Définition de TENAILLER

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : te-nâ-llé, ll mouillées, et non pas te-nâ-yé

DÉFINITIONS

1
Supplicier avec des tenailles ardentes.
Il [Damiens] fut tenaillé avec de grosses pinces ardentes aux bras, aux cuisses et à la poitrine
L'évêque [de Munster], après l'avoir quelque temps montré [Jean de Leyde, le chef des anabaptistes] de ville en ville, comme on fait voir un monstre, le fit tenailler avec des tenailles ardentes
Sémantique : Fig.
C'est me faire beaucoup de bien, en me reprochant que je ne le mérite pas ; et cela est proprement me baiser la main, en me tenaillant le coeur
Maudit soit l'auteur dur, dont l'âpre et rude verve, Son cerveau tenaillant, rima malgré Minerve
de Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX dans Épigr. XI

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Et le poignant regret qui tenaille mon ame
Pour alleger mon esprit languissant, Qu'amour tenaille à secrettes attaintes
de Philippe DESPORTES dans Cléonice, XXXIV
Poltrot mené à Paris est tenaillé et tiré à quatre chevaux
Ils ne vouloient point attaquer le logis du siege, tant pour estre les trenchées bien tenaillées, que d'autant que la principale force des Affricains estoit en cavallerie
de Théodore Agrippa D'AUBIGNÉ dans ib. I, 187

ÉTYMOLOGIE

1
Tenaille.

Synonymes de TENAILLER

Termes proches de TENAILLER