Définition de CONTEMPTIBLE

DÉFINITIONS - REMARQUE - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE - SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE -

Prononciation : kon-tan-pti-bl'

DÉFINITIONS

1
Qui mérite le mépris.
Ma peur est que.... Ma foi, qu'en me voyant elle avait agréable, Ne lui soit contemptible en ne me voyant pas
de François de MALHERBE dans V, 23
Si dans les moindres dons tu passes à considérer leur auteur, Verras-tu rien de vil, rien de faible en ses grâces, Rien de contemptible à ton coeur ?
de Pierre CORNEILLE dans Imit. II, 10

REMARQUE

1
Vaugelas trouve ce mot dur, et Th. Corneille dit qu'il serait absolument insupportable. Malgré cet arrêt, contemptible n'est point banni de la langue.

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Je n'allegue point cet exemple, pour rendre l'or contemptible
de Francois LANOUE, dit Lanoue Bras de Fer dans 464
Ses anciens serviteurs refformez, contemptibles par la pauvreté
de Théodore Agrippa D'AUBIGNÉ dans Hist. III, 291
Pour nous rendre encore plus odieux et contemptibles
de Joachim DU BELLAY dans I, 5, recto.
[L'amour] Chose si esmeue et violente, qui nous esclave à autruy et nous rend contemptibles à nous
de Michel de MONTAIGNE dans III, 379

ÉTYMOLOGIE

1
Lat. contemptibilis (voy. CONTEMPTEUR).

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1
CONTEMPTIBLE. Ajoutez :
Le cardinal de Richelieu.... les employant [certains personnages] à des ministères vils et contemptibles
de MONTCHAL dans Mém. t. I, p. 27

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