Définition de SOLÉCISME

DÉFINITIONS - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : so-lé-si-sm'

DÉFINITIONS

1
Faute contre la syntaxe.
Sur ce qui est observé que l'usage favorise souvent des solécismes, M. Chapelain dit qu'alors ces solécismes sont des élégances
de Claude Favre de VAUGELAS dans Rem. not. Th. Corn. t. I, p. 140, dans POUGENS
Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme
de Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX dans Art p. I, 20
Combien de lettres supprimées par la prononciation, mais dont la suppression dans l'écriture serait un solécisme !
de D'OLIVET dans Ess. gramm. I, 7
Tant pis pour qui ne fait pas de solécisme en parlant [dans la conversation] ; on pourrait dire que ces personnes-là lisent toujours et ne parlent jamais
de Jean Le Rond D'ALEMBERT dans Oeuv. t. III, p. 153
Quelquefois à la langue, en dépit du purisme, Ose faire présent d'un heureux solécisme, Scandale du grammairien
de Jacques DELILLE dans Convers. III
2
Sémantique : Fig. et familièrement. Faute quelconque.
Le moindre solécisme en parlant vous irrite ; Mais vous en faites, vous, d'étranges en conduite
de Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE dans F. sav. II, 7
Il est parlé, dans les anciens auteurs, de solécismes en fait de gestes
de VIGNEUL-MARVILLE dans Mél. d'hist. et de litt. p. 100

ÉTYMOLOGIE

1
Lat. soloecismus, en grec (voy. SOLÉCISER).

Synonymes de SOLÉCISME

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