Définition de H?MISPH?RO?DRIQUE

DÉFINITIONS - REMARQUE - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE - SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE -

Prononciation : par-do-na-bl'

DÉFINITIONS

1
À quoi l'on peut, l'on doit pardonner, en parlant des choses.
Ose-t-il croire encor son crime pardonnable ?
On n'osa trop approfondir Du tigre ni de l'ours ni des autres puissances Les moins pardonnables offenses
Les autres admirent votre sagesse dans un âge où il est pardonnable d'en manquer
Pardonnable à.
Ah ! tout est pardonnable aux douleurs d'un amant
Vous est-il pardonnable d'avoir éteint tant de lumières, des lumières si vives, des lumières si pures, et de vous être volontairement plongés dans les ténèbres ?
de Louis BOURDALOUE dans Sur la fausse consc. 1er avent, p. 185
Elle [la chimère des horoscopes] était bien pardonnable à la duchesse de Bouillon et à toutes les dames qui eurent la même faiblesse
2
À qui l'on peut, l'on doit pardonner, en parlant des personnes.
Ils sont pardonnables de s'en attribuer la nature
de Jean-Baptiste MASSILLON dans Carême, Avenir.
Quand on est si heureux, madame, on est bien pardonnable d'être indiscret

REMARQUE

1
Vaugelas condamnait pardonnable, en parlant des personnes. Mais l'usage, dès Montaigne, avait prononcé contre lui, excusant que, bien que l'on ne dise pas pardonner quelqu'un, on dise que quelqu'un est pardonnable.

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Quant à ceulx qu'il avoit de faict oultragez, s'ilz furent inhumains jusques à perdre par courroux le sentiment des cruautez qu'ilz luy faisoient, à l'adventure leur estoit il pardonnable
de Jacques AMYOT dans Dion, 47
Ils estoient pardonnables d'en entrer en admiration
de Michel de MONTAIGNE dans II, 247

ÉTYMOLOGIE

1
Pardonner.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1
PARDONNABLE. - HIST. Ajoutez : XIIe s.
Il mostret que ses pechiez [de Job] n'est mie pardonnables
dans li Dialoge Gregoire lo pape, 1876, p. 343

Synonymes de PARDONNABLE

Termes proches de PARDONNABLE