cil faucon montoit si haut que à peine le pouvoient-ils choisir en l'air
CHOSELongue chose seroit à raconter
CHOSEEt cil de sa personne estoit assez haut et crueux ; et ne se esbahissoit point pour petit de chose
CHOSEEncore leur faisoit-on la chose plus grande et plus perilleuse qu'elle n'estoit
CHOSEEntre les autres choses il [l'ambassadeur anglais] demanda au duc Aubert....
CHOSEQuand ces nouvelles lui vinrent en la main [au comte de Valois], lui convint porter ; car autre chose n'en put avoir
CHOSEQuand les chevaliers virent qu'ils n'en auroient autre chose, ils se despartirent et prirent congé
CHRÉTIENTÉDe quoi toute la chrestienté pour ce fut en grand branle
CHRISTIANISERLes ennemis de Dieu avoient reconquis presque tout le royaume de Russe [la Servie] et prins le roy, qui s'estoit fait chrestienner
CHRONIQUELes chroniques de sire Jean Froissart [titre du livre]
CHRONIQUESi je disois : ainsi et ainsi en advint en ce temps, .... ce seroit chronique et non pas histoire
CHUTEEt se tenoit pour le temps le sire de Coucy en Avignon, car bien quinze semaines y fut au lit d'une chute de cheval
CIEt Bretons et François après, qui les enchassoient en fossés, en aulnaies et en bruyeres, ci dix, ci douze, ci vingt, ci trente, et les [les Flamands] combattoient de rechef
CILes soudoyers de Mortaigne sont issus, et ont accueilli grand proie ci-entour
CIJe vous conseille, beau fils, que vous departez de ci
CISi m'en suis ci enfuie devers vous
CICertes, dame, voyez ci votre chevalier qui ne vous fauldroit pour mourir
CISire, les Escots sont à trois lieues près de ci logés sur une montagne
CIMETIÈREQuand toutes gens issent du moustier, il [Jean Balle] s'en venoit au cloistre ou cimetiere et là preschoit
CIMETIÈREMessire Pierre de Craon avoit en la ville de Paris, en la cimetiere que on dit Sainct Jean, un très bel hostel
CINGLEROrdonnerent les vaisseaux, et singlerent fort vers la ville
CINQUANTENIER[Jean Lyon] ordonna secretement à tous les capitaines des blancs chaperons.... aux cinquanteniers.... et leur dit....
CIRCUITSi monterent sur leurs chevaux autour de la ville : elle n'estoit pas de grand circuit, si eurent plus tost fait
CITOYEN, ENNEQuand les citoyens virent la maniere d'eux, ils fermerent leur ville, afin que plus n'y en entrast
CLAIEEt avoient fait [les Flamands] ponts de nefs et de clayes sur l'Escaut
CLAIR, CLAIREDe nuit on oyt moult clair
CLAIR, CLAIREEt le comte qui sage et subtil estoit, et qui à ses besognes assez clair veoit
CLAIR, CLAIREEt chevaucherent ces François tous armés au clair
CLAIREMENTL'escuyer de Portingal qui est ici venu le m'a esclairci moult clerement
CLAIREMENTMesmement le comte leur sire ne s'osoit clairement tenir en Flandre son pays [craignant d'Artevelle]
CLAIRETEt donnoit cette fontaine, par ses conduits, claret et piment très bon et par grands rieus
CLAIRONQuand ce vint le samedi au matin, on sonna trompettes et claronceaux à grand foison parmi l'ost
CLEF ou CLÉUn très fort chastel qui est la clef et l'entrée de Bretagne
CLERCAussi [de même] les sciences sont extraites et compilées de plusieurs clercs, et ce que l'un sait, l'autre ne sait mie
CLERGIESi aviserent un saint home de religion, pourvu de prudence et de clergie, et le chargerent pour aller en France
