Définition de NONCHALANCE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : non-cha-lan-s'

DÉFINITIONS

1
Disposition de celui qui ne se soucie de rien ; manque de soin.
Contre ceux qui, sur la confiance de la miséricorde de Dieu, demeurent dans la nonchalance sans faire de bonnes oeuvres
Les défauts de Montaigne sont grands.... il inspire une nonchalance du salut, sans crainte et sans repentir
de Blaise PASCAL dans ib. XXIV, 24
De telles nonchalances pour ce qui vous regarde
Allant à la mort avec la même nonchalance qu'il aurait continué de vivre
À la seconde, au plus tard à la troisième génération, les Tartares, les Turcs, les Persans, les Européens mêmes prennent la nonchalance indienne
2
Mollesse, abandon.
Les nonchalances sont ses plus grands artifices [de la beauté]
La nonchalance embellit une petite chose, et en gâte toujours une grande

HISTORIQUE

1
XIIIe s.
Pour quoi l'on pert aucune fois sa querelle par nonchalance
dans As. de Jérus. 103
Li un les lessent perdre [les femmes] par droite nonchalance, Li autre par bobant, li autre par enfance
2
XVIe s.
Afin qu'ils ne se flattent point en leurs pechez par nonchalance de son jugement [de Dieu]
Entre ce bas et vil soing et cette profonde nonchalance laissant tout aller à l'abandon
de Michel de MONTAIGNE dans I, 282
Le vice contraire à la curiosité, c'est la nonchalance
de Michel de MONTAIGNE dans II, 42

ÉTYMOLOGIE

1
Nonchalant ; provenç. nonchalansa.

Synonymes de NONCHALANCE