Définition de RELIRE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE -

Prononciation : re-li-r'

DÉFINITIONS

1
Lire de nouveau.
Non-seulement je lis vos lettres avec plaisir, ma chère fille, mais je les relis avec une tendresse qui m'occupe et qui me fait aimer mes promenades solitaires
Quelle pitié de voir l'orateur entrepris Relire dans la voûte un sermon mal appris !
de SANLECQUE dans dans RICHELET
L'Écossais pendant ce temps-là relisait Fingal ; le professeur d'Oxford relisait Homère ; et tout le monde était content
Je vous relis toujours, et je vous aime de même
Le Philosophe sans le savoir, mon cher ami, n'est pas, à la vérité, une pièce faite pour être relue, mais bien pour être rejouée
Je ne relis point les ouvrages de Sénèque sans m'apercevoir que je ne les ai point encore assez lus
Nature : Absolument.
Il [Godeau] disait que le paradis d'un auteur, c'était de composer ; que son purgatoire, c'était de relire et de retoucher ses compositions
Je me promène et je relis vos lettres avec une extrême tendresse ; je serais bien fâchée de n'aimer point à relire
À Paris, on ne relit point ; vive la campagne, où le temps est à nous
Je suis seul, relisons
de Casimir DELAVIGNE dans Louis XI, I, 3
À mon âge, je ne lis plus, je relis
dans Mot de ROYER-COLLARD
2
Se relire, Nature : v. réfl. Lire ce qu'on vient d'écrire. Relisez-vous et ponctuez.

HISTORIQUE

1
XIIIe s.
Quant les cartes [lettres] furent escrites et saielées [scellées] et reliutes
de PH. MOUSKES dans mss. p. 264, dans LACURNE, au mot liutes.
Les livres lis et les relis, Encerche bien et si eslis Qu'est verités ne qu'est contreuve [mensonge]
dans Distiques de Cator

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