Définition de RECEVABLE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : re-se-va-bl'

DÉFINITIONS

1
Qui peut, qui doit être reçu ou admis, en parlant des choses. Fournir des marchandises bonnes et recevables.
Il est évident qu'il n'y eut jamais de bulle moins recevable que celle-ci
de Blaise PASCAL dans Prov. XIX.
Je soutiens, moi, que cette excuse, tout apparente qu'elle peut être, n'est point communément recevable
de Louis BOURDALOUE dans Dim. oct. du St Sacrement, Dominic. t. I, p. 290
Les actes de sainte Thècle sont-ils recevables ?
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Dict. phil. Paul.
2
Qui peut être admis à, en parlant des personnes.
Il y a des biens de l'âme, des biens du corps et des biens de fortune ; quant aux biens de l'âme, le méchant n'y a point de part ; pour les deux autres, il y est recevable
de François de MALHERBE dans Traité des bienf. de Sénèque, V, 13
Que si l'on n'est pas recevable à faire voir....
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans Euch. III, 3
On est d'autant moins recevable ici d'alléguer l'exemple commun....
de Jean-Baptiste MASSILLON dans Confér. Amb des clercs.
Sémantique : Terme de palais. Il a été déclaré non recevable dans sa demande, sa demande a été repoussée par des fins de non-recevoir.

HISTORIQUE

1
XIIIe s.
La semonce de l'hostel le roi doit estre recevable segont la loi où cil est
dans Livre de jost. 83
2
XVIe s.
J'estime aussi peu recevable, Au moins pour durer longuement, Cette ardeur qu'on croit veritable, Du premier regard s'allumant
de Philippe DESPORTES dans Amours d'Hippolyte, LXXXVIII, Chanson.
Il estoit fort amoureux de la musique aussi bien que des vers ; car il en faisoit qui estoient recevables
de Théodore Agrippa D'AUBIGNÉ dans Hist. II, 129

ÉTYMOLOGIE

1
Recevoir.

Synonymes de RECEVABLE

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