Définition de IMPRENABLE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : in-pre-na-bl'

DÉFINITIONS

1
Qui ne peut être pris.
Il semblait que les plus méchantes villes devenaient imprenables dès que nous les attaquions
de Vincent VOITURE dans Lett. 83
Nulle ville ne paraissait imprenable à ce prince [Philippe de Macédoine], pourvu qu'il y pût faire monter un mulet chargé d'or
de Charles ROLLIN dans Hist. anc. Oeuv. t. V, p. 538, dans POUGENS
Un des premiers exploits de ces troupes anglaises fut de prendre Gibraltar, qui passait avec raison pour imprenable
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Louis XIV, 20
Sémantique : Par extension, très difficile à prendre.
Venise, imprenable par sa situation, était redoutable par son opulence
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Ann. Emp. Frédér. 1er, 1164
Il ne se dit guère qu'en parlant de villes et de places de guerre.
2
Qu'on ne peut prendre, dont on ne peut faire usage sans en éprouver quelque gêne.
Le tabac du Brésil serait imprenable à raison de son acreté, si on ne le tempérait par une décoction d'autre tabac et de copal ; de cette manière on le rend prenable
de Benjamin LEGOARANT dans

HISTORIQUE

1
XVe s.
Il sentoit son chastel fort et imprenable
de Jean FROISSART dans II, III, 90
2
XVIe s.
Vous avez prins Calais, deux cens ans imprenable
de Joachim DU BELLAY dans III, 66, recto.
Le pape fut pris dans la forteresse de Sainct-Ange, imprenable pretendue
de Pierre de Bourdeille, seigneur et abbé de BRANTÔME dans Charles Quint.

ÉTYMOLOGIE

1
Im..., et prenable ; provenç. emprenable, imprenable.

Synonymes de IMPRENABLE

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