CLIGNERS'ils eussent remandé leurs gens, on les eust pu excuser ; mais nennil, ainçois clignerent-ils les yeux et le souffrirent
CLOCHEROn ne pouvoit à present clocher devant les seigneurs et leurs consaulx ; car ils y veoient trop clair
CLOREPour eux tollir et clorre le pas de la mer [aux assiégés de Calais]
CLOSUne petite chapelle, qui estoit pour le temps dehors la Reole ; et quand le comte l'eut conquise, cette chapelle fut mise au clos de la ville
CLOSEMENT[Sylvestre, pape] se tenoit simplement et closement à Rome, et vivoit sobrement avec ceux de l'Eglise
CLÔTUREEt rompirent les clostures et postils
COADJUTEURTels ribaudailles n'eussent osé entreprendre d'avoir occis un tel homme, si ils n'eussent eu des coadjuteurs et souteneurs en leur emprise
COEURIl en ot grand joie en son coeur
COEURLe comte d'Asquesuffort, qui estoit pour ce temps tout le coeur et le conseil du roi
COEURLes chemins que il fait, je les sais tous par coeur, car en sa compagnie et sans lui je les ai esté trop de fois
COEURLouis Rambaud avoit une trop belle femme à amie et l'aimoit de tout son coeur parfaitement
COEURQuand le noble roi Charles de France eut ouï sa soeur ainsi lamenter, et qui de coeur et en plorant lui montroit sa besogne
COEUREt y laissa mort son neveu que moult aimoit ; dont il estoit en coeur et fut depuis ce moult destroit et courroucé, mais amender ne le put
COEURLe comte de Hainaut avoit si pris en coeur cette guerre
COEURGens qui ont encore au coeur la felonnie et le mautalent sur les François
COEUREt je feray volontiers et de bon coeur ce que vous me commandez....
COEURIl alla voir la fierte [la châsse] saint Thomas à coeur jeun et y fit offrande belle et riche
COEURLes seigneurs regarderent que il estoit le mois de decembre le droit coeur d'hiver
COFFREEt ces brigands brisoient maisons, coffres et escrins, et prenoient quant qu'ils trouvoient
COFFREEt moult de maisons et de femmes robées et pillées, violées et destruictes, et des coffres effondrés
COFFRETUn coffret long, tout de fin acier
COGITATIONEt toutes ces imaginations et cogitacions proposoit en lui-mesme le duc Jean de Lancastre
COGNÉEEntre ces archers avoit autres assaillans qui portoient cognies grands et bien tranchans
COGNÉELors commencerent-ils à ferir et à frapper contre l'huis de grandes guignies pour derompre et briser la porte
COGNÉELa deuxieme porte rompue et brisée par force quingnies
COI, COITEEt conviendroit qu'ils [les Escots] se combatissent à leur meschef, ou ils demeureroient tous coys en Angleterre pris à la trappe
COI, COITEAdonc fit-on arrester l'ost tout coi pour avoir autre conseil
COI, COITELe roi Charles de France fut durement sage et subtil, et bien le montra tant comme il vesqui ; car tout quoi estoit en ses chambres et en ses deduits
COIFFEEt demoura messire Regnault tout nud hors mis de quafe
COIMENTEt si ne s'en osoient descouvrir, fors l'un à l'autre quoiement et secretement
COLLATIONSi vueil [je veux] avoir censeil et collation avecque vous, comme je me pourray maintenir contre les Lissebonois et Portugalois
COLLOQUERJà les plusieurs [grâces] estoient promises et colloquées
COLOMBIERLà dit une haute parole le comte de Devensiere : Et comment, seigneurs ! en nostre nouvelle chevalerie nous tiendra [arrêtera] meshui ce colombier [cette bicoque] ?
COLOREREt leur fit dire et demontrer tant de belles raisons colorées que....
