Définition de LÂCHEMENT

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : lâ-che-man

DÉFINITIONS

1
D'une manière qui n'est pas tendue, serrée. Un paquet lié trop lâchement.
2
D'une manière lâche, sans force.
Ceux qui ne veulent et ne désirent que lâchement
de Jean-Louis GUEZ de BALZAC dans liv. VI, lett. 3
Qui fuit, croit lâchement, et n'a qu'une foi morte
de Pierre CORNEILLE dans Poly. II, 6
Il [Montaigne] ne pense qu'à mourir lâchement et mollement par tout son livre
de Blaise PASCAL dans Pens. XXIV, 24, éd. HAVET.
Écrire lâchement, écrire sans force, sans précision.
Dans des vers métaphysiques traduits lâchement
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Lett. d'Argental, 7 janv. 1739
3
Honteusement, avec bassesse.
Et d'une indigne ardeur lâchement embrasé
de Pierre CORNEILLE dans Nicom. V, 1
Non que, par les yeux seuls lâchement enchantée, J'aime en lui sa beauté, sa grâce tant vantée
de Jean RACINE dans Phèdre, II, 1
Vous qu'on ne voit assis dans le sanctuaire du Dieu vivant que pour avoir été toujours debout dans les antichambres des grands, et qui n'auriez jamais été placé sur la tête des hommes, pour parler avec David, si vous n'aviez été mille fois lâchement à leurs pieds
de Jean-Baptiste MASSILLON dans Orais. Villeroy.
L'autre a fui lâchement, tel qu'un vil assassin
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Mérope, II, 2
Le roi [Henri III], dont il [le duc de Guise] ravit l'autorité suprême, Le souffrit lâchement et s'en vengea de même
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Henr. III

HISTORIQUE

1
XIVe s.
Entortilliez en guise d'andouille, puis liez de fil laschement
dans Ménagier, II, 5
2
XVIe s.
Et feit on la guerre plus froidement et plus laschement
de Jacques AMYOT dans Alc. 52

ÉTYMOLOGIE

1
Lâche, et le suffixe ment.

Synonymes de LÂCHEMENT

Termes proches de LÂCHEMENT

Phonétiquement proche de LÂCHEMENT