Définition de PASSABLEMENT

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : pâ-sa-ble-man

DÉFINITIONS

1
D'une manière passable, de manière qu'on puisse s'en contenter.
Ce n'est pas peu dans les provinces éloignées de la cour d'être passablement raisonnable
de Jean-Louis GUEZ de BALZAC dans liv. VII, lett. 11
Ainsi, monsieur, on lui sera obligé, s'il s'en tire passablement ; et l'on ne lui saura point mauvais gré, s'il s'en tire mal
de Françoise d'Aubigné, marquise de MAINTENON dans Lett. au card. de Noailles, 18 mai 1695
Il me semble que c'est vous aimer passablement.... Passablement est une expression bien touchante. passablement !
de DUFRESNY dans le Double veuvage, I, 3
Quand on est passablement quelque part, il faut y rester
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Candide, 18
Quoi qu'on ait bien dit du mal des femmes, je maintiens qu'il est plus rare de trouver des femmes parfaitement belles que de passablement bonnes
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Dict. phil. Rare.
2
D'une manière dépassant en mal la mesure ordinaire.
Ses mains étaient passablement grandes
de Antoine HAMILTON dans Gramm. 4
Son mari, plus âgé qu'elle et passablement jaloux, la laissait durant ses voyages sous la garde d'un commis
de Jean-Jacques ROUSSEAU dans Confess. II

HISTORIQUE

1
XVIe s.
J'ay à soupper assez passablement Pommes, pruneaux, tout plein de bon fruictage
de Clément MAROT dans IV, 7
Il s'excita à plaider des causes assez passablement
de Jacques AMYOT dans Sert. 2

ÉTYMOLOGIE

1
Passable, et le suffixe ment.

Synonymes de PASSABLEMENT

Termes proches de PASSABLEMENT