Définition de BRAVERIE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE - SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE -

Prononciation : bra-ve-rie

DÉFINITIONS

1
Toilette, beaux habits.
Je tiens que la braverie, que l'ajustement est la chose qui réjouit le plus les filles
Vite, qu'on les dépouille sur-le-champ. - Adieu, notre braverie !
Une infinité de présents, des pensions, des réparations de chemins, quinze ou vingt grandes tables, un jeu continuel, des bals éternels, des comédies trois fois la semaine, une grande braverie, voilà les États
Il vieillit.

HISTORIQUE

1
XVIe s.
La braverie [action de braver] et la constance, moyens tout contraires [à la soumission]
de Michel de MONTAIGNE dans I, 1
C'est une action plus de crainte que de braverie
de Michel de MONTAIGNE dans III, 111
La braverie de son marcher, sa veue ferme et reglée
de Michel de MONTAIGNE dans IV, 3
Refrener la braverie insolente de la jeunesse
de Jacques AMYOT dans P. Aem. 46
Son cheval effroyé du bruit et de la braverie des ennemis, se tourna
de Jacques AMYOT dans Marcell. 8
Plus par braverie [bravade] que pour en tirer quelque advantaige
de Vincent CARLOIX dans IX, 39
Les richesses, estatz, honneurs et autres braveries de ce monde
dans l'Amant ressuscité, dans LACURNE SAINTE-PALAYE
Elle n'espargne rien quand il est question de ses habits, pompes et braveries
dans Dial. de TAHUREAU, p. 16, dans LACURNE SAINTE-PALAYE

ÉTYMOLOGIE

1
Brave. On a dit aussi braveté dans le XVIe siècle.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1
De braverie, par bravade, en guise d'exploit.
Une bande de femmes équipées en amazones lui firent, de braverie, une salve de mousquetades
de François de MALHERBE dans Lexique, éd. L. Lalanne.

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