Définition de TITRER

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE - SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE -

Prononciation : ti-tré

DÉFINITIONS

1
Donner un titre d'honneur à une personne, à une terre.
Les voyageurs et les missionnaires qui ont titré de royaume le petit pays de Travancor [Indes]
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Pol. et lég. Fragm. hist. Inde, 10
Donner à une personne les prérogatives attachées à certains titres.
2
Sémantique : Terme de chimie. Titrer une liqueur, y mettre en dose déterminée une certaine substance qui sert à doser d'autres substances.
3
Nature : V. n. Prendre le titre de.
De petits capelans et de petits tondus qui titrent d'abbés
dans Anti-Ménagiana, p. 130
4
Se titrer, prendre un titre de dignité, de noblesse.
C'est une gueuse Qui gagne ses habits au métier de coureuse, Et qui, poussant le leurre autant qu'elle pourra, Se titrera marquise et vous attrapera

HISTORIQUE

1
XVe s.
Qui me honore, grandement me diffame, Quant je vois droit, lors est que me devoye ; Pour loz et pris, je tiltre de diffame ; Grief desplaisir m'est excessive joye
de Charles D'ORLÉANS dans Ball. 104
2
XVIe s.
Le roy l'appelloit son cousin, et le titroit amiral de France et gouverneur en chef de Rouen
de SULLY dans Mém. t. II, p. 177

ÉTYMOLOGIE

1
Titre.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1
Ajoutez :
Neutralement, être à un certain titre, et, en parlant du sucre, marquer au saccharimètre.
Les sucres nos 10/14, pour descendre dans la catégorie des 7 à 9, ne devraient pas titrer plus de 80 pour 100
dans Douanes, Lettre commune du 14 août 1875, n° 262
Soit, par exemple, un sucre titrant [au saccharimètre] 95 degrés
de H. DE PARVILLE dans Journ. offic. 28 fév. 1875, 2e col.

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