Définition de SORTIL?GE

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DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : sor-ti-lè-j' ; on prononce l'é comme s'il était marqué d'un accent grave, bien qu'il porte l'accent

DÉFINITIONS

1
Maléfice des sorciers.
Leur secte [des chrétiens] est insensée, impie et sacrilége, Et dans son sacrifice use de sortilége
de Pierre CORNEILLE dans Poly. I, 3
Le sortilége est bon pour éblouir les sots
de Noël LEBRETON, sieur de HAUTEROCHE dans Esp. follet, I, 1
C'est un sortilége qu'il lui a donné, et vous verrez qu'elle changera de sentiment avant qu'il soit peu
de Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE dans Pourc. III, 9
On l'accusait [Luxembourg] d'avoir fait des sortiléges pour faire périr plus d'une personne
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Louis XIV, 26

HISTORIQUE

1
XVe s.
Tout sujet vassal qui, par convoitise, barat, sortilege et mal engin, machine contre le salut corporel de son roi
de Enguerrand de MONSTRELET dans I, 39

ÉTYMOLOGIE

1
Lat. sortilegus, prophétique, de sors, sort, et legere, lire, d'où un substantif fictif sortilegium, prédiction de l'avenir, et, par suite, tout maléfice de sorcellerie.

Synonymes de SORTILÉGE