Définition de ZÉLÉ, ÉE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : zé-lé, lée

DÉFINITIONS

1
Qui a du zèle.
Car il contrôle tout, ce critique zélé
Nous ne sommes plus étonnés de voir que les papes et quelques évêques aient été si zélés contre le sens de Jansénius
Toute la France destinait la charge de chancelier à un ministre si zélé pour la justice
Mais ce sujet zélé qui, d'un oeil si subtil, Sut de leur noir complot développer le fil
Le fameux Zuingle, en établissant sa secte, avait paru plus zélé pour la liberté que pour le christianisme
Une rustique épouse et soigneuse et zélée.... M'offrirait un doux miel, les fruits de mon verger
Nature : Substantivement. Un zélé, une zélée.
Ne vous représentez pas ici un de ces zélés fastueux qui n'aiment, pour ainsi dire, à placer leur argent [leurs charités] que sur le public....
Nous n'aimons pas les zélés qui font profession de mépriser tout ce dont nous nous piquons
de VAUVENARGUES. dans Max. CCXLI
Faux zélé, celui qui est animé d'un zèle faux pour la religion.
Cent mille faux zélés, le fer en main courants
Les faux zélés, l'espèce d'hommes la plus dangereuse, crièrent contre Molière, et séduisirent même quelques gens de bien
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Vie de Molière.

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Tel seize qui de foy se vante Ne voudroit ainsy mettre en vente Son corps par pieces estallé, Et veut qu'on l'estime zelé
dans Sat. Ménippée, l'âne ligueur

ÉTYMOLOGIE

1
Zèle.

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