Définition de PRÔNER

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE - SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE -

Prononciation : prô-né

DÉFINITIONS

1
Faire le prône. Le vicaire nous a prônés en l'absence du curé.
Nature : Absolument.
Après avoir prôné, chanté, confessé, communié, baptisé, enterré, consolé des malades....
Sémantique : Fig.
Cependant cet oiseau qui prône les merveilles [la Renommée]
2
Vanter, louer avec excès.
Il nous la prôna comme une héroïne....
Qui d'une sainte vie embrasse l'innocence Ne doit point tant prôner son nom et sa naissance
D'abord comme un prodige on le prône partout
Mais qu'on m'ose prôner des sophistes pesants, Apostats effrontés du goût et du bon sens
de Nicolas GILBERT dans ib.
Il [Dorat] lit dans les sociétés une comédie intitulée les Prôneurs ; c'est la satire de ceux qui ne l'ont pas prôné
de LA HARPE dans Correspond. t. I, p. 203
3
Présenter sous forme de remontrances, d'observations.
Que nous prônez-vous là ? Quoi qu'en ses beaux discours Saint-Évremont nous prône
Neutralement. Il ne fait que prôner.
4
Se prôner, Nature : v. réfl. Faire son propre éloge.
Se louer mutuellement.

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Il ne pronoit autre chose à son retour, que le roi de France estoit un ange et ses ministres des diables

ÉTYMOLOGIE

1
Prône.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1
Sémantique : Par extension, endoctriner (emploi vieilli).
Avec ces belles et malicieuses paroles, ce bon père prônait ceux qu'il allait voir à la ville, sous prétexte de faire les affaires de son couvent
dans Mém. du P. Berthod, p. 584

Synonymes de PRÔNER

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Phonétiquement proche de PRÔNER