COMBATTREAinsi que ces garçons se combattoient à aucuns de ces Anglois
COMBATTREEt savoit bien [le roi d'Angleterre] que le roi de France le suivoit à tout son effort, et en grand volonté de lui combattre
COMBATTREIls ne cuidoient mie que nul François osast se combattre contre un Anglois
COMBIENCeux là firent remparer la ville et fortifier malement, combien qu'elle fust forte assez devant
COMBINERUn petit pont si estroit que un seul homme à cheval seroit assez ensonnié [embarrassé] de passer outre : deux hommes ne s'y pourroient combiner
COMBLECes engins jetoient nuit et jour pierres et mangonneaux à grand foison, qui enfondroient et abattoient les combles des tours, des chambres, des salles
COMBLEMessire Guillaume de Douglas, qui s'arme d'azur à comble d'argent, et dedans le comble trois estoiles de gueules
COMMANDEMENTPour ce qu'il avoit trespassé le commandement de son seigneur le roi
COMMANDER.... Puis se commanderent en la garde [de] Notre Seigneur, et se mirent en chemin par mer
COMMANDERAprès les messes, le roi commanda à toutes gens eux armer
COMMEIl a fait votre traité tout comme vous l'avez demandé
COMMEEt n'y avoit aucun, comme grand qu'il fust, qui de rien osast trespasser son commandement, ni contredire [d'Artevelle]
COMMEJe iroie volontiers assaillir ce fort chastel, comme travaillé que je sois, pour essayer si nous y pourrions rien conquester
COMMESi devez savoir que la joie fut très grande, quand [les Anglais] sçurent que [les Gascons] estoient, com durement que ce fust, arrivés et venus à port de salut
COMMEIl fut commandé et dit que quiconque avoit prisonnier que tantost il l'occist, et que nul n'y fust excepté ni dissimulé, comme vaillant, comme puissant, comme noble, comme gentil ni comme riche qu'il fust
COMMEEt fut prouvé sur eux, si comme je fus adonc informé
COMMEIl me faut regarder comme hastivement je me puisse venger de ce despit que l'on m'a fait
COMMENCEMENT[Les archers] se bouterent au hahay, et navrerent de commencement tout plein des garçons des Hainuyers
COMMENCERFolie parmaintenue vaut pis que folie commencée
COMMENTVous avez bien entendu en l'histoire ça devant comment le roi d'Angleterre avoit grands guerres....
COMMENTJe vueil chevaucher contre les Anglois, et les combattre, comment qu'il soit
COMMISQuand on se rendoit au roi de France ou à ses commis, ils estoient au traité par condition telle qu'ils se departoient si ils vouloient
COMMISSAIRELe sire de Beaumont festa et honora ces messagers et commissaires du roi anglois quant qu'il put
COMMISSIONQuand les commissaires de par le roi de France furent venus à Montpellier, ils manderent des plus notables de la ville et leur montrerent leurs commissions
COMMUN, UNELe commun peuple
COMMUN, UNELe commun [les gens de la commune] avoit grand pitié du chevalier qu'ils aimoient durement
COMMUN, UNESeigneurs, vous allez en grand peril, car il y a mauvais commun [gens de la commune] en celle ville
COMMUN, UNEEt aussi attendoient ils que tous les gens d'armes, les archers et les communes gens des bonnes villes et des villages fussent passés outre
COMMUNAUTÉAu voir dire, ils n'estoient qu'une poignée de gens au regard de la communauté du royaume d'Angleterre qui là estoit assemblée
COMMUNAUTÉEt envoya quatre chevaliers en la ville de Valenciennes, pour aider à garder et conseiller la ville, les bourgeois et la communauté
COMMUNÉMENTCils chevaliers et cils escuyers de Bigorre se recueillirent tous ensemble et firent leur amas à Tournay par où leur passage estoit communement
COMMUNÉMENTLes Anglois sont communement envieux sur toutes estranges gens, quand ils sont à leur dessus
COMMUNÉMENTEt se deslogerent [tous les seigneurs] tout communement
COMPAGNIELes aucuns des seigneurs et des chevaliers d'Angleterre demeurerent à Anviers pour lui faire compagnie [au roi]
COMPAGNIEMonseigneur, si vous nous voulez faire bonne compagnie à mes compagnons et à moi, je vous rendrai le chastel
COMPAGNIESi comme ils ordonnerent, ils firent ; et s'en vinrent plus de trois cents d'une compagnie [les habitants d'Ypre venant implorer la clémence du comte de Flandre]
COMPAGNIESi je vous prie que vous y veuilliez regarder et entendre [à protéger une garnison qui a capitulé], et nous faites compagnie d'armes
COMPAGNONEt si fit-on aucuns compagnons monter sur coursiers pour escarmoucher à eux
COMPAGNONPar l'ennort et conseil [de] messire Hervey de Lion, avec qui il avoit esté grand compain en Grenade et en Prusse
COMPAGNONFrançois Acreman, qui estoit compaing en toutes choses à Philippe
COMPAGNONLesdits pays, que on appeloit compagnons ou alliés
COMPAGNONEt sachez que chacun de ces soudoyés avoit chacun jour quatre compagnons ou gros de Flandre pour ses frais et pour ses gages
COMPARAISONOn dit que le plus honorable estoit, sans comparaison, de prendre terre sur marche d'ennemis que sur les amis
COMPASSEREt y avoit grand foison de charpentiers et d'ouvriers qui l'avoient compassée et ouvrée [une machine] et savoient comment elle devoit aller
COMPASSIONIls sont chrestiens comme nous sommes : on doit avoir compassion l'un de l'autre
COMPÈREQuand le roi d'Angleterre entendit que ceux de Gand avoient occis Jacques d'Artevelle son grand ami et son cher compere....
