Définition de B?ATIFICATION

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : dé-fé-ran-s'

DÉFINITIONS

1
Condescendance mêlée d'égards et dictée par un motif de respect.
Et soit par déférence ou par un prompt scrupule
Mais ce qui me surprend, C'est de voir que Pompée ait pris le nom de grand, Pour faire encore au vôtre entière déférence
... Je me dirai votre cousin, Et vous ne me rendrez aucune déférence
de Jean de LA FONTAINE dans Joc.
Le marquis : Sans votre respect, je lui aurais appris [au laquais] à connaître les gens de qualité. - Élise : Ma cousine vous est fort obligée de cette déférence
Tant d'honneurs, disaient-ils, et tant de déférences Sont-ce de ses bienfaits de faibles récompenses ?
J'ai recouru dans ces premiers moments à l'art de plaire, aux égards séduisants, Aux doux propos, à cette déférence Qui fait souvent pardonner la licence
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Droit du Seigneur, III, 11
L'esprit d'union, de déférence et de société, caractère si essentiel à la république littéraire et dont vous donnerez toujours le modèle
de Jean-Baptiste Louis GRESSET dans Disc. de réception à l'Acad.
Accoutumé à une déférence obséquieuse pour ses idées systématiques, il était quelquefois désagréablement surpris de trouver parmi nous moins de révérence et de docilité
Acte de déférence.
Le parti le plus sûr pour Talbot était la soumission et les déférences

HISTORIQUE

1
XVIe s.
La courtoise deference qu'il luy vouloit faire de sa charge
de Vincent CARLOIX dans X, 17

ÉTYMOLOGIE

1
Déférer.

Synonymes de DÉFÉRENCE

Termes proches de DÉFÉRENCE