Définition de VIGILANCE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : vi-ji-lan-s'

DÉFINITIONS

1
Qualité de qui est vigilant.
Alors, sans mon amour, qu'eût fait votre vaillance ? Eût-elle du dragon trompé la vigilance ?
de Pierre CORNEILLE dans Médée, I, 1
Redoublez votre vigilance à l'égard de la fille qui ne détourne point la vue des hommes, de peur qu'elle ne se perde elle-même, si elle en trouve l'occasion
de Isaac Louis Lemaistre de SACY dans Bible, Ecclésiastique, XXVI, 13
Mme de Chaulnes, qui est la vigilance même, partira à la pointe du jour
de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ dans 12 avril 1689
Ni la hauteur des entreprises ne surpassait sa capacité [du secrétaire d'État, fils de le Tellier], ni les soins infinis de l'exécution n'étaient au-dessus de sa vigilance
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans le Tellier.
Les généraux de l'armée du roi étaient Condé et Turenne ; Luxembourg commandait sous eux ; Vauban devait conduire les sièges ; Louvois était partout avec sa vigilance ordinaire
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Louis XIV, 10
J'ai pour toi la tendresse d'un amant, la franchise d'un ami, et l'inquiète vigilance d'un père
de Jean-François MARMONTEL dans Cont. mor. Bon mari.
Sémantique : Terme de blason. On nomme vigilance une grue tenant une pierre dans une de ses pattes, comme on croyait que fait cet oiseau pour s'empêcher de dormir.

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Il est besoing, au temps des grands mouvements qui se preparent [1593], d'user de nos vigilances ordinaires
dans Bibl. des ch. 3e série, t. I, p. 503
La vigilance estoit telle en luy [l'empereur Julien], qu'il despartoit la nuict à trois ou quatre parties, dont la moindre estoit celle qu'il donnoit au sommeil
de Michel de MONTAIGNE dans III, 82
Il n'est rien qu'on doibve tant recommander à la jeunesse, que l'activité et la vigilance : nostre vie n'est que mouvement
de Michel de MONTAIGNE dans IV, 277

ÉTYMOLOGIE

1
Lat. vigilantia, de vigilans, vigilant.

Synonymes de VIGILANCE

Termes proches de VIGILANCE