Définition de PETITEMENT

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : pe-ti-te-man

DÉFINITIONS

1
En petite quantité, pas beaucoup.
Xanthippe.... ne pouvait supporter l'économie de son père, qui ne fournissait que bien petitement à ses plaisirs
de Charles ROLLIN dans Hist. anc. Oeuv. t. III, p. 513, dans POUGENS
Le marquis : êtes-vous un peu de nos amis ? - Lépine : Petitement
de Pierre de MARIVAUX dans le Legs, 4
Être logé petitement, être logé à l'étroit.
Je suis logé si petitement !
de Louis-Benoît PICARD dans Provinc. à Paris, III, 9
2
Mesquinement, chétivement. Il vit petitement.
Notre docteur régalait sa moitié Petitement ; enfin c'était pitié
de Jean de LA FONTAINE dans Calendr.
3
Avec petitesse, sans grandeur.
Cela est petitement fait, mal agencé
de Denis DIDEROT dans Salon de 1767, Oeuv. t. XIV, p. 273, dans POUGENS

HISTORIQUE

1
XIIIe s.
Car en leur couvent vivent assez petitement
de Jean Chopinel, dit Jean DE MEUNG dans Test. 1035
2
XVe s.
Ceux de dedans estoient peu de gens et petitement armés
de Jean FROISSART dans I, I, 156
La premiere parolle que le roy lui dit [au connétable de Clisson assassiné], ce fut : connestable, comment vous sentez-vous ? Il respond : petitement et foiblement
de Jean FROISSART dans liv. IV, p. 143, dans LACURNE
3
XVIe s.
Vivre petitement et bassement
de Jacques AMYOT dans Timol. 34

ÉTYMOLOGIE

1
Petite, et le suffixe ment ; provenç. petitement.

Synonymes de PETITEMENT

Termes proches de PETITEMENT