Définition de TOQUE
Prononciation : to-k'
DÉFINITIONS
1
Sorte de chapeau à petits bords, plat par-dessus, plissé tout autour, et couvert de velours, de satin. Une toque de juge, de professeur. Cette femme avait une belle toque.Là-dessus, il ôta sa toque
de Paul SCARRON dans Virg. VI
Toque au lieu de chapeau, haut-de-chausse troussé : La barbe seulement demeure au personnage [il s'agit d'un homme qui s'habille en page]
de Jean de LA FONTAINE dans Petit chien
Défense aux bonnetiers-chapeliers de faire fouler les bonnets et toques au moulin
dans Arrêt du parlem. 8 fév. 1694
Zélie : D'abord on commence par m'établir sur la tête un énorme coussin.... - Rosine : Un coussin ? - Zélie : Oui, ils appellent cela une toque
de Stéphanie Félicité Ducrest de St-Albin, comtesse de GENLIS dans Théât. d'éduc. la Colombe, sc. 3
2
Au turf, coiffure des jockeys ; on ne dit jamais casquette.3
Sorte de coiffure en usage au XVIe siècle.4
Linge de chanvre ou de gros lin, qui couvre les épaules et l'estomac des religieuses du Saint-Sacrement.5
Nom vulgaire du scutellaria galericulata, L., plante labiée commune dans les prés marécageux.6
Espèce de singe.HISTORIQUE
1
XVIe s.Une tocque de velours noir sur laquelle estoit le chappeau de conte fait de grosses perles orientales
de Léon de LABORDE dans Émaux, p. 207
ÉTYMOLOGIE
1
Espagn. toca ; portug. touca ; ital. tocca ; du celtique : bas-bret. tok ; kymri, toc, chapeau, coiffure en général.SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
1
TOQUE. - HIST. Ajoutez : XVe s.Oultre ce que vous ay dit, y a encore une tocque et deux peignes
de MARCHEGAY dans Lettres-missives originales du chartrier de Thouars, p. 41 (1462)