Définition de NAÏVEMENT

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : na-i-ve-man

DÉFINITIONS

1
D'une manière naïve.
Son génie [de Voiture] et le caractère de son esprit est, à ce qu'on dit, très naïvement représenté dans le troisième volume de Cyrus en la personne de Callicrate
de Paul PELLISSON dans Hist. Acad. IV, Voiture.
Au lieu qu'un autre eût pu prendre un air imposant de divination, il expliquait naïvement les principes de son art, et se privait de toute apparence de merveilleux
de Bernard le Bouyer de FONTENELLE dans Couplet.
Il [Montaigne] est énergique et familier ; il exprime naïvement de grandes choses
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Disc. récept.
Représenter naïvement et nettement les choses, sans les changer ni les diminuer, et sans y rien ajouter de son imagination
de Georges Louis Leclerc, comte de BUFFON dans Oeuvr. t. I, p. 36
2
Sans détour, sans artifice.
Si vous étiez de bonne foi et que vous voulussiez nous exposer ici naïvement tous les désagréments qui accompagnent la vie du siècle
de Jean-Baptiste MASSILLON dans Myst. Visitation.

HISTORIQUE

1
XVIe s.
On l'invitoit à aller ouyr un qui contrefaisoit naïfvement le rossignol : j'ai, dit-il, ouy le rossignol mesme
de Jacques AMYOT dans Lycurg. 43
Chascun maistre en son mestier Ont besongné si naifvement, Que l'edifice proprement S'est parfait en moins de my an
de LEDOYEN dans dans Bulletin de la Société de l'industrie de la Mayenne, t. III, p. 89

ÉTYMOLOGIE

1
Naïve, et le suffixe ment.

Synonymes de NAÏVEMENT

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