Définition de OBÉISSANT, ANTE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE -

Prononciation : o-bé-i-san, san-t'

DÉFINITIONS

1
Qui obéit. Un enfant obéissant.
Vous irritez un roi dont vous voyez l'armée Nombreuse, obéissante, à vaincre accoutumée
de Pierre CORNEILLE dans Nicom. III, 2
Le Gange, dont le jour voit la source en naissant, Par l'heur de mes travaux vous est obéissant
de Jean de ROTROU dans Bélis. V, 5
Et vous, sainte compagnie, qui avez désiré d'ouïr de ma bouche le panégyrique de votre père.... vous avez été, durant tout le cours de sa vie, obéissants à ses ordres
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans Bourgoing.
[Rome] Et quoiqu'à ses Césars fidèle, obéissante
de Jean RACINE dans Bérén. II, 2
On dit par formule de civilité en terminant une lettre : votre très humble et très obéissant serviteur.
2
Il se dit aussi des animaux. Un chien obéissant. Un cheval obéissant.
3
Sémantique : Fig. Soumis, docile. Rendre ses passions obéissantes à la raison.
Je saurai, s'il le faut, victime obéissante, Tendre au fer de Calchas une tête innocente
de Jean RACINE dans Iphig. IV, 4
4
Sémantique : Fig. Souple, maniable, qui cède facilement, en parlant d'objets inanimés. Un vaisseau qui fend la mer obéissante. Du cuir, du bois obéissant.
Sémantique : Terme de marine. Navire obéissant, navire sensible à l'effet du gouvernail.

HISTORIQUE

1
XIIe s.
Molt est, qui aimme, obeissanz, Et molt fet tost et volentiers Ce que s'amie doie plaire
de CHRESTIEN DE TROYES dans dans Guillaume d'Engleterre, publié par FR. MICHEL, v. 3798
2
XIVe s.
L'utilité de sa concavité [d'un os] fu que il fust plus legier et plus obeissant au mouvement des muscles
de Henri DE MONDEVILLE dans f° 20, verso.
3
XVIe s.
Grande moisson l'obeissant recueille
de Randle COTGRAVE dans

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