Définition de M?DIUSCULE

DÉFINITIONS - REMARQUE - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE - SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE -

Prononciation : di-vi-ne-man

DÉFINITIONS

1
Par la vertu divine.
Noé, ayant été divinement averti de ce qui devait arriver....
de Jean-Baptiste MASSILLON dans Panég. St Benoît.
2
Sémantique : Par extension, excellemment, parfaitement. Elle s'habille divinement.
Bourdaloue prêche divinement bien aux Tuileries
Tout est meublé divinement, tout est magnifique
Je l'ai vu, il est divinement bien logé à ce faubourg
Aristote a parlé divinement, quand il a dit de l'entendement et de sa séparation d'avec les organes ce que nous venons de rapporter
Esther est divinement écrite, et ne peut être jouée

REMARQUE

1
Ce mot divinement, soit seul, soit suivi du mot bien, est blâmé par Henri Estienne (Nouv. lang. p. 427, 430), comme une profanation, dans ces phrases : il parle divinement bien, il chante divinement bien, il joue du luth divinement, etc. L'usage en a prévalu malgré cet anathème ou pédantisme qui dénonce comme profanation les hyperboles les plus naturelles à l'homme.

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Il se trouva divinement remis dès la premiere nuict d'aprèz ses oblations et sacrifices
de Michel de MONTAIGNE dans I, 96

ÉTYMOLOGIE

1
Divine, et le suffixe ment.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1
DIVINEMENT. - HIST. XVIe s. Ajoutez :
Toute escripture divinement inspirée est utile à endoctriner [enseigner]
dans II Tim. III, 16, Nouv. Testam. éd. Lefebvre d'Étaples, Paris, 1525

Synonymes de DIVINEMENT

Termes proches de DIVINEMENT