Définition de D?MASTIQUAGE

DÉFINITIONS - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : ré-fu-ji-é

DÉFINITIONS

1
Se retirer en lieu de sûreté.
Elle se vit, douze jours après, contrainte de prendre la fuite pour se réfugier en France
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans Reine d'Anglet.
Le malheureux prince [Prusias], abandonné de tous ses sujets, se réfugia dans un temple, où il fut tué par des soldats qu'avait envoyés Nicomède
de Charles ROLLIN dans Hist. anc. Oeuv. t. IX, p. 207, dans POUGENS
Alexandre III se réfugie en France, asile naturel de tout pape ennemi d'un empereur
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Moeurs, 48
Sémantique : Fig.
La pudeur s'est enfuie des coeurs, et s'est réfugiée sur les lèvres
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Cant. des cant. Précis.
Julie [d'Étanges] est restée dans le monde, elle se réfugie en secret auprès de Dieu
de François René CHATEAUBRIAND dans Génie, II, III, 5
2
Sémantique : Fig. Avoir recours. Il se réfugie dans des subtilités, dans des mensonges.
3
Nature : V. a. Mener en un refuge.
Je vins réfugier mes dieux pénates sur cette côte déserte, où je ne trouvai que des terres incultes
de François de Salignac de La Mothe FÉNELON dans Tél. IX
4
Donner asile (en ce sens il n'est usité qu'en langage historique).
Ceux qui dans ce cas [le meurtre d'un maître] réfugiaient un esclave pour le sauver étaient punis comme meurtriers
de Charles-Louis de Secondat MONTESQUIEU dans Esp. XV, 16

ÉTYMOLOGIE

1
Refuge.