COMPÈREUn autre très honneste bourgeois se leva et dit tout ainsi qu'il feroit compagnie à son compere sire Eustache de Saint-Pierre
COMPÉTENT, ENTEQuand ce vint au matin à heure competente, ce Berthault fit signifier à ces seigneurs que ils seroient respondus
COMPÉTERLaissez le roi d'Espaigne et le roi de Portingal faire leur guerre ensemble, car elle ne vous compete en rien
COMPILERLes sciences sont extraites et compilées de plusieurs clercs, et ce que l'un sait, l'autre ne sait mie
COMPILEREt avois, de pourveance, fait escripre, grosser et enluminer et recueillir tous les traités amoureux et de moralité, que, au terme de trentequatre ans, je avois faits et compilés
COMPLAINDREEt quant le gentil chevalier eut ouï complaindre la roine si tendrement
COMPLAINTECes nouvelles et ces complaintes en vinrent à messire Jean de Hainaut [Philippe de Valois venait de ravager son territoire]
COMPLEXIONCe pape estoit de petite complexion
COMPOSEREt leur remontra sur quoi et comment ils estoient composés [avaient capitulé], et que de ce ils avoient livré ostages
COMPOSERLes chevaliers, qui aussi veoient bien le peril où ils estoient, s'y accorderent assez legerement et envoyerent un heraut de par eux au comte Derby, pour composer
COMPOSERLes hommes de la ville tout coiement se sont composés [rendus à composition] à nous
COMPOSITIONEt aussi tous les chevaliers gascons furent delivrés parmi la composition dessus dite
COMPRENDREEt se logea le dit duc devant Tournay, et comprenoit son ost grande quantité de terre
COMPRENDREEt fut la cité [de Tournay] partie pour loger les seigneurs le roi à St Martin, et comprenoient ses gens un quart de la ville
COMPTEEt les cardinaux et riches hommes d'Avignon s'obligerent à ce qu'ils le garderoient de si près, qu'ils en rendroient bon compte
COMPTEEt ne faisoient les seigneurs nul compte d'autres gens d'armes, s'ils n'estoient à heaumes et à tymbres couronnés
COMPTEEt il ne fit point grand compte des François quand ils vindrent
COMPTERIl [Charles VI] pensoit les [Bretons, Normands, etc.] embesogner sur les Parisiens qui avoient fait faire et forger les maillets ; et compteroit-on à eux [leur demanderaiton compte]
COMPTEREt si ne leur vint à nul profit qui à compter fasse
COMTÉLa comté de Flandres
CONCEVOIRCes quatre barons de Bretagne qui representoient le duc et qui concevoient bien toutes ces affaires, avoient mis ces doutes en avant
CONCIERGECet hostel, ainsi comme coutume est, il le faisoit garder par un concierge
CONCLAVELes cardinaux se trairent en conclave au palais Saint-Pierre
CONCLUREVoulez-vous que ces besognes se concludent ?
CONCLUSIONPour arriver à une telle fin et conclusion
CONCUBINEEt dirent ainsi, que ce duc de Lancastre s'etoit trop forfait et vituperé quand il avoit espousé sa concubine
CONDAMNERLe pape et les prelats contournerent du tout la roine d'Angleterre et condamnerent en son tort, et mirent le roi d'Angleterre et son conseil à son droit
CONDAMNERMais encore ne volt il mie [Piètre du Bois] le pont condamner [fermer] de tous points

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