Définition de ZÉLATEUR, TRICE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : zé-la-teur, tri-s'

DÉFINITIONS

1
Celui, celle qui agit avec zčle pour quelque chose ou quelqu'un.
Le prophčte disait : mon zčle me dévore ; mais combien de prétendus zélateurs ou zélatrices pourraient dire : mon zčle, au lieu de me dévorer moi-męme, dévore les autres!
de Louis BOURDALOUE dans Pensées, Défauts ŕ éviter dans la dévotion, t. I, p. 433
Ce roi [David] selon le coeur de Dieu, observateur de ses ordonnances, zélateur de sa sainte loi
de Esprit FLÉCHIER dans Duc de Montaus.
Ce ne sont plus ces anciens zélateurs de la liberté, uniquement attentifs au bien public et ŕ la gloire de la nation
de Charles ROLLIN dans Hist. anc. Oeuv. t. VII, p. 54, dans POUGENS
J'entends les zélateurs de Boileau s'écrier que je lui préfčre Ronsard
de Jean-François MARMONTEL dans Oeuv. t. v, p. 199
Nature : Adj.
Les plus capables, ceux qui tempéreraient le mieux par leurs sages réflexions l'esprit zélateur de l'assemblée [des états généraux], craindront de se commettre avec elle
de Louis de Rouvroy, duc de SAINT-SIMON dans 465, 82
2
Membre d'une secte juive qui existait ŕ Jérusalem sous Titus.
3
Titre d'office dans quelques ordres religieux, consistant ŕ veiller avec zčle sur la conduite des novices et des jeunes profčs.
Zélatrice, nom, parmi les religieuses ursulines, d'un office qui répond ŕ celui de procureur dans les communautés d'hommes.

HISTORIQUE

1
XVe s.
Zelateurs du bien publique
dans Preuv. sur le meurtre du duc de Bourg. p. 328, dans LACURNE
2
XVIe s.
Ciceron, ce grand zelateur du bien publicque
de Étienne de LA BOÉTIE dans Servit. vol.
Aucuns de ces zelateurs inconsiderez ont encore une opinion trčs mauvaise
de Francois LANOUE, dit Lanoue Bras de Fer dans 72

ÉTYMOLOGIE

1
Lat. zelatorem, de zelus, zčle.

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