Définition de SORDIDE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : sor-di-d'

DÉFINITIONS

1
Sale, vilain.
Sa volupté [d'Épicure] n'était point sordide ; il a vécu si sobrement que les Pères en font parfois honte aux chrétiens
de LA MOTHE LE VAYER dans Vertu des païens, II, Épicure.
Tomber dans une sordide pauvreté
de PATRU dans Plaid. 3
François ne saurait avoir ni un habillement si sordide ni une nourriture si modique, qu'il ne soit parfaitement satisfait
En parlant de personnes.
Irais-je, adulateur sordide, Encenser un sot dans l'éclat ?
2
Sémantique : Terme de médecine. Sale, de mauvais aspect. Une plaie sordide.
Ulcères sordides, ulcères qui fournissent une suppuration sanieuse ou de mauvaise nature.
3
Sémantique : Fig. Il se dit de l'avarice et des choses qui s'y rapportent.
Il y a un noble intérêt, il y a un intérêt bas et sordide
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans Rép. à quatre lettres de M. de Cambrai, 2
Travaillez pour la gloire, et qu'un sordide gain Ne soit jamais l'objet d'un illustre écrivain
On ne peut t'excuser sur ton avarice sordide [de Caton l'ancien]
Le parfait désintéressement de Socrate, qui était sans héritage et sans revenu, faisait encore sentir davantage par le contraste la sordide avidité des sophistes
4
Sémantique : Par extension, très avare, vilain, en parlant des personnes. C'est un avare des plus sordides.
Une avare et sordide famille

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Le chancre ulceré est fort sordide
de Ambroise PARÉ dans V, 27

ÉTYMOLOGIE

1
Lat. sordidus, sale, de sordes, ordures.

Synonymes de SORDIDE

Termes proches de SORDIDE