Définition de RAMOLLIR

DÉFINITIONS - REMARQUE - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : ra-mo-lir

DÉFINITIONS

1
Rendre mou. Ramollir de la cire.
Sémantique : Terme de fauconnerie. Ramollir un oiseau, redresser son pennage avec une éponge trempée.
2
Sémantique : Fig. Rendre mou, énerver soit le corps, soit l'âme.
L'oisiveté ramollit les courages
de Claude Favre de VAUGELAS dans Q. C. V, 2
On a même écrit que Sésostris fut le premier à ramollir, après ses conquêtes, les moeurs de ses Égyptiens, dans la crainte des révoltes
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans Hist. III, 3
Vous avez beau ramollir son corps dans l'inaction, vous n'en rendez pas son entendement plus flexible
de Jean-Jacques ROUSSEAU dans Ém. II
3
Se ramollir, Nature : v. réfl. Devenir mou.
Cette même chaleur a si fortement agi sur les neiges, qu'elles se sont extrêmement ramollies
de SAUSSURE dans Voy. Alpes, dans POUGENS
Sémantique : Fig.
Que son coeur ne se ramollisse pas en écrivant des choses si tendres
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans Lett. 133
Son coeur s'est ramolli, se dit d'un homme qui s'est relâché de sa première sévérité.
4
Sémantique : Fig. et familièrement. Devenir imbécille, par allusion au ramollissement du cerveau

REMARQUE

1
Ramollir a pris par l'usage une acception qui le confond avec amollir.

HISTORIQUE

1
XVe s.
Ces paroles et autres ramollirent et adoucirent grandement le courage et le mautalent du roi d'Angleterre
de Jean FROISSART dans I, I, 289
2
XVIe s.
.... Elle a les mamelles ramollies, et son ventre est grandement enflé et plus dur
de Ambroise PARÉ dans XVIII, 31

ÉTYMOLOGIE

1
Re..., et amollir.

Synonymes de RAMOLLIR

Termes proches de RAMOLLIR