Définition de P?TULANCE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : prin-ta-nié, niè-r'

DÉFINITIONS

1
Qui est du printemps, qui naît au printemps.
Une pourtant [alouette] Avait laissé passer la moitié d'un printemps Sans goûter le plaisir des amours printanières
de Jean de LA FONTAINE dans Fabl. IV, 22
Ils partent : des zéphyrs l'haleine printanière Souffle, et vient se jouer dans leur riche bannière
de Jacques DELILLE dans Pit. IV
L'incarnat des roses printanières
de MILLEV. dans Épigr.
Les premiers feux d'un soleil printanier
de DE ST-ANGE dans dans GIRAULT-DUVIVIER
Sémantique : Fig.
Anselme : Elle eut vingt et trois ans à la Saint-Jean dernière. - Géraste : La fille, à mon avis, n'est pas fort printanière
de Noël LEBRETON, sieur de HAUTEROCHE dans l'Am. qui ne flatte point, I, 3
L'État volé paya ses amours printanières [de jeunesse] ; l'État jusqu'à sa mort paîra ses adultères
de Nicolas GILBERT dans Mon apol.
Potage printanier, voy. POTAGE.
Étoffe printanière, et, substantivement, une printanière, étoffe légère qu'on porte au printemps et en été. Un pantalon, une robe de printanière.

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Les semences des bleds printaniers viennent après la seconde façon de nos terres de relais
de Olivier DE SERRES dans 93

ÉTYMOLOGIE

1
Printemps. On trouve aussi au XVIe siècle printannal et printannin.