Définition de M?L?AGRIDE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : tron-ké

DÉFINITIONS

1
Retrancher, couper.
Il ôte de chez lui les branches les plus belles, Il tronque son verger contre toute raison
Le coati est sujet à manger sa queue, qui, lorsqu'elle n'a pas été tronquée, est plus longue que son corps
En parlant des statues, mutiler en partie. Les barbares ont tronqué la plupart des statues de Rome.
2
Scier sur le tour.
3
Sémantique : Fig. En parlant des ouvrages d'esprit et en mauvaise part, y retrancher quelque chose d'essentiel.
Ces auteurs tronquent le passage et le voici tout entier
Les vérités sont diminuées : diminuées dans leur pureté, parce qu'on les falsifie et on les mêle ; diminuées dans leur intégrité, parce qu'on les tronque et on les retranche
Elle [la Sorbonne] condamna dix propositions [de la thèse de l'abbé de Prades] qu'il fallut tronquer et, par conséquent, falsifier
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Mél. litt. Tombeau de la Sorb.
Continuons maintenant à vous transcrire, en prenant seulement la liberté de restituer au besoin les passages de mon livre que vous tronquez

HISTORIQUE

1
XVe s.
Icellui Perrenet se print à copper et troncer lesdiz ormes
2
XVIe s.
Un corps tronqué de teste
de Pierre de RONSARD dans 675

ÉTYMOLOGIE

1
Provenç. et espagn. troncar ; ital. troncare ; du latin truncare (voy. TRONC).

Synonymes de TRONQUER

Termes proches de TRONQUER