Définition de B?ATIFICATION
Prononciation : dé-fé-ran-s'
DÉFINITIONS
1
Condescendance mêlée d'égards et dictée par un motif de respect.Et soit par déférence ou par un prompt scrupule
de Pierre CORNEILLE dans Hor. III, 2
Mais ce qui me surprend, C'est de voir que Pompée ait pris le nom de grand, Pour faire encore au vôtre entière déférence
de Pierre CORNEILLE dans Sertor. I, 2
... Je me dirai votre cousin, Et vous ne me rendrez aucune déférence
de Jean de LA FONTAINE dans Joc.
Le marquis : Sans votre respect, je lui aurais appris [au laquais] à connaître les gens de qualité. - Élise : Ma cousine vous est fort obligée de cette déférence
Tant d'honneurs, disaient-ils, et tant de déférences Sont-ce de ses bienfaits de faibles récompenses ?
de Jean RACINE dans Brit. IV, 2
J'ai recouru dans ces premiers moments à l'art de plaire, aux égards séduisants, Aux doux propos, à cette déférence Qui fait souvent pardonner la licence
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Droit du Seigneur, III, 11
L'esprit d'union, de déférence et de société, caractère si essentiel à la république littéraire et dont vous donnerez toujours le modèle
de Jean-Baptiste Louis GRESSET dans Disc. de réception à l'Acad.
Accoutumé à une déférence obséquieuse pour ses idées systématiques, il était quelquefois désagréablement surpris de trouver parmi nous moins de révérence et de docilité
de Jean-François MARMONTEL dans Mém. liv. VII
Acte de déférence.
Le parti le plus sûr pour Talbot était la soumission et les déférences
de Antoine HAMILTON dans Gramm. IX
HISTORIQUE
ÉTYMOLOGIE
1
Déférer.