Définition de D?FIBRER

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE - PROVERBES -

Prononciation : mou-ché

DÉFINITIONS

1
Aller comme des mouches, aller et venir, en parlant de lettres, de billets, de chansons, etc. (terme inusité).
L'héritière de Ventadour avait eu le temps de se faire connaître par tant de galanteries publiques, qu'aucune femme ne la voyait, et que les chansons qui avaient mouché s'étaient chantées en Flandre, dans l'armée
....Et par des subalternes affidés de ses troupes, les avis mouchaient à Commercy et à son fils
Elles convinrent de ne se voir jamais sans une nécessité à laquelle rien ne pourrait suppléer, et les billets mouchaient entre elles comme avec le roi

HISTORIQUE

1
XVIe s.
[Le taon].... qui, au retour de l'an, Parmi les prez fait moucher [courir comme les mouches] les genices
de Pierre de RONSARD dans 614
Or nottez, amiables freres, et dressez les oreilles comme la queue d'une vache qui mouche [chasse les mouches]
dans Moyen de parvenir, p. 125, dans LACURNE

ÉTYMOLOGIE

1
Mouche ; bourguig. mousquai, se fâcher, prendre la mouche.

PROVERBES

1
Ajoutez :
2
Se moucher dans ses doigts, être habile, intelligent, résolu. Il sait se moucher dans ses doigts, le Déjeuner de la Rapée, p. 15, dans CH. NISARD, Parisianismes, p. 160.
3
XVIe s. Ajoutez :
Celui qui trop se mouche, comme dit le proverbe, attrait le sang
dans le Bureau du concile de Trente, 1586, p. 11
On sait ce que dit le proverbe : Qui mouche trop, il tire le sang
de SLEIDAN dans Hist. de l'estat de la religion sous Charles V, p. 47, verso.