Définition de MIAULER

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE - SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE -

Prononciation : mi-ô-lé

DÉFINITIONS

1
Il se dit du chat lorsqu'il fait le cri qui est propre à son espèce.
Un homme chérissait éperdument sa chatte ; Il la trouvait mignonne et belle et délicate, Qui miaulait d'un ton fort doux
de Jean de LA FONTAINE dans Fabl. II, 18
L'un miaule en grondant comme un tigre en furie
de Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX dans Sat. VI
Le chat a miaulé trois fois, disent les sorcières dans Macbeth, il est temps, il est temps
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Lett. Duclos, 25 déc. 1761
L'épervier glapit comme un lapin, et miaule comme un jeune chat
de François René CHATEAUBRIAND dans Génie, V, V, 5
Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir.

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Le chat devin miaulant signifie Une fascheuse et longue maladie
de Pierre de RONSARD dans 945
Le chat miaulde
de MERLIN COCCAIE dans t. II, p. 211

ÉTYMOLOGIE

1
Onomatopée (voy. MIAOU) ; Berry, miâler ; génev. mialer.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1
MIAULER. - HIST. Ajoutez : XIIIe s.
Et Tibiers li cas [le chat] est enclos En le [la] despense ; à miauwer Prist si haut...
dans Renart le nouvel, p. 105, Paris, 1874, éd. Jules Houdoy

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