Définition de INCOMMUNICABLE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE - SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE -

Prononciation : in-ko-mu-ni-ka-bl'

DÉFINITIONS

1
Qui n'est pas communicable.
Un nom dont la majesté consiste à être incommunicable
Et c'est ce grand nom de Dieu [je suis celui qui suis], terrible, mystérieux, incommunicable, sous lequel il vent dorénavant être servi
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans ib. II, 3
Un des caractères les plus incommunicables de la divinité est la connaissance de l'avenir
Ils ne savent pas adorer le Dieu de tous les êtres, unique, incompréhensible, incommunicable, éternel, et tout juste comme tout-puissant
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Socrate, III, 1
Le peuple même ne peut, quand il le voudrait, se dépouiller de ce droit incommunicable [le droit de faire des lois]
Chaque animal a la science incommunicable de ce qui lui est propre

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Proprieté incommunicable
Miserable passion [la jalousie], qui a ceci encores d'estre incommunicable ! car à quel amy osez-vous fier vos doleances ?
de Michel de MONTAIGNE dans III, 348
Combien de souspeçons.... incommunicables !
de Michel de MONTAIGNE dans I, 315

ÉTYMOLOGIE

1
Lat. incommunicabilis, de in.... 1, et communicabilis, communicable.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1
INCOMMUNICABLE. - HIST. XVIe s. Ajoutez :
Le pouvoir de donner loy, qui est incommunicable aux subjects
de BODIN dans Republique, I, 10

Synonymes de INCOMMUNICABLE

Termes proches de INCOMMUNICABLE

Phonétiquement proche de INCOMMUNICABLE