Définition de COUSINAGE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : kou-zi-na-j'

DÉFINITIONS

1
Parenté entre cousins. Les prérogatives du cousinage.
Il vient les visiter sous le nom de cousin ; La soubrette d'ailleurs sait gagner un voisin ; Là, tout devenant libre à ce feint cousinage, Ils y vont en secret jouer leur personnage
de Noël LEBRETON, sieur de HAUTEROCHE dans les Apparences trompeuses, III, 2
2
Tous les parents. Il pria tout son cousinage.

HISTORIQUE

1
XIIIe s.
[Il] verra se li ferez amur et cusinage
de JORDAN FANTOSME dans dans le Gloss. français de Du Cange.
Et com nature aist establi entre nos un cosinage loial, desloial chose est que nus homs face conchiemant ne barat à autres
dans Liv. de just. 2
Cosin Renart, dist Chantecler, Nus ne se doit en vos fier ; Dahez ait vostre cosinage
dans Ren. 1707
2
XVIe s.
Il [un seigneur au fond de sa province] oyt parler de son maistre [le roi] une fois l'an comme du roi de Perse, et ne le recognoist que par quelque vieux cousinage que son secretaire tient en registre
de Michel de MONTAIGNE dans I, 333
Les ducs qu'il avoit accousinez [appelés cousins] n'empecherent point les premiers coups de poings du cousinage nouveau
de Théodore Agrippa D'AUBIGNÉ dans Faen. III, 18
Or ces deux, l'ouye et la parole, se respondent et rapportent l'une à l'autre, ont un grand cousinage ensemble, l'un n'est rien sans l'autre
de Pierre CHARRON dans Sagesse, I, 12

ÉTYMOLOGIE

1
Cousin 1.

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