Définition de BOCAGE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : bo-ka-j'

DÉFINITIONS

1
Petit bois, lieu ombragé.
Sais-tu que ces Persans venus sur ces rivages Veulent voir notre fête et nos riants bocages ?
L'oiseau qui charme le bocage, Hélas ! ne chante pas toujours
Jeune oiseau prenez l'essor, Égayez le bocage
de Pierre Jean de BÉRANGER dans J. muse.
Doux bocage, adieu, je succombe ; Tu m'avertis de mon destin ; De ma mort la feuille qui tombe Est le présage trop certain
de MILLEV. dans Chute des feuilles.

HISTORIQUE

1
XIIe s.
Li païsan et li vilain, Cil del boscage et cil del plain [de la plaine]
dans Rou, 5980
E passerent par Gazer en Galaad, par cele basse terre de Odsi, e vindrent el boschage de Dan
dans Rois, 216
Et porpenez sa terre, plain et boschage
dans Gerard de Ross. p. 312
2
XIIIe s.
Près de lui estoit [le loup] es boscages, Si li a fait sovent anui
dans Ren. 7398
Si n'ai mès cure d'ermitages ; J'ai laissié desers et bocages
dans la Rose, 11906
Cil de Chartrouse sont bien sage ; Car il ont lessié le bochage Por aprochier la bone vile
de RUTEBEUF dans 167
3
XVe s.
Ceulx qui Amours servent ainsy, Il les fait après eureux sy Qu'ilz s'eschappent des brigandaiges De Dangier, par petiz boucaiges
de Charles D'ORLÉANS dans Ball. 86
4
XVIe s.
Le visage enfoncé dans un bocage ou une touche de cheveux

ÉTYMOLOGIE

1
Bourguig. bôqueige ; provenç. boscatge ; espagn. boscage ; d'une forme boscaticum, venant de boscus ou boscum (voy. BOIS). Au XVIe s. Palsgrave remarque qu'on prononçait boquaige.

Synonymes de BOCAGE

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Phonétiquement proche de BOCAGE