Définition de ?VONYME

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : jin-dr'

DÉFINITIONS

1
Sémantique : Terme familier. Même sens que gémir, mais avec l'idée de blâmer celui qui geint, ou de se moquer de lui. Dans l'état de malaise où je suis, je geins sans pouvoir m'en empêcher.
C'est un beau, gros, court, jeune vieillard, gris pommelé, rusé, rasé, blasé, qui guette, et furette, et gronde, et geint tout à la fois
de Pierre Augustin Caron de BEAUMARCHAIS dans Barb. de Sév. I, 4
Toute la nuit elle n'a fait que geindre et sangloter
de Stéphanie Félicité Ducrest de St-Albin, comtesse de GENLIS dans Théâtre d'éd. la Lingère, I, 5

HISTORIQUE

1
XIIIe s.
Et Renart prent à soupirer, Et à gembre moult durement
dans Ren. 4469
Mès ne li vaut mie une pome, Que Ysengrin le fiert et maille, Et dant Renart gient et baaille
dans ib. 15052
2
XVIe s.
Il gehaignoyt comme ung asne qu'on sangle trop fort
de François RABELAIS dans Pant. II, 13

ÉTYMOLOGIE

1
Lat. Gemere ( le 2nd e prend un accent bref), qui, ayant l'accent sur ge, a donné régulièrement geindre ou gembre ; gémir vient d'une forme barbare gemire ( i avec un accent long). Suivant Curtius, gemere se rattache au grec signifiant, être plein, à cause du sentiment de gonflement qui accompagne le gémisrement et le sanglot.

Synonymes de GEINDRE

Termes proches de GEINDRE

Phonétiquement proche de GEINDRE