Définition de FARCEUR, EUSE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : far-seur, seû-z'

DÉFINITIONS

1
Comédien, comédienne qui ne joue que dans les farces.
L'ivrogne fournit quelques scènes à un farceur ; il n'entre qu'à peine dans le vrai comique
de Jean de LA BRUYÈRE dans I
On imagina [à Rome] de faire venir d'Étrurie des farceurs dont les jeux furent regardés comme un moyen propre à détourner la colère des dieux
de Charles Pinot, sieur DUCLOS dans Mém. jeux scéniques, Oeuvres, t. I, p. 335, dans POUGENS.
Ainsi donc celui qui a refusé pour moi tant de princesses m'abandonne pour une farceuse des Gaules
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Babyl. 10
Ce mot se prend presque toujours en mauvaise part.
2
Sémantique : Fig. Un homme qui est dans l'habitude de faire des bouffonneries.
J'étais prêt à vous écrire sur le sujet des injures que vous me dites depuis si longtemps dans vos écrits, où vous m'appelez impie, bouffon, ignorant, farceur, imposteur, calomniateur, fourbe, hérétique, calviniste déguisé
de Blaise PASCAL dans Prov. XI
3
Sémantique : Populairement, il se dit d'un jeune homme, d'une jeune fille qui ont mauvaise conduite. Il s'est attaché à une grande farceuse du quartier.
Il se dit aussi de celui qui se moque du monde, qui ne croit pas ce qu'il dit.

HISTORIQUE

1
XVe s.
Ils sont si grands farceurs que, s'ils savent que j'ai esté malade, ils ne me feront que farcer
de LOUIS XI dans Nouv. LIX.
2
XVIe s.
Il ne bougeoit ordinairement d'avec des farceurs, bouffons et basteleurs
de Jacques AMYOT dans Sylla, 2

ÉTYMOLOGIE

1
Farcer.

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