Définition de NUISANCE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE - SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE -

Prononciation : nui-zan-s'

DÉFINITIONS

1
Qualité de ce qui nuit. Les nuisances politiques et sociales.
Quand il a fallu [en Angleterre] créer une législation sur les établissements insalubres, définir les nuisances et régler les formes de l'autorisation....
de REYBAUD dans Rev. des Deux-Mondes, janv. 1863, p. 384

HISTORIQUE

1
XIIe s.
Sire, fait l'arcevesque, et de vostre fil quei, Que fesistes en uindre et coruner à rei, Tut par haste e senz preu, pur nuisance de mei ?
dans Th. le mart. 116
2
XIIIe s.
Que nus [nul], sor cors et sor avoir, ne face aide à nule des parties, ne nuisance à l'autre partie
de Philippe de BEAUMANOIR dans LXIV, 11
3
XIVe s.
Se teles paroles portent grant deshonneur pour celui qui les dict, ou se elles li portent nuisance
4
XVIe s.
Ta langue brasse et fraudes et nuisances
de Clément MAROT dans IV, 293
Quand ce vint à plaider la cause, la veue du Capitole fist grande nuisance aux accusateurs
de Jacques AMYOT dans Cam. 62
Nous sommes assiegez de tant de dangers, de tant de nuisances....

ÉTYMOLOGIE

1
Nuisant ; provenç. noysensa, nozensa ; ital. nocenza. Ce mot très anciennement français, nous le reprenons maintenant des Anglais, qui l'ont retenu des Normands.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1
NUISANCE. Ajoutez : - REM. Nuisance est employé par saint François de Sales : Le sucre adoucit les fruits mal mûrs, et corrige la crudité et nuisance de ceux qui sont bien mûrs, Introd. à la vie dévote, I, 2 (1641).

Synonymes de NUISANCE

Termes proches de NUISANCE