Définition de H?CATE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : a-do-pté

DÉFINITIONS

1
Choisir quelqu'un pour fils ou pour fille et lui en donner les droits civils, en remplissant certaines formalités légales.
Jamais, sans ses avis, Claude, qu'il gouvernait, n'eût adopté mon fils
de Jean RACINE dans Brit. III, 3
Toutes les fois, tyran, qu'on se laisse adopter
de Pierre CORNEILLE dans Héracl. V, 3
2
Sémantique : Par extension, prendre un enfant et le traiter comme sien.
Hélas ! ce Juif jadis m'adopta pour sa fille
de Jean RACINE dans Esth. III, 4
Mais mon coeur, plus prudent, l'adopta par vengeance
de CRÉB. dans Atr. I, 3
Je t'adopte pour fils, adopte ma vengeance
de Jean-François DUCIS dans Rom. III, 5
3
En général, se porter vers, s'attacher à. Adopter un parti. Adopter un plan, un genre de travail. Adoptant l'opinion de cet auteur. Le peuple adopta la loi proposée. Jusque-là on n'avait adopté de l'antiquité que des erreurs.
L'Amérique à genoux adoptera nos moeurs
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Alz. I, 1
N'a-t-il pas adopté Nos climats et nos moeurs et notre liberté ?
de Jean-François DUCIS dans Abuf. III, 4
Il apprend mon dessein, l'adopte, l'autorise
de Casimir DELAVIGNE dans Vêpr. sic. I, 1

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Aphidnus adopta les Tyndarides pour ses enfants, comme Pylius avoit adopté Hercules
de Jacques AMYOT dans Thés. 42

ÉTYMOLOGIE

1
Adoptare, de ad, à, et optare, opter (voy. à et OPTER).

Synonymes de ADOPTER

Termes proches de ADOPTER